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sur 2210 notes
Malgré son nom, l'auteure du Clan des Otori est britannique et vit en Australie ; Lian Hearn est son pseudonyme, ce qui traduit sa passion pour le Japon.
A l'origine une trilogie, le Clan des Otori s'est finalement développé en cinq opus. C'est une oeuvre de fiction, située dans un Japon médiéval mythique, mais basée sur une connaissance certaine du pays et de son histoire. Que ce soit de la fiction, voilà qui me plaît. J'ai dû garder mon âme d'enfant puisque j'aime lire des histoires qui s'apparentent à des contes et légendes. Je suis convaincue que ces textes, oraux ou écrits, recèlent des vérités sur l'humanité. le fait que l'action se situe au Japon (un pays qui m'attire par bon nombre d'aspects) ajoute une touche d'exotisme et de délicatesse, malgré les évènements violents qui s'y déroulent. Plus un peu de magie et de pouvoirs surnaturels et tous les ingrédients sont réunis pour me plaire.
Le livre est bâti sur une alternance de chapitres à la première personne dont le jeune Takeo est le narrateur et de chapitres avec un narrateur externe lorsque d'autres personnages interviennent.
Qui est donc Takeo ? Encore un enfant au début, il s'appelle Tomasu (du clan des invisibles), il est le seul rescapé d'un massacre perpétré par les Tohan sous la conduite de leur chef Iida. C'est le sire Shiregu, du clan des Otori, qui lui sauve la vie, le prénomme Takeo et finit par l'adopter. C'est autour de ses trois personnages principaux que se tisse l'histoire. Il y a de nombreux personnages secondaires, notamment féminins, qui jouent tout de même un rôle assez important, ce qui donne une certaine effervescence et du rythme à ce Tome 1. Les péripéties sont tellement nombreuses que je ne peux résumer ce livre sans en dévoiler trop. Je vous suggère donc de le lire, je ne pense pas que vous le regretterez. En tout cas, moi, je l'ai apprécié et lu rapidement, et deux autres tomes m'attendent. En dehors de l'histoire par elle-même, l'auteure nous fait découvrir des éléments de civilisation japonaise ancestrale (éducation, alimentation, cérémonie du thé, traditions, langue…).
J'ajouterais pour terminer que l'on sent que Lian Hearn écrit surtout pour la jeunesse, elle sait capter l'attention, et en même temps, elle vise assez haut avec une écriture riche et fluide qui apporte bien davantage que la production japonaise (télévisuelle en particulier) que l'on offre aux enfants de nos jours.

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Un bon premier tome pour cette saga prometteuse. Il y a un équilibre entre le Japon féodal et la fantasy qui est juste parfait. Les personnages sont sympathiques. Seul bémol, une romance niaise et quelques longueurs. Néanmoins, j'ai toujours envie de lire la suite.
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Combien de fois ai-je repoussé la durée d'emprunt de ce livre ? Au-delà de quatre fois, j'ai cessé de compter. Si d'agir de cette façon aurait dû aiguiser mes sens, j'aurais lu ce bouquin bien plus tôt. Dès les premières pages, je me suis montré très surpris concernant son contenu car à la vue de sa couverture et des dessins, j'étais parti sur de fausses idées. Toutefois, à la lecture de sa quatrième de couverture, les quelques lignes présentes ont su me rassurer un minimum. Au final, ce livre est une jolie petite surprise et j'ai déjà hâte de me risquer sur le tome II. Néanmoins, je vais devoir me montrer un peu patient car j'ai d'autres livres qui attendent d'être lus et qui entrent dans le cadre de quelques challenges. En tout cas, pour revenir à ce bouquin, je dois reconnaître que la plume de son auteur est particulièrement envoûtante et ce détail risque fortement de figurer dans la liste des points positifs. Tout d'abord, les négatifs :

Points négatifs :

- Tout d'abord, j'ai trouvé quelques petites longueurs et cela faisait un petit moment que j'enchaînais les lectures tout en les évitant mais là…

- La romance qui se devine dès le début du bouquin et qu'on souhaite ne jamais voir naître… Hélas, dès le milieu du livre, cela commence à s'exprimer et bien sûr, cela monte en intensité.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres même si la grosse majorité reste assez balèze. Je me suis risqué sur des chapitres qui faisaient plus de quarante pages et cela aide beaucoup à avoir un rythme de lecture rapide.

- Les personnages que j'ai trouvé particulièrement intéressant. On s'y attache et forcément, lorsque l'un d'entre eux disparaît, on se retrouve un peu déçu mais bon, c'est sûrement pour faire la place à d'autres individus tout aussi sympathiques.

- Dès le début de l'histoire, on entre dans le vif du sujet et j'aime quand les livres débutent de cette manière.

- le personnage principal. L'auteur a bien veillé à rédiger quelques phrases concernant sa sexualité et savoir que ses toutes premières expériences sexuelles se sont faites avec des gars, un sourire s'est dessiné sur mes lèvres ainsi qu'un très grand intérêt. Bizarrement, ce premier tome se termine d'une façon qui semblerait indiquer qu'une idylle de ce genre pourrait voir le jour.

- La plume de l'auteur, comme j'ai su le dire quelques lignes plus haut. A chaque début de chapitre, elle veille à bien nous décrire la météo, le cercle des saisons, le paysage et l'activité des lieux concernés. Ces descriptions légères ont été les bienvenues et j'espère en voir d'autres dans le prochain tome.

Points négatifs liés à la maison d'édition « Gallimard ».

- Présence de coquilles,

- Une belle erreur de traduction.

En conclusion, c'est une lecture que je recommande à tout le monde. L'histoire est passionnante tandis que les personnages se montrent attachants. Franchement, ce livre est un pur bonheur et c'est pour cette raison qu'il serait dommage de passer à côté.
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En voilà une belle découverte et une chouette ouverture de saga ! Une écriture fluide et teintée d'émotion nous propose de découvrir un Japon médiéval beau, terrifiant et poétique. L'auteure gorge d'émotion et de sensibilité ses protagonistes, les présentant tout en nuances, ajoutant, de fait, à la poésie des émotions et des circonstances.
Le récit se construit autour de deux personnages principaux, un jeune homme, Takeo, en quête d'identité et d'appartenance, doux et sensible et pourtant subtilement doué pour la mort ; une jeune fille emplie de colère, Kaede, qui se construit autour d'un besoin de vengeance. Les protagonistes secondaires sont complexes, profonds, attachants ou haïssables. Les descriptions mêlent savamment la beauté des paysages, de l'art, et de l'émotion à l'horreur de la guerre, de la violence et des complots. Somptueux contraste manié avec brio, un combat du sublime et de l'horrible, une danse de la lumière et de l'obscurité.
Nous avons un héros grandi et élevé par la grandeur de ses sentiments, il dessine dans son sillage une fresque romanesque tissée de vie et de mort et de sentiments violents qui sont à eux seuls un parcours initiatique.
Tout y est pour réussir un cocktail équilibré entre psychologie, émotion, et action... Un début de saga qui est purement enthousiasmant et laisse espérer une fresque romanesque digne de la beauté et de la violence du Japon féodal...
On peut regretter quelques éléments convenus mais ils sont si peu nombreux qu'ils ne gênent en rien la lecture, le voyage est passionnant, et si nous sommes loin de pleurer avec les protagonistes, le pincement au coeur est présent et l'épopée est telle qu'il est difficile de lâcher le roman... le lecteur ne demande qu'à s'imprégner davantage de ce héros prometteur, sublime dans ce qu'il a de fragile et d'imparfait.
Si tous les tomes sont aussi bons que celui-ci (qui n'est qu'un tome introductif), c'est un kifff monumental en perspective... oui je suis enthousiaste...
Je suis ravie de finir cette année de lecture sur un une note si positive.

Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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Au jeu des adjectifs à donner pour qualifier la saga du Clan des Otori, je dirai "flamboyante", je dirai "cruelle" et j'ajouterai un bien pâle "passionnante" car je ne trouve pas de mot plus limpide que celui-là pour décrire l'effet que produit la lecture d'une oeuvre aussi foisonnante, aussi épique que poétique, aussi ardente que tumultueuse.

Le premier tome "Le Silende du Rossignol" s'ouvre sur un pauvre village de montagne incendié et dont tous les habitants, des Invisibles, viennent d'être massacrés sans pitié. Les Invisibles, ce sont des hommes et des femmes qui vivent à l'écart du Monde. Dans ce Japon médiéval de légende et de fantastique, terre de clans et de noblesse, leur croyance en un dieu unique pétri d'amour et d'humilité, les met en marge quand elle ne fait pas d'eux les victimes désignés de Sire Iida dont le clan peu-à-peu a conquis dans le sang et la cruauté la souveraineté des sept îles.
Ainsi Iida fait régner la terreur. Lui et ses hommes pillent, violent, massacrent et personne ne semble pouvoir résister: ni les autres nobles un peu lâches qui ont choisi de ployer devant lui, ni ceux qui tentent de résister, minoritaires... Alors un village d'Invisibles...

Un villageois, pourtant, échappe au massacre. Takeo est un adolescent. Dans la forêt au moment de la tuerie, il se précipite vers la maison de sa famille et est sauvé in extremis des Tohan par un cavalier: Sire Shigeru Otori, un noble, farouche opposant à Iida. Non content de secourir l'adolescent, Shigeru en fait son frère adoptif, lui ouvre les portes de son domaine et lui révèle le secret de sa naissance. Invisible par sa mère, Takeo est, par son père, membre de la tribu, cette guilde mystérieuse aux pouvoirs étranges et dont la spécialité est l'assassinat.
Peu à peu, le plan de Sire Otori se dessine: il faut entraîner Takeo jusqu'à faire de lui un assassin accompli qui pourra alors tuer Iida. Commence alors l'apprentissage de Takeo auprès de son seigneur mais aussi de Kenji Muto, éminent et savoureux membre de la Tribu.

On suit en parallèle le récit de Kaede, jeune noble prisonnière depuis des années d'un clan allié au tyran. Sans espoir ni ressources, elle survit grâce à l'amitié de Sire Arai, soldat. Belle mais solitaire, elle a la réputation de causer la mort violente de tous les hommes qui la désirent. Par le jeu de la politiques et des alliances, voici qu'on la promet à Sire Otori, qui aime déjà la belle dame Maruyama.

Bientôt, les chemins de Takeo, de Shigeru, de Kaede et de Maruyama se croiseront.
Bientôt, ils accompliront leur destin, dans le fracas des armes, dans le silence vénéneux des intrigues, dans les larmes et le sang des trahison.

Un premier tome magistral où la beauté de la langue n'est jamais si pure que dans les pires moments de l'intrigue. Un roman qu'on dévore, parce qu'on ne peut pas le lâcher, l'estomac noué et la gorge serrée, la respiration presque haletante.
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Mes garçons ont la chance de pouvoir puiser non seulement dans les rayons de la bibliothèque municipale, où nous nous rendons très régulièrement, mais aussi dans les trésors de la bibliothèque familiale précieusement conservée par mes parents. Les enfants y fouillent très volontiers parmi les lectures de mon petit frère qui semble décidément avoir eu, il y a dix-quinze ans, des goûts très convergents avec les leurs. Entre les romans de J.K. Rowling, Pierre Bottero, Philip Pullman, Eoin Colfer, Robin Hobb et Christopher Pasolini, l'aîné a été attiré par l'imposante tétralogie du Clan des Otori, de l'auteure britannique Lian Hearn.

Notre aîné dévore les romans depuis deux ans, avec une prédilection pour les sagas lui permettant de se plonger en immersion dans un univers singulier pendant quelques semaines : Harry Potter, bien sûr, mais aussi les aventures d'Ewilan et Ellana, La guerre des clans, Indiana Teller… Ces dernières semaines, il a mis à profit ses vacances d'été pour ne faire qu'une bouchée des six premiers tomes du Cercle des 17 (de Richard Paul Evans), puis des trois premiers tomes de Tara Duncan, reçus en août pour son neuvième anniversaire. Dans l'attente de la suite, notre petit lecteur a donc jeté son dévolu sur le Clan des Otori et n'a plus guère émergé de sa chambre depuis qu'il a ouvert le premier tome. Une semaine et plus de 1000 pages plus tard, il a amorcé la lecture du quatrième et dernier tome.

Intriguée, je me suis également laissé happer par le souffle épique de l'intrigue et l'univers étonnant imaginé par Lian Hearn. L'histoire s'inscrit dans un monde déchiré par la guerre entre clans, mais empreint de poésie, évoquant le Japon médiéval. Tomasu a grandi dans un village retiré, aspirant à rester à l'écart des champs de bataille. Seul survivant du massacre de sa communauté, il est propulsé malgré lui au coeur de la résistance contre un pouvoir arbitraire et violent. La jeune Kaede, prise comme otage afin de stabiliser les relations entre deux clans, vit depuis toute petite à la merci d'une famille qui lui est hostile, mais se refuse à servir de pion dans les jeux des clans. L'un et l'autre font des rencontres inattendues, tour à tour périlleuses et réconfortantes : parviendront-ils à survivre et à accomplir leur destinée ?

L'auteure prend les jeunes lecteurs au sérieux. Elle tisse une véritable fresque de personnages et de clans, liés par un système complexe d'alliances, de mariages et de prises d'otage, au sein desquelles certaines stratégies et affinités individuelles parviennent toutefois à peser. Si les spécialistes de la culture et de l'histoire nippones semblent dubitatifs quant à l'authenticité de certains aspects, l'ouvrage restitue très bien les enjeux féodaux et la dynamique selon lesquels « les États font la guerre et les guerre fondent les États », comme l'écrit l'historien Charles Tilly. La société imaginée par l'auteure est clivée entre clans, classes et genres. En particulier, la domination des hommes sur les femmes est un leitmotiv, avec des figures féminines résolues à se rebeller contre cette domination, des démonstrations de virilité tournées en ridicule et de multiples personnages transcendant les clichés, à l'image des moines du temple de Terayama, adeptes de peinture et de poésie, mais capables de faire preuve, lorsque la situation l'exige, de qualités de guerriers inattendues. Il y a donc matière à réflexion et cette lecture nous a donné l'occasion de beaux échanges en famille.

Le silence du rossignol est à la fois un récit épique et une romance, un roman historique présentant quelques éléments fantastiques : l'ensemble est original et bien écrit. Les pouvoirs des personnages sont intéressants et ont durablement impressionné mon fils qui a noté les différences avec les histoires de « sorciers » qu'il apprécie beaucoup par ailleurs (« Ils ont de vrais pouvoirs ! » : ouïe hors du commun et sens exacerbés, don d'ubiquité, multiples pouvoirs d'illusion…). J'ai plus apprécié ces éléments fantastiques, l'univers et l'intrigue palpitante que la romance – un vrai « coup de foudre » sur lequel il n'y a visiblement pas grand-chose à dire…

La quête initiatique dans laquelle Lian Hearn entraîne ses jeunes lecteurs a donc indubitablement de quoi les passionner. Si ce roman avait été publié plus récemment, il aurait vraisemblablement été classé comme relevant de la littérature « jeune adulte ». Il me semble qu'étant donné son registre, la complexité de son intrigue et l'omniprésence de la violence, il ne s'adresse pas aux lecteurs les plus jeunes. Comme mon fils, je lirai la suite de l'aventure avec curiosité !
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Voilà un livre qui traîne dans ma PAL depuis plusieurs années ! Il faut dire que l'Asie et sa culture ne m'ont jamais particulièrement attirée et j'avais presque acheté ce livre à mon corps défendant, parce que de nombreuses personnes dans mon entourage m'en disaient du bien. de là à décider de se plonger dedans, il y avait un pas à franchir et il m'a fallu du temps pour ça.

Il n'empêche que sans ce petit parfum d'Asie justement, le silence du rossignol serait un roman de fantasy très classique. C'est une quête initiatique, celle d'un jeune homme innocent dont toute la famille est massacrée sous prétexte de religion par la dictature en place, et sur les épaules duquel va reposer la libération de tout un peuple. On a déjà lu ça des centaines de fois, au bas mot, mais la particularité du roman de Lian Hearn, c'est qu'il se déroule dans un Japon féodal imaginé et qu'on y trouve les moeurs et les décors qui vont avec.

A cause de mon manque chronique de connaissances sur le sujet, l'expérience était intéressante. J'ai eu un mal fou à me faire aux noms propres japonais : prénoms, noms, lieux me demandaient un réel effort de concentration - et je suis d'ailleurs toujours incapable de lire Yaegahara sans le prononcer laborieusement dans ma tête - mais j'ai fini par m'y faire. Je m'attendais à davantage de descriptions par contre, tant des rizières, des maisons ou des jardins que des coutumes, et je suis restée un peu sur ma faim de ce côté-là. Ce qui m'a beaucoup plu en revanche, c'est la sérénité qui se dégage de certains passages, ces moments hors du temps où tout semble suspendu…

Takeo est un personnage très attachant et les relations qui s'établissent entre Shigeru et lui ont su me toucher. Elles sont empreintes de respect et de loyauté. J'ai moins accroché au personnage de Kaede et à leur amour au premier regard, en revanche, je n'y ai pas cru une seule seconde. C'est dommage parce que, indépendamment de lui, cette jeune fille a une destinée intéressante, bien qu'elle soit un peu trop soumise à mon goût. Dans cette civilisation, tout semble passer par les hommes et les guerriers en particulier.

Une lecture plaisante et agréable, qui m'aura apporté son lot de découvertes sans l'aspect un peu rébarbatif et laborieux que je craignais. Il me reste quand même une foule de questions, sur les Invisibles et leur religion, sur la Tribu et les pouvoirs innés de ses membres, et je compte bien sur la suite pour m'apporter quelques réponses. En un mot, rafraîchissant !
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Lu lors de mon adolescence, l'histoire m'avait vraiment emportée. L'identification avec les personnages étaient aisée du fait qu'ils soient aussi ado
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Takeo a toujours vécu dans un village paisible qui condamne la violence. Mais un jour, le village est massacré. Seul, il arrive à fuir, sauvé de justesse par Sire Shigeru, seigneur des Otoris. Celui-ci se prend d'affection pour le jeune homme qui lui fait penser à son défunt frère et décide de l'adopter. Mais tout d'abord, le Seigneur Iida, ennemi des deux hommes, doit payer. Et ce, même s'il est protégé par un fameux parquet rossignol qui chante dès qu'on pose le pied dessus !

Le Can des Otoris est sorti en 2002, j'étais au collège et dès la parution, j'ai eu envie de le lire. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu, il n'était pas à la bibliothèque où j'allais, et sûrement pour plein d'autres raisons et j'ai fini par l'oublier. Je suis devenue libraire et je n'ai pas pris le temps de le lire non plus parce que ce n'était pas une nouveauté. Mais j'ai finalement craqué !

Dans les premières pages j'ai eu un doute, mes attentes étaient-elles trop hautes ?

Pas du tout, j'ai rapidement été happée par le récit. Entre le conte initiatique, politique et fantastique, ce roman nous emmène dans un Japon médiéval qui n'est pas sans faire parfois penser à Game of Thrones !

J'ai été séduite par l'écriture, entraînée et me suis rapidement attachée aux personnages. Takeo bien sûr, qui grandit et apprend énormément dans ce premier tome, mais aussi Sire Shigeru, ce sage d'à peine 30 ans, ou encore la belle et toute jeune Kaede.

Bref, un véritable coup de coeur, j'ai commencé le 2ème tome directement après !
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(...) Il s'agissait d'une relecture: j'avais lu les 2 1ers tomes de cette série lors de leur sortie, avant de la mettre de côté le temps que tous les tomes paraissent: lorsque j'avais voulu lire le tome 3, j'étais perdue, trop de temps avait passé entre sa sortie et celle du tome 2. Cette fois, j'espère bien lire la série en entier!

Pour ce qui est de trame de l'histoire, mon souvenir de ce livre était beaucoup plus précis que ce à quoi je m'attendais, ce qui fait que je n'ai pas été surprise par ma lecture autant que j'aurais aimé l'être. On suit le jeune Takeo dans son éducation, le développement de ses dons et l'évolution de sa relation avec sa famille d'adoption. En parallèle, certains chapitres sont consacrés à Kaede, le personnage féminin principal, otage depuis l'enfance dans un clan ennemi, qui connaît également quelques péripéties.

Sur la forme, j'avoue que j'espérais mieux. le texte m'a semblé moins touffu que dans mon souvenir. Il y avait certaines facilités et l'éducation de Takeo semblait un peu trop rapide. A ma première lecture, j'avais eu un gros crush pour sire Shigeru, cette fois il m'a paru manquer un peu d'approfondissement. Ce qui s'explique par le fait que le personnage est tout en retenue, probablement ce qui m'avait séduite la 1e fois ^^ J'ai bien apprécié Kaede, par contre, j'ai trouvé que l'aspect condition des femmes dans ce Japon féodal imaginaire était bien traité. Certains autres personnages m'ont exaspérée, en particulier tout ce qui touche à la Tribu et à ses membres. Je n'entre pas dans les détails pour ne pas vous spoiler.

La plume est agréable, c'est fluide et assez addictif. Les pages se tournent facilement et on est pressé de savoir ce qui va se passer, même quand, comme moi, on sais déjà ce qui va arriver. Même si j'ai revu mon opinion sur ce livre légèrement à la baisse, du fait que le format était plus jeunesse que dans mon souvenir, le Silence du Rossignol reste une très bonne lecture, que j'ai dévorée très vite.

Une série à découvrir! 🙂
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