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3,6

sur 690 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman ennuyeux pourtant basé sur un sujet très délicat qu'est l'impuissance chez l'homme!
Hemingway n'a pas réussi à me transporter dans cette histoire, j'avais pourtant bien apprécié "Le vieil homme et la mer" mais je n'ai pas retrouvé cette même intensité et passion dans "Le soleil se lève aussi"...
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Hemingway est très considéré. le mâle, l'écriture brute, l'aventure... Ok, peut-être a-t-il inspiré ou été le phare de beaucoup d'écrivains en manque de tous ces côtés.
Je trouve que sur le plan littéraire, c'est pauvre, bien d'autres ont été finalement nettement plus loin. Plus cru, plus dur, plus sexuel, plus aventureux, plus tout, oui.
Donc hormis sur sa position historique je ne vois plus quelque chose d'extraordinaire à Hemingway, pour ce texte-ci en l'occurrence. Bref, pas du tout indispensable, pas très intéressant. de plus, comme il donne la part belle à la corrida, j'ai d'autant moins envie de le valoriser.
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Ayant lu récemment « Paris est une fête », qui témoigne de la vie parisienne d'Ernest Hemingway et de ses amis dans les années 20, j'ai ouvert « le soleil se lève aussi », première grande oeuvre de l'auteur, et largement écrite à Paris à la même époque.

Je ne cache pas une certaine déception. Comme dans la réalité, les personnages du roman, accablés par leur passé, noient leur mal de vivre dans l'alcool et les discussions interminables, ce qui ne favorise pas la richesse de leurs aventures ; les bouteilles de whisky, vin rouge, anis se succèdent, dans une ambiance morne.

Un moment plus animé cependant, celui de la grande fiesta San Fermin de Pampelune, où la corrida est précédée par la redoutable course des taureaux dans les rues de la ville. Enfin, là, il se passe quelque chose.

Il y a aussi, tout à la fin, une belle description de Saint Sébastien.

Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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J'ai du mal à comprendre ce qu'on peut bien trouver d'intéressant chez Hemingway. J'ai trouvé "Le soleil se lève aussi" pénible à lire, si pénible qu'au bout de 150 pages je lisais en pensant à tout le mal que j'allais en dire dans cette critique, si bien que je ne lisais plus vraiment.
L'auteur semble vouloir nous infliger sa souffrance en ne mettant que le strict minimum dans ce roman. Ce fut pour moi un tel supplice que j'en venais à regarder à chaque début de chapitre le nombre de pages restantes pour arriver au suivant.

Pour parodier sont "fameux" style je dirais que les descriptions sont absentes et les ellipses nombreuses et le vocabulaire très simple. On se retrouve souvent à chercher où se déroule l'action tant il y a peut d'élément pour l'indiquer et tant les ellipses sont nombreuses et parfois (très souvent) à peine visible. ça rend l'histoire confuse et j'ai du regarder sur internet pour être sur d'avoir bien compris de quoi il s'agissait ( coup de théâtre : le côté "homme marqué par la guerre" m'a vraiment échappé). Les mauvaises langues diront que je suis trop bête pour comprendre un récit dans lequel on ne me prend pas par la main.

J'ai trouvé ça vide, je n'ai ressenti aucune émotion esthétique. S'il fait chaud, alors on peut lire "il fait chaud", si la fille est jolie ce sera pareil, si l'on se trouve à telle rue, il nous indiquera le nom de celle-ci. le drame c'est que tout cela est fort inutile, s'il fait chaud pourquoi donc ne pas nous le faire ressentir ? Lorsque l'auteur parle de Paris, j'aimerai bien qu'il nous montre qu'on est à Paris, pas simplement en nous faisant du "name-dropping" de rue (pardon pour l'anglicisme) mais en nous montrant quelque chose de singulier, sinon ça pourrait se passer à Londres, Berlin ou New York. Et je ne parle pas de ces horribles "et" qui donnent vraiment cette impression que l'auteur essaye vainement de se donner un style pour se donner un style. Sans intérêt donc.

Finalement, la seule chose qui sauve ce livre ce sont les dialogues puisqu'ils font taire le style d'Hemingway pour laisser les personnages s'exprimés et ça fait du bien.

Je crois que le pompon, c'est ceux qui vous venir nous dire qu'il écrit avec un style "rigoureux" digne d'un "procès verbal" (par exemple le Larousse nous dit : " Il ne dit donc pas « revolver », mais « Smith and Wesson 32 », pas « avion », mais « Junker 88 »", ce qui nous fait bien rire après avoir lu "Le soleil se lève aussi" puisqu'on ne retrouve absolument pas cette fameuse "précision" dont il est question) pour justifier la pauvreté linguistique de son roman.

À éviter absolument.

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Mon premier contact avec Hemingway est difficile. Je n'ai pas aimé ce roman, son premier. Je n'ai pas aimé les personnages, qui m'ont semblé sans saveur et interchangeables. A la fin, je ne savais plus qui était Mike et qui était Bill, je les confondais. Je me suis profondément ennuyé en lisant ce roman, même si j'ai fait l'effort d'aller jusqu'au bout. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose.
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Je n'ai pas aimé ce livre et pourtant j'avais lu, il y a quelques temps "Le vieil homme et la mer", je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers de ce livre.
Je l'ai même trouvé à certains moments très lourd.
Pourtant, le résumé donnait envie quand je l'ai acheté : le Paris des années 20 semblait relativement intéressant mais rien, aucun ressenti.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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Dans le Paris des années 20, Jake Barnes est journaliste et mène une vie de patachon en compagnie de divers compagnons de beuverie, écrivains en veine ou en panne de succès, et Brett, une jeune femme délurée et séduisante qui collectionne les amants. Toute l'équipe se retrouve au pays basque pour assister à des corridas et à la célèbre fête de Saint Firmin.

Voilà en deux phrases résumée l'intrigue de ce roman, portrait d'une génération perdue qui porte encore les stigmates de la Première Guerre mondiale. On s'alcoolise à outrance, et ça recommence dès le lendemain matin, on prend des taxis pour aller dans des bars où jouent des musiciens noirs, on discute, on s'invective, on applaudit le torero… le lecteur, lui, se demande comment les personnages parviennent à tenir un tel rythme et attend vainement le drame, le moment où, enfin, l'histoire va basculer. Et rien ne se produit, on continue de boire, d'aimer, de quitter. Ce roman a le mérite de ressusciter le Paris de l'entre-deux guerres et l'Espagne des corridas, donnant l'occasion à Hemingway de laisser parler sa passion pour la tauromachie, mais sa construction très linéaire le rend longuet et peu attirant pour un lecteur contemporain, d'autant plus qu'il est desservi par une traduction vieillotte, notamment dans les dialogues. Relisons plutôt le vieil homme et la mer !

Roman lu dans le cadre des 68 premières fois

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Je dois avouer que j'ai été assez déçue par ce livre..
Je m'attendais à un truc beaucoup plus centré sur l'aspect vie à Paris d'écrivains Américains, et c'est à peine le cas (probablement plus dans A Moveable Feast, je verrais), parce que je n'avais qu'à moitié lu la 4e de couv' pour éviter de me spoiler.
Ce livre est malgré tout intéressant pour l'aspect "vie dans les années 20 d'Américains expatriés en Europe" (où on imagine assez facilement que Hemingway s'identifie beaucoup à Jake Barnes) (...)
Lien : http://listesratures.over-bl..
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Malheureusement, je ne suis pas très sensible à la plume d'Hemingway. Ce que je retiens, ce sont les soirées de beuverie, les tromperies, un style de vie un peu trop décontracté. A notre époque, les relations des personnages entre eux m'énervent. Au siècle dernier, peut-être était-ce un art de vivre après la guerre ?
Après un début prometteur, je me suis vite lassée.
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Je fuis les romans d'Ernest Hemingway depuis le collège où l'on nous a fait lire le vieil homme et la mer. Si pour certains ce roman est une claque, pour moi ce roman fut sans doute un de mes pires souvenirs de lecture. Je me souviens l'avoir lu avec souffrance - la même souffrance que Stendhal me fit ressentir quelques années plus tard avec le Rouge et le Noir.

Et voilà, le soleil se lève aussi ne m'aura pas réconforté avec Ernest, auteur d'une époque mais pas de la mienne. L'histoire avait bien commencé : Jake, journaliste timide, américain expatrié en France, sort beaucoup le soir à la rencontre d'autres proches expatriés dont Brett - ou lady Ashley - son amour déçu. Avec un de ses amis, ils décident de partir en voyage en Espagne où ils vont retrouver certains de leurs amis…

du début à la fin, on attend que quelque chose se passe mais seule l'ivresse et le vide interviennent dans la vie des protagonistes. Un roman du vide, de l'ennui, de l'opulence toute relative de cette bande d'expatriés. du coup, j'ai l'impression de passer à côté de ce qu'a voulu décrire et écrire Ernest Hemingway, un auteur américain pourtant incontournable.
Lien : https://inthestartingblocks...
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