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sur 8913 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ernest Hemingway - le Vieil Homme et la Mer - 1952 : On prête souvent aux génies des intentions qu'ils n'ont pas. Ainsi sur la fin de sa vie quand Picasso traçait un trait sur une toile, tout le monde y voyait l'expression d'une interrogation sur l'au-delà ou une matérialisation de la frontière entre la vie et la mort. L'artiste lui n'y voyait qu'un trait sur une toile et surtout une façon de faire facilement des liquidités en profitant d'un nom devenu au fil des années une véritable mine d'or. C'est un peu la même chose ici, tous les sens ont été donnés à ce livre mais l'allégorie de l'homme face à son destin est l'interprétation la plus souvent reprise par tous ceux qui l'ont commenté. Pourtant de l'avis même d'Hemingway ce n'était qu'un livre sur la pêche et le vieil homme un des compagnons qui l'accompagnaient sur les flots pour vivre cette passion remontant à son adolescence. Evidemment comme il s'agissait de son dernier livre il était facile d'interpréter psychologiquement le combat du pécheur contre les requins et de prétendre que cet engagement homérique avec la mer portait en lui les fruits d'une défaite contre le temps qui passe. L'homme au crépuscule de sa vie prenait enfin sa proie la plus formidable mais faute d'avoir encore les forces de sa jeunesse, il devait l'abandonner non sans combattre aux prédateurs qui peuplaient les grands fonds marins. le vieil homme ne sombrait pas dans le désespoir mais il se résiliait avec fatalisme au sort commun à tous les êtres humains. Car cette vie il faut bien le dire est faite de grands bonheurs certes mais elle est surtout pourvoyeuse de chagrin et de terribles déceptions. "Le vieil homme et la mer" est un chef d'oeuvre erratique qui démontre encore une fois qu'il suffit d'un personnage et de quelques pages habitées pour marquer durablement les lecteurs. En ces temps de surenchère on remplace souvent la qualité par la quantité. Noircir des centaines de feuillets correspond au cahier des charges boursouflé d'une époque déboussolé par l'immensité de l'offre littéraire. Ne voit-on pas des personnes posséder plus de trente mille livres dans leur lecteur numérique. Qui peut lire trente milles livre dans sa vie ? La simplicité de ce petit bouquin malgré le drame qu'il relate est réconfortante, sa brièveté le classe parmi ces plaisirs rapides qu'on prend à deux au coin d'une porte cochère, plaisir fugace qu'on garde toute sa vie en mémoire. "Le vieil homme et la mer" est le mémorandum indispensable d'une littérature américaine tellement foisonnante qu'il est difficile d'en sortir les oeuvres prépondérantes. Avec ce livre Hemingway fermait ici le dernier chapitre d'une carrière qui fit de lui un grand écrivain mais surtout un des grands hommes de ce terrible vingtième siècle… bouleversant
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"Le vieil homme et la mer" est l’un de ces courts romans à l’effet durable comme "L’étranger" de Camus où "La faim" de Hamsun ; ce genre de livre qu’aimait lire Kafka. D’ailleurs, il est un livre populaire de grand mérite littéraire qui constitue une œuvre de maturité pour Hemingway et qui englobe la somme expérimentale de l’homme et de l’écrivain. Le roman est rédigé en 1951, et par conséquent sa dernière œuvre majeure, celle qui a convaincu le comité Nobel à lui décerner le prix de l’année 1954. Il s’agit d’un roman sublime, une œuvre achevée et profonde écrite avec une simplicité surprenante dans un style sobre sans artifice qui peut se lire d’un seul trait (il faut avouer qu’il est captivant et passionnant) et qui respecte le concept d’économie en vogue à cette époque littéraire.

Dans ce roman, on poursuit l’aventure d’un pêcheur, qui plus est un vieillard, qui part à la pêche plein d’espoir et d’enthousiasme après une longue série de malchance. (Deux éléments qui pourraient rebuter beaucoup de lecteurs : la pêche, le personnage du vieillard). Le métier de pêcheur a marqué le corps et l’esprit du vieillard. Ce dernier affiche un stoïcisme exemplaire (" Si tu peux, fais que ton âme arrive,/A force de rester studieuse et pensive,/Jusqu'à ce haut degré de stoïque fierté/(…)/Gémir, pleurer, prier est également lâche./Fais énergiquement ta longue et lourde tâche/Dans la voie où le Sort a voulu t'appeler,/Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler." La Mort du loup, Vigny) vis-à-vis l’indifférence de la nature et des hommes (sauf le petit garçon magnanime) et une vision optimiste de la vie (au contraire de son auteur qui, trop pessimiste, a choisi de mettre fin à sa vieillesse malheureuse). Malgré son indigence et les difficultés d’un métier trop épuisant pour son âge, le vieillard cabochard continue avec persévérance son combat tout seul, avec fierté, contre la malchance et les requins opportunistes avec un héroïsme viril impressionnant qui nous rappelle le héros de Montherlant dans "Les Bestiaires", un héroïsme à la Joe Dimaggio (son modèle dans le roman) qui joue en dépit de sa blessure. Le vieil homme a su meubler sa solitude par ses monologues à haute voix. Et chose curieuse, on ne s’ennuie pas le moins du monde en suivant le pêcheur qui parle à lui-même, qui parle aux poissons aussi comme s’ils étaient de véritables personnes. Il admire ce poisson courageux qui combat pour sa vie ; il mérite tout respect au contraire de ces requins.

"Le vieil homme et la mer" est un très beau texte sur la solitude, la vieillesse, l’espoir, la résistance de l’homme et sa relation avec Dieu. Hemingway a traité tous ces thèmes avec économie et simplicité (il se permet même de commencer son roman par la phrase « il était une fois » ; peu importe quand, l’homme est plus important). On considère souvent cette œuvre comme un livre ouvert à plusieurs interprétations comme l’est d’une manière automatique "La ferme des animaux" d’Orwell, ce genre de livres qui sont des allégories politiques. En ce qui me concerne, je n’aimerai pas souiller une œuvre aussi belle, aussi profonde par des interprétations politiques pour la simple raison de donner une profondeur factice au roman sous prétexte qu’il est terre-à-terre ou ennuyeux sans notre recours. L’histoire de ce roman est simple, certes, un vieillard qui veut pêcher un gros poisson, c’est tout, (et qu’est-ce que l’histoire d’Anna Karénine ? une femme mariée qui s’ennuie, qui aime un autre et qui se donne la mort). L’essentiel n’est pas là. C’est le comment, la manière de raconter qui prime. Comment captiver un lecteur avec cette histoire ordinaire si ce n’est avec la force de la narration, le réalisme des répliques du vieillard et son esprit simple et la portée universelle qu’Hemingway lui apporte. Hemingway confirme son statut de grand romancier « pour le style puissant et nouveau par lequel il maîtrise l'art de la narration moderne » (le comité Nobel). Ce roman est un aphorisme.
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Le vieux Santiago a la poisse : voilà des semaines qu'il ne ramène aucun poisson dans sa barque. le Petit, qui l'accompagne partout, doit à présent aider sur un autre bateau, sur ordre de son père. Alors le vieux Santiago part tout seul.
Il ne peut pas rentrer les mains vides, pas une nouvelle fois, alors il va plus loin que les autres bateaux de pêche pour tendre ses lignes. Et cette fois-ci est la bonne : le plus grand espadon du monde vient de s'enferrer sur ses hameçons. Mais ramener une bête comme celle-là est une lutte de longue haleine.


A chaque fois que je lis "Le vieil homme et la mer", je me dis "ce coup-ci, c'est le bon, il n'y aura pas de requin". Quand le premier parait et qu'il se prend un coup de harpon, j'espère encore que les autres n'attaqueront pas. Quand Santiago se débarrasse des deux suivants, perdant toutes ses armes… Mais non, ça ne finit jamais et ce foutu espadon, si fier et noble, ce frère battu à la loyale et haute lutte, fini toujours dévoré par les charognards jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien que la tête et les arrêtes.
Ce que j'aime ce livre d'Ernest Hemingway !! le combat du vieux pêcheur ne se fait pas successivement contre un espadon puis des requins, mais contre la vie, la malchance, le sort. La lutte avec le bel espadon est pleine de noblesse, invitant Santiago à déployer toutes ses forces et à profiter de toute son expérience de pêcheur, à se dépasser. Celui avec les prédateurs est sans issue, on le sait dès le départ. Santiago n'a aucune chance de venir à bout des prédateurs, mais il luttera jusqu'au bout, pour "son frère l'espadon", parce qu'il est ce qu'il est.
Le personnage de Santiago tient du héro tragique, qui transcende la malchance et l'acharnement au travers de son acception digne et humble à la fois de son sort. Il me fait penser à toutes ces vieilles gens, qui marchent le front haut, qui n'ont presque plus rien et à qui on pique le peu qu'ils ont encore. le livre est magnifique et le personnage magistral. A lire et relire, puis à relire encore une fois… Vas-t'y savoir, gamin, si la prochaine fois, il n'y avait pas de requin…
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On s'en fout mais je le dis quand même, ce livre est MON livre. LE livre. Celui qui m'aura rendu amoureux. Amoureux de lire. Amoureux des mots. Amoureux des gens, de leur histoire. Un livre qui m'aura initié malgré lui, probablement, à la tolérance, à l'acceptation d'autrui, de ses souhaites, de ses aspirations, de son destin même peut-être.

Ce livre n'est pas un guide, il est le déclencheur.Quand, à 8 ans, je le lus pour la première fois, ma vie bascula, mon esprit chavira. Mon cerveau fit émerger une partie jusque là enfouie…. la curiosité, insatiable, inextinguible, inexpugnable et autres adjectifs à quatre syllabes.

Bref, ce livre, ce chef d'oeuvre, l'histoire d'un homme, un vieil homme même, et de sa vie, la mer.

« Il regarda la mer et sut comme il était seul. Mais il distinguait les prismes de l'eau sombre et profonde, et la ligne qui le tirait vers l'avant, et l'étrange ondulation du calme. Les nuages s'accumulaient maintenant sous le souffle de l'alizé, et quand il regarda droit devant il aperçut un vol de canards sauvages comme découpés contre le ciel et l'eau, puis s'effaçant, puis nets à nouveau et il sut qu'aucun homme n'était jamais seul sur la mer.«

Un combat, avec un poisson, un gigantesque espadon.

« Si tu n'es pas fatigué, le poisson, dit-il fort, tu ne dois pas être ordinaire. »

Un combat cruel, une lutte respectueuse et humble : »Poisson, dit-il, je t'aime et je te respecte beaucoup. Mais je t'aurai tué avant que ce jour finisse«

Je ne peux pas en dire plus. Je vous laisse découvrir par vous-mêmes les extraits suivants :

« Il vit d'abord une ombre très sombre qui prit si longtemps pour passer sous son bateau qu'il ne put en croire la longueur.

– Non, dit-il. Il ne peut pas être gros comme ça ?
Mais il était aussi gros que ça et lorsqu'à la finn du cercle il émergea à la surface à même pas trente mètres du bateau, il vit sa queue sortir de l'eau. Elle était plus haute qu'une grande lame de faux, et d'un bleu lavande au-dessus du bleu sombre de l'eau. Elle le suivait pendant qu'il nageait juste sous la surface et le vieil homme distinguait maintenant son énorme
volume, et les rayures mauves qui le zébraient. Il avait replié son épine dorsale, mais les nageoires pectorales étaient largement déployées. »

et la fin du combat :

« Alors le poisson eut un soubresaut de vie, avec la mort en lui, et s'éleva haut sur la mer, déployant toute son immense longueur, sa puissance massive et sa beauté. Il sembla suspendu en l'air au-dessus du vieil homme dans son canot. Puis il retomba dans la mer dans un écrasement qui renvoya son écume sur le vieux et remplit son canot. »

et ben non, le combat ne fait que commencer, éternel recommencement :

« Ils naviguaient bien, et le vieil homme laissait tremper ses mains dans l'eau salée et essayait de garder la tête claire. Il y avait de hauts cumulus, et assez de cirrus au-dessus d'eux pour qu'il sache que la brise durerait toute la nuit. Et tout le temps le vieil homme regardait le poisson, pour être sûr que c'était vrai. C'était une heure avant que le premier requin les attaque. »

Monsieur Hemingway, merci.

Finem Spicere,

Monsieur Touki.
Lien : http://monsieurtouki.wordpre..
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Dans un premier temps, on peut se dire que tout un livre sur une partie de pêche en mer - quand cette activité vous laisse de marbre... ça peut lasser.
Mais, dans un second, en y réfléchissant un peu, on se dit que si le livre a obtenu le prix Pulitzer, ce n'est certainement pas dû à la présence d'une majorité de pêcheurs dans le jury.
Il doit y avoir autre chose...

Et comment, qu'il y a autre chose !
Il y a ce vieil homme, son entêtement, son endurance, son attachement à la mer (la compagne de toute une vie), son respect pour ce magnifique espadon contre qui il livrera son plus noble combat ; son humilité et sa fierté, aussi. Puis ses regrets et, enfin...
Enfin ?... lisez-le, vous verrez bien !
Je ne vais pas tout vous dire, non plus. Ce serait dommage, car ce livre vaut vraiment d'être lu.

Ah ! Et j'avais oublié un détail... ce prix Pulitzer... c'était en 1953.
Quand je vous dis que c'était une grande année !
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Le vieil homme et la mer.
Comment ne pas aimer ! D'abord, j'aime la mer et l'ambiance de l'homme livré à lui-même, face aux éléments. A cela s'ajoute l'humain. Une bonne prise qui ne pourra pas soigner sa vanité, ni le porter au rang des pêcheurs de renommée. Mais pour le vieil homme, un sacre. Une gloire miraculeuse que personne jamais ne soupçonnera. Ce livre, c'est une prouesse littéraire. Pour Ernest Hemingway c'est juste la plume qui court sur le papier. C'est une pure merveille que ce livre et je ne peux rester muette. Même si l'encre a déjà coulé, il faut jeter l'ancre à nouveau pour que du ciel lui tombe encore une étoile.
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Un livre lu à l'adolescence et qui m'a marqué - lors de mon inscription à Babelio, je l'ai intégré d'office à ma sélection de livres pour une île déserte.
Plusieurs décennies plus tard, je viens de le relire et le charme opère toujours !

J'aime la ténacité et le courage de ce vieil homme ainsi la dignité qu'il garde alors que son combat titanesque ne débouche sur aucun avantage.
J. 'ai aimé la connivence entre le pécheur et le jeune, ils ont une vraie complicité

Et quelle économie de moyens dans ce court récit, on ne connaît quasi rien de la vie du gamin, très peu du vieux ; les dialogues sont vrais, et malgré cette simplicité, la tension reste palpable jusqu'à la fin

Un superbe récit épique !
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"Now is no time to think of what you do not have. Think of what you can do with what there is."

Je le relis de temps en temps. Par plaisir...

"Le vieil homme et la mer" est une vague sur l'océan calme, une plume d'oiseau tombée du haut, une dune de sable qui glisse doucement dans le désert aride.
"Le vieil homme et la mer" est un rêve, volatile et insaisissable, comme la vague, la plume ou la dune...
Une lettre d'adieu d'Hemingway, devenue immortelle avant sa mort.

Cette courte nouvelle est un manuel d'humanité, une philosophie de la relation homme-nature, mais aussi un diamant qui résiste au temps qui passe, et qui creuse les entailles dans nos coeurs de glace, qui en polit les bords et lisse les surfaces, pour, peut-être, les transformer aussi en oeuvres d'art....

Il n'est pas difficile de comprendre l'histoire d'Hemingway, mais en observant le monde, il est peut-être moins aisé d'en tirer une leçon.
En ce qui me concerne, j'envie de vous dire que vous ne trouverez pas un miroir plus lisse et plus droit...
... et je dis merci pour les livres qui ont la profondeur et l'atmosphère unique comme "Le vieil homme et la mer".
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Ce dernier livre publié du vivant de l'auteur raconte la sortie en mer d'un vieux pêcheur qui réussit à attraper un poisson gigantesque, gros comme deux fois son embarcation. Je n'en dirais pas plus pour ne pas divulgacher l'histoire aux peu de personnes qui ne l'ont pas lu.

En 2017, Gallimard propose une nouvelle traduction de Philippe Jaworski, sensée être plus fidèle à l'original que celle de Jean Dutourd.
Quand Dutourd traduit : "Tout en lui était vieux, sauf son regard, qui était gai et brave, et qui avait la couleur de la mer.", Jaworski propose : "Tout en lui était vieux à l'exception de ses yeux qui avaient la couleur de la mer et qui étaient joyeux et invaincus."
Cette nouvelle traduction pourra inviter certains à relire ce conte héroïque. Pour ma part, la version Dutourd m'est apparue intemporelle et la dramaturgie bien rendue.

Un texte de 1952 qui a su traverser les décennies.
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C'est le livre qui lui accorda le prix Nobel de littérature en 1954. C'est une histoire homérique crue, brute et ramassée jusqu'à n'être plus qu'un muscle sec et noueux. C'est l'histoire simple du « Struggle for life » de nos cousins anglo-saxons. Dans un style sobre, à peine nerveux, limpide et direct, Hemingway atteint le sommet de sa puissance d'évocation.

Cette histoire pourrait être une parabole biblique, une leçon de courage, d'humilité face à l'implacable puissance de la nature. Pour moi, c'est cette ode tranquille et ferme de la sagesse qui se repose majestueusement en surplomb de l'humanité et considère sereinement la vie et ses lois immémoriales. Il nous interpelle, c'est comme s'il nous lançait un appel : « Hommes ! Regardez bien ceci. C'est votre vie à vous, qui vous débattez en elle ! Contemplez la beauté et la noblesse de votre combat que vous pourriez croire banal et prosaïque. Sentez tout le caractère sacré qu'il vous impose ! Alors surtout, ne renoncez jamais, quoi qu'il vous en coûte ! »

Voici comment j'interprète cette oeuvre magnifique que le temps n'affadit en aucune façon. On peut assurément y voir une interprétation psychanalytique : le poisson formidable représentant le « ça » qu'il faut maîtriser, l'adversité du monde ; mais si celle-ci est tentante, elle réduit trop la puissance et la beauté de cette histoire et n'en embrasse pas tous les aspects. Si ce récit est si beau et fascinant, c'est parce qu'il parle à plusieurs courants de notre âme à la fois et les fait se joindre secrètement, impérieusement, dans ces replis souterrains que l'art seul sait toucher.
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