quel chant entrouvre soudain sa houle
muette ! quelle baie s'élargit en moi, creusée par
la voix de Morgane !
qu'il est ainsi tant de cheveux de fées dans
la bruyère et sous tant de soleil éclatant un peu
de pluie au coin de mes paupières…
Marée basse du temps ! L'oreiller de l'eau
est doux au voilier qui se penche et le lent ber-
cement des goémons reste lourd des assauts fu-
turs de la mer apaisée.