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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La fin de la terre… le début de quoi ?

C'est l'histoire de la 34ième horde du contrevent composée du Fer, du Pack et des Crocs. Leur but ? de l'extrême aval, remonter, à pied, vers l'extrême amont, contre le vent qui souffle éternellement sur cette planète.

Adapté du génialissime roman éponyme de A. Damasio, cette BD ne pourra que ravir les adorateurs de l'oeuvre originale. Le pas est difficile à franchir. Doit-on laisser une adaptation détruire les représentations que l'on s'était faites lors de la lecture ? Peut-on prendre le risque d'être déçu et de perdre la magie de l'histoire originale telle qu'elle vit encore dans nos souvenirs ? La réponse ici, est clairement OUI.

Il est entendu que cette BD n'est pas la mise en image du roman. Mais elle n'en trahit ni l'esprit ni même presque la lettre. Damasio dit lui-même qu'on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison. Trahison réussie.

Les graphiques sont magnifiques. Les vents sont bien retranscrits. Les personnages sont vivants et la souffrance, la fatigue le désespoir ou la détermination se lisent sur les visages. (Même si j'avoue un petit regret sur Golgoth que j'aurais préféré plus mastoc, plus lourd, mais moins rond.)

Le texte est fort mais très accessible (on dira moins alambiqué). L'histoire commence. Oui, on ne vous a pas dit. Si la BD fait 80 pages. Elle ne représente que peut-être 80 pages du roman original. Apprêtons-nous à passer les prochaines années à attendre désespérément la suite.

Vous n'avez pas lu ou pas aimé A Damasio ? Qu'importe. Si vous aimez la BD, vous aimerez la horde du contrevent de Eric Henninot.
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Après avoir contré et aimé le roman d'Alain Damasio, il me fallait découvrir l'adaptation en BD de la Horde du Contrevent. J'ai profité d'une LC qui s'attaquait au roman pour me lancer à mon tour dans la lecture des planches d'Eric Henninot. Je remercie ici les Nicola, Doriane, Anne-Sophie, Isabelle, Eric, Sandrine, Petite Bichette, Catherine, Chrystèle, Yellowsub de m'avoir accepté dans leur Pack accompagné de mes BDs.

La question primordiale est de savoir si on peut adapter l'oeuvre magistrale d'Alain Damasio sans la trahir. La réponse se trouve dans la préface que le romancier donne lui-même en introduction au tome 1 de cette Horde devenue graphique : «Pour qu'une idée de roman prenne un sens sur une planche, il faut qu'elle devienne une idée de bande dessinée, et qu'elle ne doive plus rien au roman qui l'a inspirée mais tout à la découpe de la planche, au parcours de l'oeil, à la respiration secrète du caniveau entre les cases, tout à l'art du mouvement immobile qu'impulsent le crayon et la composition du dessinateur. La trahison n'est jamais un problème en adaptation : c'est même un prérequis. Chez les meilleurs comme Éric (Henninot) ça devient un art. »

Et c'est vrai que ses dessins sont d'une précision et d'une véracité exceptionnelle. Les bâtiments de la ville d'Aberlaas font honneur au roman, les personnages sont bien dessinés même si nos Hordiers n'ont pas la représentation que je m'en faisais. Si Golgoth est un peu fin et manque de consistance, à l'inverse, Caracole ressemble le mieux à l'individu mystérieux et étrange du roman. Enfin pour ce qui concerne le Vent, et quelle que soit sa force ou sa forme, du plus doux qu'on nomme Zéfirine au plus violent surnommé Furvent, ils sont bien traduits et créent ce fameux mouvement immobile, sans surcharger les planches pour le plus grand bonheur des lecteurs que nous sommes !!!

Pour ce qui est du scénario, la bande dessinée n'a pas à rougir du roman éponyme. Si Eric Henninot fait quelques entorses (et même aussi une certaine fracture) à l'histoire initiale, l'essentiel est préservé. Si trahison il y a, celle-ci n'augure rien de mauvais sur la qualité de ce premier tome. Les aficionados de l'oeuvre principale critiqueront certainement le roman graphique, mais comme l'auteur principal Alain Damasio accepte lui-même cette différence, ils devront faire aussi le même effort d'acquittement voire d'absolution. Si la forme poétique et épique d'Alain est peu présente dans les dialogues d'Éric, ceux-ci retrouvent par contre une clarté et une simplicité qui rend l'histoire plus accessible à tous.

Vous l'avez compris ce premier tome a coché pour moi toutes les cases (sans jeux de mots) que j'attendais de lui. Pour un coup d'essai ce fut un coup de maître. J'attends Maintenant avec impatience ce que nous réserve le tome 2…
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Avec son livre-univers "La Horde du Contrevent", Alain Damasio a transposé une histoire planet opera de Robert Silverberg ("Les Royaumes du mur") à dans un univers planet opera de Serge Brussolo ("La Planète des Ouragans"). Dans sommes dans un monde sans cesse battu par des vents violents, la cité Aberlaas d'Extrême-Aval envoyant à chaque génération un groupe d'hordiers à la découverte de l'Extrême-Amont pour découvrir l'origine du vent... Nous sommes donc autant dans le récit d'exploration que dans la quête philosophique, autant avec des aventuriers à la recherche des sources de Nil par-delà les Montagnes de la Lune, qu'avec des mystiques à la rechercher du sens de la vie et de la signification de l'univers... SF ou Fantasy ? Nous sommes dans le planet opera qui se situe à leurs frontières communes, donc c'est au lecteur de faire son choix en fonction de ses préférences, mais il se gardera d'en tirer des généralités pour l'un ou l'autre genre comme le font certains prescripteurs d'opinion.
La grande force du roman vient moins de son histoire, une fable absurde à placer entre la pensée de Friedrich Nietzsche et celle de Gilles Deleuze, que de sa narration en POVs qui fait la part belle à tout une galerie de personnage s fort bien campés bien que pas spécialement sympathiques (de Golgoth, inflexible, arrogant et vulgaire, à Caracole mystérieux, fantasque et cryptique...). Ils nous emmènent avec eux dans leur univers fantastique et leurs tragédies tant personnelles que collectives grâce à un style postmoderne très travaillé mais assez exigeant... Voire alambiqué, parce qu'on ne va pas se mentir, avec tous ses jeux d'écritures et de lecture Alain Damasio est quand même pas mal dans l'auto-complaisance stylistique (j'en veux pour preuve ici la préface de 4 pages qui nécessite un master en lettres modernes pour être compréhensible). Rappelons qu'il a dû auto-éditer son chef-d'oeuvre parce que les dézingueurs du dimanche bien installés dans leurs fauteuil d'éditeur ont décidé qu'il faisait de la bouillie (comme d'habitude suivez mon regard), mais les mecs qui se regardent écrire qui blacklistent un mec un se regarde écrire, cela aurait été drôle si cela n'avait pas pathétique (ah cette bonne vieille jalousie au yeux vert)...


Mais dans cette adaptation BD, nulle narration multiple ni postmodernisme alambiqué. le dessinateur faisant partie des talentueux héritiers de l'immense Mathieu Lauffay oeuvre ici pour la première fois en solo en rédigeant le scénario, et la genèse fut compliquée avec moult scenarii, départs et dénouement différents, et pas mal de frictions entre Alain Damasio et Eric Henninot... Mais le résultat est là : OMG que c'est beau !!! 80 pages et de planet opera post-apo, ou l'humour de Jack Vance est remplacé par la poésie de Shakespeare !
Dans ce tome 1 intitulé "Le Cosmos est mon campement", c'est après une introduction nous présentant la formation, la jeunesse et le départ des membres de hordiers, que nous découvrons 27 ans plus tard un monde divisé entre nomades et sédentaires, des paysages merveilleux et terribles, une faune et une flore étranges, les différentes formes du vent dont le mortel furvent, et les mystérieux chrones reliquats conceptuels de la Création... Mais surtout la 34e Horde est confrontée à son pire ennemie : elle-même ! En sauvant la villageoise rêveuse Coriolis du furvent, le Prince Pietro Della Rocca s'est gravement blessé, et la Horde est divisée entre ceux qui veulent que la Horde continue sans lui et ceux qui sont prêts à quitter la Horde pour rester avec lui le temps qu'il guérisse... L'intéressé a déjà pris sa décision, mais pour sauver la Horde d'elle-même il doit lui trouver un nouveau coeur et une nouvelle âme... Celui qu'il a choisi sera-t-il à la hauteur de l'immense tâche qui l'attend ? Furvent, ceux qui vont mourir te saluent : To Be Continued !

PS: J'espère qu'Eric Henninot ne sacrifiera pas tout le côté dystopie / politique-fiction du récit d'origine, avec le système des Hordes utilisé comme élément de coercition sociale qui était fort intéressant mais bien difficile à comprendre / particulièrement fumeux...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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♪Vive le vent, vive le vent, vive le vent d'Hiver, de Printemps, d'Été, d'Automne♫

Et oui l'ami, ici, point d'alternative saisonnière.
Tu es né ♫sous leee veeent♪, gros bec ma Céline, tu mourras sous ses coups de boutoir comme l'ont fait tes aînés.

Si les hommes passent, une entité perdure, compacte, soudée, immortelle, la Horde.
Celle du Contrevent, vouée au succès là où les 33 précédentes ont échoué.
Remonter ce zef ancestral à sa source pour enfin l'appréhender, voire le dompter.
Un rêve fou ? Peut-être lâcheront tristement les plus pessimistes et les plus anciens.
Mais un rêve tenace qui vaut la peine que l'on se batte, encore et encore...

J'avoue m'sieur l'juge, de la Horde du Contrevent version roman avec tout plein de vilaines petites lignes sans aucune image, je n'avais fait qu'une bouchée. Petite, la bouchée. Une vague trentaine de minutes, pour être précis, puis un abandon sans retour.
La curiosité est un vilain défaut, dit-on. Pas si sûr au vu de la qualité graphique et scénaristique de cette version à bulles du roman éponyme d'Alain Damasio, véritable petit bijou visuel qui fait du bien par où il passe.

Un monde tempétueux d'une tristesse absolue.
Un môle aux personnalités complémentaires terriblement attachantes - spéciale cacedédi à son leader charismatique, Golgoth, et à son caractère jusqu'au-boutiste aux vertus reminiscentes, Goldorak si tu me lis - devant faire face à deux dangers immuables, un vent à décorner la brume et une capacité vacillante à maintenir cette entente tacite, seule échappatoire au néant qui leur tend ses p'tits bras musclés chaque jour que ce farceur d'Éole fait.

Ce premier tome se dévore plus qu'il ne se lit.
Rejoignez la Horde, l'aventure ne fait que commencer !
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Imaginez une planète balayée continuellement par des vents dont les plus violents ne font pas plus grand cas d'un homme que d'un fétu de paille… Imaginer que trois alternatives se soient présentées alors à l'humanité, survivre terrée, condamnée, tel Sysiphe, à rebâtir inlassablement l'embryon d'une civilisation, se laisser porter par les vents, sujets au moindre de leurs caprices ou contrer les vents, les combattre, trouver leur origine et les dompter. C'est ce dernier destin qu'a choisi le peuple d'Aberlaas cité de l'extrême-aval. Des hordes y sont formées pour affronter dès leur plus jeune âge les vents dans une marche sans retour. C'est l'histoire de la 34ème d'entre elles qui nous est ici narrer.

Alain Damasio est à la science-fiction ce qu'est Jean-Philippe Jaworsky à la fantasy : un auteur exigent, porteur des lettres de noblesse du genre, indubitablement considéré au sommet par la communauté des lecteurs avertis. L'adaptation de ces textes, d'une rare profondeur, est une gageure, d'autres s'y sont cassées les dents… En outre La Horde du contrevent est son Gagner la guerre, entendez par là, son ouvrage culte. Éric Henninot relève non seulement cet immense défi, mais qui plus est avec la manière. L'adaptation comporte son lot de simplification inhérent au support : un seul point de vue ici et délestage de quelques hordiers pour faciliter l'appréhension du groupe… rien de rébarbatif, rien qu'un lecteur de bande dessinée ne puissent comprendre comme des choix éclairés. Première réussite de l'auteur, trouver dans ce premier album, un équilibre parfait entre didactique (l'univers nécessite explication), vie du groupe, destins individuels, entre action, réflexion et émotion. Les planches sont quant à elles simplement magnifiques, les couleurs discrètes mais de bons tons. Les paysages grandioses, que l'auteur n'hésite pas à exposer en mode grand angle, et les vents omniprésents sont parfaitement rendus. Devant nous prends corps la horde, noblesse d'âme du Prince, fantaisie dangereuse de Caracole, détermination sans concession du Golgoth… Les tensions sont nombreuses, la cohésion du groupe devient l'enjeu principal de l'album est par la même Henninot donne vie à des individualités mais à sa somme également, rendant crédible ce désir, toujours renouvelé et entretenu de haute lutte, de réaliser une quête, confiée vingt-sept ans plus tôt à de simples enfants, qui pourrait paraître si vaine après tant d'années. le volume se conclut sur la question de la responsabilité, ultime proposition d'un récit toujours prompt à flirter avec la matière philosophique si chère à Damasio. Henninot restitue un univers poétique et violent, complexe au point de disposer de son propre vocabulaire, nous fait rencontrer et reconnaître des personnalités en nombres, partager leur rivalités, leur complicités et finalement peint magistralement cette nécessaire solidarité, emprunte d'aspérités, seule garante de la survie de la horde. Un grand succès !
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Après avoir tant aimé le roman, c'est un plaisir de se replonger dans le récit fabuleux de la Horde par les images. Il y a quelques différences notoires - une en particulier que je ne dévoilerai pas - mais à part ça on retrouve l'ambiance, les paysages et les caractères des personnages de manière très fidèle, du coup on ne se sent pas dépaysé. Et pourtant, cette version permet de regarder la poursuite de la Horde sous un autre angle de vue, complétant le roman.

A cette adaptation ne manque que la richesse d'écriture de Damasio, époustouflante par moments, mais la qualité est là, et j'ai hâte de voir la suite sortir dans les librairies.
P.S: la préface de Damasio vaut le coup aussi!
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Une histoire que j'ai toujours voulu lire et un projet repoussé faute de temps. Alors quand j'ai entendu parler de cette adaptation en bande dessinée, j'ai décidé d'enfin découvir ce chef d'oeuvre.

Je n'ai pas été déçu ni par l'histoire ni par les magnifiques illustrations.

Nous suivons un groupe d'hommes intronisés vingt sept ans plus tôt pour être les porteurs d'espoir.

Dans un monde ravagé par le vent, où la vie est un combat perpétuel, cette poignée de personnes ont été désignés pour tenter de trouver l'origine de ce vent.

Ils sont la 34e horde et ont souvent pris le relais de leurs parents dont ils n'ont pas de nouvelles...Arriveront-ils au bout de leur quête ?

Un conte philosophique, initiatique sur la place de l'homme dans l'univers, les relations entre les hommes ou encore la question du choix et de la responsabilité.

Une histoire à facette, servie par une très belle écriture et des images qui nous emportent.

Et voilà que je vais être obligée d'acheter le livre afin de connaître la suite de cette formidable épopée humaine.
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Voici une belle référence, un surprenant album.
Je ne connais pas l'oeuvre d'Alain Damasio et p't'être que je la connaîtrais jamais, il me suffira de lire la suite de ces aventuriers là. Je suis passé devant cet album et j'ai remarqué un mot des bibliothécaires : "coup de coeur", j'ai suivi et je ne regrette pas. C'est un coup de coeur.
Ils en ont marre du vent qui détruit tout, reconstruire, reconstruire tel est leur leitmotiv, jusqu'au bout du bout de leurs nerfs. les jeunots savent que si les anciens ne réussissent pas ce sera à leur tour d'aller voir chercher et trouver l'Extrême-Amont qui, pour certains sera l'Exrême Onction. L'Extrême-Amont c'est leur havre, leur but, leur délivrance c'est sûr, leur avenir en rose ou bleu, c'est selon. le vent c'est l'ennemi, à abattre, à coucher, à contraindre...
Les minots ont grandi, la relève est prête! On choisit les meilleurs, non pas les plus balèzes, non, ceux qui sont les plus aptes à être disciplinés, groupés, comme les mousquetaires, tous pour le groupe.
Alors on nomme des hordière, hordier, des crocs, des ailiers., scribes et troubadour.
Mais qu'est-ce direz-vous ? Une équipe de rugby, la tortue romaine, une armée irlandaise ? Presque c'est l'abnégation.
Réussiront-ils ?
L'album est magnifique (oui je me répète, c'est pour ne pas oublier!), le dessin sublime et sublimé par des couleurs limpides, chaudes quand il faut, froides quand c'est nécessaire. Dessiner des personnages et conserver leurs traits tout au long d'un premier album n'est pas simple, les faire vieillir est une prouesse, prouesse que réussit, sans faille Eric Henninot (chapeau bas, M'sieur Henninot !)
Il faut admirer ces pages sans dialogue, le seul dessin déterminant l'action. L'album n'est pas bavard, l'auteur fait dans l'utile et l'essentiel. Rien de trop que du bon, du bien fait. Un petit bijou.
Comme je marche au rythme de la médiathèque, j'attends la suite avec la patience nécessaire.
A lire sans faute.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Raconter le vent sur plus de 500 pages, l'insuffler à chaque instant dans l'esprit du lecteur, c'était déjà pas facile. Mais le dessiner, donner à voir ses bourrasques et ses tourbillons, crayonner sa vitesse, sa puissance impalpable, ça tient du véritable exploit !

Après Alain Damasio qui m'avait enchanté il y a quelques mois avec son roman culte (peut-être ma pépite de 2017, pour tout vous avouer...), c'est cette fois Eric Henninot qui s'y colle, et son adaptation BD est particulièrement réussie, aussi étourdissante qu'espéré ! Maman, Papa, père Noël, merci beaucoup !
Quel plaisir de retrouver Golgoth, Sov, Pietro, Caracole, de mettre un visage sur chaque membre de la 34ème Horde, de visualiser ces fameux chrones et ces mystèrieuses méduses flottantes, et bien sûr d'admirer les paysages grandioses et désolés de ce monde hostile, à nul autre pareil !
Les planches sont superbes, et le scénario reste fidèle à celui du roman, en s'en démarquant toutefois de manière subtile et intelligente.
Outre ce magnifique tour de force graphique, le texte n'est heureusement pas en reste : il ne se limite pas aux traditionnelles onomatopées hurlantes mais restitue soigneusement la poésie et la profondeur du roman.

L'exercice était périlleux, et il risque de déconcerter un peu ceux qui plongent pour la première fois dans cet univers singulier (peut-être une présentation un peu plus approfondie des personnages aurait-elle été la bienvenue ?) mais croyez-moi, ces néophytes ne le resteront pas longtemps ! Ils seront forcément tôt ou tard balayés, emportés par le blast comme je l'ai été, et impatients de connaître la suite de cette aventure !
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Comment donner un visage aux protagonistes ?comment rendre l'environnement ? Comment évoquer le vent? Toutes ses questions en apprenant la sortie en BD d'un de mes lires préférés, une seule solution, aller voir de visu l'ouvrage en question.
Dès la couverture la puissance est là, celle du récit. L'envie de reprendre la lecture du livre me saisie et en même temps le dessin me rassasie. Relire le livre pour retrouver la magie de la "langue"des hordiers , c'est là, le seul "manque" si manque il doit y avoir. Cela aurait rendu mal aisé la lecture de la BD et touché ainsi moins de lecteur, mais quelques "mots" aurait permis de titiller agréablement mes souvenirs .
La plongée dans l'univers de DAMASIO est immersive, et devrait donner envie aux lecteurs de découvrir l'original, c'est en tous les cas ce que je leur souhaite. La préface de DAMASIO devait convaincre les plus réticents aux adaptations en BD de se lancer dans l'aventure. J'attends avec impatiente les volumes à venir.

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