Plus immortelle que moi

J'ai découvert l'auteure Sophie Henrionnet avec ce court roman aux multiples avis positifs.
Nous y rencontrons Mathilde une femme de quarante ans, qui se trouve enfermée dans un institut de repos.
Ecrit à la première personne ce livre a la forme d'un journal intime.
A l'intérieur elle se livre sur ses états d'âme, sur les souvenirs de son enfance, son travail. Mais aussi ses relations avec les membres de sa famille. Elle nous fait part en toute franchise sur sa vie passé et sa vie actuelle dans l'institut.
De nombreuses révélations vont apparaître. Elles vont nous aider à répondre à ces questions : Que lui est-il arrivé ? Pourquoi a-t-elle perdu pieds ? Pourquoi Mathilde se trouve enfermée dans un institut de repos ?
Une chose est sûre, en elle se cache un profond mal être.
C'est un roman introspectif avec une écriture simple où les sentiments sont bien décrit. Il se lit très rapidement avec intérêt, dommage que la fin ne m'ait pas surprise.

Je découvre l'auteur sous un nouvel angle j'avais beaucoup aimé ses autres livres mais qui dont les sujets sont beaucoup plus drôles et légers.

Ici les thèmes abordés sont radicalement différents et notre protagoniste Mathilde se trouve dans "un institut de repos", nous allons donc suivre ces introspections concernant sa vie et petit à petit nous allons comprendre ce qu'elle fait là, qu'a-t-il pu se passer dans sa vie personnelle ou autre?

Ici le récit est sus forme de journal ou chaque jour débute par le lieu "Les Airelles" puis la date, petit à petit nous découvrons la relation de Mathilde avec son mari, son fils mais également la relation avec son frère. Les pages se tournent rapidement car on a envie de comprendre les raisons qui font que Mathilde se trouve dans cet endroit, cependant pour moi le point faible du récit se trouve dans le faible nombre de pages du livre ce qui fait pour moi que l'on reste trop en surface des personnages et notamment de celui de Mathilde.

Malgré les sujets difficiles évoqués il y a également de petites touches d'humour de temps à autre.

Mathilde se retrouve dans un institut de repos. Comment cette femme qui a mari et enfant, un emploi dans une pharmacie, des amies, une vie assez monotone mais qui s'en satisfait a pu en arriver là ?

Poussée par sa psy, c'est dans les pages de son journal que nous découvrons sa vie et le détonateur qui a tout déclenché. Cet homme venu à la pharmacie, qui lui a frôlé la main et pour elle se fut une "révélation". Elle, la personne qui pense à tout, aux anniversaire, ..., se sent négligeable. Et pour cause, quand elle efface son anniversaire du calendrier personne ne pense à lui souhaiter, même pas son mari et son fils.
S'ensuit une descentes aux enfers mais qu'elle ne vit pas en tant que telle. Nous découvrons au fil de notre lecture ce qui a vraiment conduit à son pétage de plomb. La vérité est bien plus enfoui qu'on ne le pense au début du récit.

Une lecture qui s'obscurcit vers le milieu de l'histoire où vraiment nous entrons dans le vif de l'histoire. C'est un peu dommage que cela n'arrive pas avant car c'est un peu long, mais une fois ce cap passé j'ai lu avec plus d'intérêt cette intrigue.

Parce qu'elle n'arrive pas à s'exprimer pleinement, Mathilde débute, le premier octobre de son séjour en maison de repos, un journal. Dans ce journal, qui est destiné à sa thérapeute, elle remonte le cours des évènements qui l'ont menée dans ce lieu, le lecteur sur ses pas.

A travers le récit de Mathilde, qui nous raconte dans le même temps son quotidien doux-amer en maison de repos, l'on découvre celui d'une femme qui, derrière un humour de façade, palpable dans les premières pages, cache un profond mal-être, de plus en plus prégnant et de plus en plus perceptible avec l'explication des traumatismes vécus peu de temps auparavant. La quadragénaire, pharmacienne de son état, ausculte ses comportements, pénètre dans ses non-dits fondateurs pour mieux les mettre à jour, s'explique sous toutes les coutures, se met totalement à nu, dans toute sa fragilité, analyse ses difficultés à trouver sa place en tant que femme, qu'épouse, que mère, que soeur… pour en arriver aux révélations de ce qui l'a poussée, un jour, à partir en laissant tout derrière elle avec une certaine Daphné. Révélations qui n'en ont, malheureusement, pas été pour moi, qui ai assez vite compris où nous mènerait le journal de Mathilde – les indices sont en effet nombreux pour comprendre la chute, ici une petite glissade sans gravité, et sans surprise.

Récit qui ne m'a donc pas vraiment surprise ni tenue en grand intérêt, Plus immortelle que moi a l'avantage de se lire facilement et rapidement, et de raconter, avec beaucoup de justesse, l'explosion en vol, somme toute ordinaire, d'une femme à qui tout paraissait réussir et convenir. Même si cette rencontre avec la plume de Sophie Henrionnet n'a pas été une franche réussite, je remercie les éditions du Rocher et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : http://lartetletreblog.com/2..

J'aime beaucoup l'écriture de Sophie Henrionnet et je me suis plongée dans son nouveau roman avec joie. J'ai retrouvé son ton un peu acide, sa façon très personnelle d'évoquer les failles familiales. Hélas, j'ai rapidement découvert la fin, qui est tout de même une grande partie de l'intérêt de l'histoire.

Mathilde est coincée entre 4 murs, Mathilde a de drôles de voisins (Véronique, Armand, Bernardo, le muet) Mathilde est hospitalisée en psychiatrie sous contrainte au sein de l'établissement "Les airelles".
Mathilde est une personne banale, qui travaille dans une pharmacie. Elle vient de fêter ou plutôt de "non fêter" ses 40 ans, car à part ses vieilles et fidèles copines, Lara et Sido, ni son mari, Simon, ni son fils, Ruben, de 15 ans, ni ses collègues n'y ont prêté attention. Dans un sens, ça l'arrange, Mathilde : elle ne veut pas entrer dans ses 40 ans et de l'autre, ça l'énerve : merde, quoi, on m'oublie ...
Dans le cadre de son hospitalisation, la psychiatre qui la suit, Dorine, l'invite à noter ses pensées sur des carnets, des souvenirs, ce qui remonte à sa mémoire. Mathilde se lance et part de ce jour de ses 40 ans, où elle a croisé le regard d'un homme, décidé de quitter son mari (histoire de faire le point) et d'aller vivre dans l'appartement de sa tante, Françoise, psychiatre. Et c'est ainsi qu'elle va rencontrer Daphné et partir avec elle dans un road trip jusqu'à Biarritz dans un hôtel de luxe . Ces carnets raconte aussi le quotidien de l'institution, sa famille, ses parents, son frère avec lequel il y a 1 an de différence, Charly, le lumineux, celui qui a coché toutes les bonnes cases sympathie, beauté, élégance, gentillesse, alors que Mathilde est fureur contenue et tremblements.
C'est un livre à rebours, drôle et triste comme on pourrait effectivement en écrire un pour nous aider à comprendre les traumatismes, les raisons qui font qu'un jour tout s'effondre, la mer qui creuse la falaise qui finit par s'effondrer. Il y a beaucoup d'amour dans ce livre, même dans une hospitalisation sous contrainte, il y a de l'amour quand il faut protéger ceux qu'on aime contre eux même et leur permettre le temps de se soigner. Un livre "bonne surprise" pour ma part peut être parce qu'il a fait écho chez moi.

Elle s'appelle Mathilde, elle va avoir quarante ans et traverse actuellement une "crise existentielle" qui l'a conduite à un craquage en bonne et due forme. La voilà internée dans un institut de repos en pleine thérapie.
Sa thérapeute lui conseille de tenir un journal, c'est celui que nous tenons dans les mains et qui se présente donc sous la forme d'un monologue daté et dans lequel Mathilde s'adresse directement à Dorine.
Que s'est il passé de suffisamment dévastateur pour que Mathilde perde pied et se retrouve ainsi hospitalisé?
De fil en aiguille nous le découvrons, en collectant les informations distillées par la narratrice et qui permettent de réfléchir sur différentes thématiques dont les relations fraternelles.
Il s'agit d'un roman qui se lit vite et qui nous émeut quand on s'y attend le moins.

Sophie nous livre un livre à la construction impeccable pour un final très inattendu!

Un roman introspectif tel un journal intime qui nous plonge dans la vie et les pensées de l'héroïne et qui va nous dévoiler petit à petit ses mystères.

Un livre qui se lit rapidement et que j'ai apprécié même s'il n'est pas mon préféré de l'auteure.

Livre de détente, facile et rapide à lire.
Je l'ai lu sans déplaisir mais je n'ai pas été emballée.
Le personnage en pleine introspection est pourtant intéressant.
Récit plutôt bien construit, les indices sont distillés au compte-goutte mais je n'ai pas du tout aimé la fin.