Sur les balcons du ciel

Bonjour à vous, les amoureux des livres! En ce jeudi un peu gris, un peu pluvieux, je voulais vous parler d'une vraie pépite que j'ai lu en début de semaine. Un roman court mais d'une intensité incroyable qui m'a transporté, emporté, bousculé et me manque terriblement depuis que je l'ai refermé. Il s'agit de "Sur les balcons du ciel" de Sophie Rouvier.
Vadim, un adolescent intelligent mais quelque peu inadapté cherche à faire son deuil de son père lorsqu'il perd son amie Valentine. le temps passe et le jeune garçon s'isole, se ferme, incapable de reprendre la route du collège. Sa seule échappée, se poser sur les toits de son immeuble pour chasser la mélancolie. Un soir, au hasard d'une chute sur une verrière, Vadim tombe sur Alma. Cette rencontre improbable va se transformer en une incroyable amitié.
Je vous en ai déjà parlé, Sophie Rouvier, c'est une plume que j'aime particulièrement. Une écriture subtile, vivante, vibrante d'émotions, porteuse de belles notes d'humour et teintée de douceur. Une auteure inclassable qui sait toujours me séduire par son univers qui semble répondre au mien. Ici, j'ai aimé ses personnages, Vadim et Alma, deux âmes cabossée, abîmées par la vie, les épreuves, le quotidien. Alors que leur histoire résonnait dans ma tête, c'était parfois, comme en miroir, ma propre image qu'ils me renvoyaient. J'ai eu l'impression durant cette lecture de ne pas faire que les écouter, mais de réellement prendre part à leur histoire, la vivre pleinement à leurs côtés, de les soutenir dans les épreuves et les féliciter de leurs victoires.
La relation de ces deux personnages que rien ne semblait prédestiner à une rencontre est juste sublime, de ces hasards qui n'en sont pas et qui sonnent comme des rendez-vous. Leurs silences se répondent, leurs solitudes se croisent. Un tableau de van Gogh les lie à jamais, unis par une même sensibilité. Une promesse, un rendez-vous et les voilà qui laissent à nouveau la lumière pénétrer leurs univers.
Des thématiques fortes comme le deuil, la résilience, les troubles psychologiques, le cheminement vers soi, la solitude mais aussi l'amitié et les rencontres qui sauvent.
Vraiment un bijou que ce roman tout en retenue, pudeur, subtilité, intelligence et émotion. Des phrases courtes, percutantes, des suggestions qui laissent au lecteur le choix de s'égarer dans des suppositions sur le destin des personnages, des graines semées deci delà et qui donnent espoir pour tous les atypiques de ce monde.
On pourrait croire que tout à déjà été écrit sur les rencontres de personnages que rien ne semblait rapprocher et pourtant avec son immense talent, Sophie Rouvier nous prouve ici que non. J'aime les amitiés improbables dans les romans, et ici, il est certain que je garderais pour longtemps la clé donnant accès aux toits de l'immeuble, histoire de pouvoir de temps en temps prendre des nouvelles de Vadim et Alma.
Ce roman, si vous ne le connaissez pas encore est à découvrir absolument. Faites-moi confiance, une telle merveille, il serait vraiment dommage de passer à côté, surtout au format poche !

On parle de deuil pour la mort d'une personne mais pas seulement.
« Faire le deuil » est une réaction qui s'accompagne de sentiments et de pensées éprouvées suite à la perte de quelqu'un ou de quelque chose.
On peut donc avoir à faire le deuil suite à la perte d'une personne, faire le deuil d'une relation amoureuse, faire le deuil d'une amitié, faire le deuil d'un emploi,... faire le deuil c'est le processus permettant d' « accepter » la perte ou la fin de quelquechose qui nous est chère.
Dans ce roman, il est question de deuil : Alma et Vadim ont chacun leur deuil à faire mais de ce processus est née une jolie amitié ...

C'est un roman très touchant, on y découvre les différentes étapes du deuil (le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l'acceptation et la reconstruction). Ce roman est écrit avec pudeur et justesse : Il est touchant mais pas larmoyant.
J'ai mi plusieurs mois pour lire ce roman, un jour je le prenais, un autre je le laissais de côté.
C'est un roman que j'ai aimé mais qu'il faut lire au bon moment.

Je suis agréablement surprise par ce très joli roman émouvant à souhaits. J'ai retrouvé la plume fluide de Sophie Henrionnet qui est un plaisir pour les yeux. C'est un « petit » roman choral composé de 200 pages, seulement, donc les pages défilent très vite et c'est difficile de s'arrêter en si bon chemin... En effet, l'auteure nous présente deux personnages forts intéressants qui ont attisé ma curiosité dès les premières pages. J'ai eu envie de connaître leurs histoires respectives, de savoir ce qu'ils gardaient au fond d'eux. À travers eux, nous découvrons des thèmes forts et délicats que nous pouvons bien comprendre car chacun de nous peut être amené à les vivre un jour ou l'autre. Vadim et Alma. Un adolescent et une adulte : un choix judicieux (je trouve) et très bien mené ! Ce sont deux personnages très attachants (même si j'ai eu un faible pour Vadim), ce sont deux êtres cabossés par la vie, par les épreuves. J'ai bien ressenti ces souffrances et cette douleur permanente qui les habitent (différemment). Une profonde solitude s'est immiscée en chacun d'eux au fil des jours, des mois ou même des années. Loin des autres, loin de la vie « banale », ils vivent une vie bancale jusqu'à ce que leurs chemins se croisent sur les toits de cet immeuble... C'est belle histoire à la fois tendre et triste, tout en justesse, remplie d'amitié, de questionnements, de reconstruction, de résilience....

Que de poésie dans ce roman. Que de belles phrases. Que de sens !
Ce que j'ai aimé, c'est le fait de se rendre compte que, peut être, tout au long de la vie et à différents moments, deux âmes solitaires peuvent se trouver, se rencontrer, et faire un petit bout de chemin ensemble.
C'est tout à fait le sens général de ce récit. L'un, renfermé et traumatisé par des expériences sombres, l'autre, en attente de quelque chose, d'un signe, d'une émotion. Des personnes qui n'auraient normalement jamais eu à s'échanger plus que quelques mots, et qui, pourtant, vont se serrer les coudes, s'écouter et même se comprendre.
LISEZ-LE !
Lien : https://amiralecteur.fr/balc..

🌸Une belle pépite 🌸
J'ai eu la chance de découvrir en avant première ce récit poignant.
Ce livre m'a profondément touchée. La plume juste, réaliste et pleine d'émotions parle du deuil, de la solitude et d'espoir, surtout d'espoir. Un jour on rencontre un(e) inconnu (e) et il/ elle peut devenir un(e) ami(e) pour la vie, nous faire avancer, nous aider à guérir, nous faire du bien dans des moments difficiles, juste être là.
J'ai eu envie de prendre dans mes bras ces deux personnages, de les serrer fort et de leur dire que tout irait bien. Ne passez pas à côté de ce roman, vous qui avez du temps en ce moment !!
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Un roman très touchant, des émotions à chaque ligne.
Une écriture fluide et vraie.
C'est l'histoire de deux solitudes qui se rencontrent, d'apprivoisent pour enfin se libérer du poids de leur tristesse.
Un récit moderne, vrai, touchant.
J'ai adoré le style d'écriture complètement différent en fonction du personnage abordé. Tantôt un langage jeune et moderne à la première personne pour nous parler d'un adolescent , tantôt une description plus éloignée et mûre de la vie d'une femme.
Vadim et Alma , deux personnages touchants, entiers et émouvants.
Avec "Sur les balcons du ciel " Sophie Henrionnet signe un roman exquis tellement profond.

💙Magnifique ! J'ai beaucoup aimé ce roman, et c'était le premier roman de Sophie ROUVIER que je lisais.
Au début de ma lecture, j'étais un peu sceptique, je ne voyais ce que la suite allait donner mais les évènement s'enchainent et tout se met en place.

J'ai aimé cette relation particulière que vont noués Vadim et Alma. Comment, elle va se développer, comment ils vont apprendre à se connaître et s'épauler.

Vadim est un jeune adolescent perturbé par la mort de son père et de Valentine. Associable et discret, il s'isole sur le toit de son immeuble dès qu'il le peut, approchant ainsi ses démons encore plus intimement.

Alma est dentiste, tout à fait normale en dehors de chez elle, mais une fois entre ses quatre murs, elle se renferme sur elle-même, rongée par les remords de ses échecs amoureux qu'elle essaye de rejeter en courant des heures durant jusqu'à ce que son corps n'en puisse plus.

Tous les deux ont une vie semblable, mais n'ont pas la même manière de la gérer, ni de la combattre. Ils vont se trouver et s'aider mutuellement à passer à autre chose sans vraiment se connaître.

Dans les deux cas, c'est l'absence d'un être cher qui prédomine, l'un par la mort, l'autre par le déni. Comment se débarrasser des fantômes du passé lorsque l'on est pas soi-même dans son présent? La chose n'est pas aisée, mais nos deux protagonistes ont une partie d'eux-mêmes qui a la tête hors de l'eau pour les ramener à la réalité.

Voici un roman délicat, touchant, de deux cabossés de la vie, de deux écorchés et de l'improbable rencontre de ces deux solitudes d'où va naître une belle amitié.
Vadim, quatorze ans, est un adolescent mutique et solitaire dont la situation a empiré depuis la mort de son père. Il est fauché par une voiture un après midi à la sortie de son collège. Il n'a rien fait pour éviter la collision si bien que le corps médical l'étiquette comme « suicidaire ». Son mal être grandit et le rend incapable de sortir dans la rue ni même d'aller au collège. Il comprend qu'il va mal mais ne sait comment l'exprimer car il tient à ménager sa mère qui a déjà tant subi.
Alma, trentenaire, est dentiste et a tout pour être heureuse si ce n'est qu'elle est prisonnière de sa relation toxique avec Ben, marié, un enfant, qui souffle le chaud et le froid dans sa vie. Elle ne fait qu'attendre ses messages ou ses rapides « visites ».
Lorsque Vadim atterrit sur sa verrière, elle ressent leur douleur commune et va tout faire pour l'aider. Ils vont tous deux s'apprivoiser, s'épauler afin de se soulager un peu de ce poids qu'est leur existence, se déchirer aussi, mais surtout faire front ensemble pour sortir de ce cercle infernal qui les englue.
Sophie Rouvier donne successivement la voix à Vadim et à Alma. Elle endosse sans aucune difficulté le costume de l'adolescent lucide qui se raconte avec des mots extrêmement bien choisis plein de douleur et de détresse, tout comme celui de la trentenaire, qui intellectualise parfaitement la toxicité de sa relation avec Ben mais se sent incapable d'y renoncer.
Nous ne pouvons qu'éprouver de l'empathie pour ces deux êtres rongés par l'absence du père pour l'un, de l'être aimé pour l'autre et que Sophie Rouvier dépeint avec beaucoup de finesse, de justesse et de tendresse.
le génie de narration de l'auteure nous fait vibrer et retenir notre souffle jusqu'à la dernière page de ce roman addictif, empreint de bienveillance et d'humanité, qui ne se referme pas si facilement.

Je viens de terminer ce roman et je ne peux attendre avant de vous livrer mon ressenti.
Ce livre est un bijou. Oh zut ! Je ne suis pas la première à le dire, Virginie Grimaldi est passée avant moi, c'est écrit sur la couverture.
Ce roman, c'est l'histoire du manque, des manques. Pour Vadim, celui de son père et celui de Valentine. Pour Alma, celui de Ben qui est pourtant parti en faisant bien du dégât.
Pour contrer ces manques, l'un fait des collages (joue aux jeux vidéo et regarde des documentaires animaliers) l'autre s'épuise dans la course à pied (son travail et des relations amoureuses foireuses).
Et puis il y a cette vague pour lui et cette boule pour elle, espaces que leur mal être a creusés au creux de leur ventre.
La tristesse et la solitude les habitent.
En parlant de ses visiteurs fantômes, Vadim dira « sans eux, je suis pire que seul ».
Alma et Vadim ne peuvent être eux même, ils se sont tous les deux construit une carapace.
Alma a pris l'habitude de jouer un (ou plusieurs) rôle(s).
Ils vont finalement se rencontrer…
L'autrice fait alterner le point de vue de Vadim (en « Je ») et celui de Alma (à la 3eme personne).
Le style est incisif, les phrases courtes et il y a peu de dialogues.
Certains points de l'histoire restent en suspens et ce n'est rien, cela nous permet d'imaginer (cela n'est pas sans me rappeler « vous prendrez bien un dessert ? »
Bref, vous l'aurez compris, j'ai énormément aimé cette lecture, qui est également pleine d'espoir.