Dune, tome 3 : Les Enfants de Dune

Ce tome m'a laissé une impression mitigée...c'est un peu trop... ésotérique...Malgré tout, le suspens est bien présent, on s'attache toujours autant aux héros. Chaque personnage agit pour son propre compte, la dissimulation est de mise et contribue à créer une atmosphère spécifique. le secret (le complot?) est partout.
Les digressions ou réflexions philosophiques ne m'ont pas empêché de continuer la lecture, elles font partie du paysage, on va dire. Je ne me suis pas apesantie dessus mais j'ai une certaine admiration pour l'auteur qui a su vraiment créer cet univers assez complexe et parfois difficilement compréhensible.

Un regal que le troisieme tome l'histoire nous revele encore plein de surprises et de rebondissement pour notre plus grand plaisir, le rythme ne faiblit pas et nous livre un recit agreable et facile à lire :la saga continue et nous transporte encore et encore pour notre plus grand plaisir !

Leto et Ghanima, les enfants jumeaux de Paul Muad'Dib Atreides et de Chani ont grandi. Leur tante Alia assure la régence. Leur grand-mère Jessica revient sur Arrakis après plusieurs années de retraite sur Caladan. Quant aux héritiers de l'ancien empereur Shaddam de la famille Corrino, ils complotent pour reprendre le trône impérial. C'est dans ce cadre que débute le troisième volet du cycle de Dune. le récit est passionnant, jusqu'au final, surprenant et haletant. Quel plaisir !

Ce tome trois a mis énormément de temps à me prendre aux tripes ou à me capter. La faute aux nombreuses intrigues entremêlées qui sont d'un compliqué…
Néanmoins, une fois passé le côté un peu long au démarrage, les jeux d'intrigues deviennent fort intéressants et réservent de nombreuses surprises tout aussi surprenantes les unes que les autres.

Ce que Paul, n'a pas fait par peur ou défaut de courage, son fils, Leto risque bien de les réaliser. Mais à quel prix ?

isbn:9782221127506

L'un des meilleurs livres de la série mais il faut avouer qu'il est difficile de rentrer dedans. Les 200 premières pages sont essentiellement accès sur la philosophie des personnages et l'histoire met donc beaucoup de temps à se mettre en place. En revanche, une fois cette phase passée, le déroulé vous scotche au livre et vous empêche de le poser.

Bien qu'il puisse sembler épisodiquement être rébarbatif et indigeste, il faut reconnaître que plus on avance, plus on se rend compte du génie.
Dans ce 3ème opus, on se rend bien compte que Dune est un échiquier bien rôdé dans lequel évolue un scénario sacrément bien ficelé où tout semble formidablement orchestré, prémédité.
Suivre l'évolution des enfants de Dune est aussi fascinant tant cela semble cohérent et impensable. Bien sûr la fin théâtrale contente les lecteurs assoiffés par les tensions créées par l'auteur brillant, véritable horloger de cet univers de plus en plus fascinant.

Il va s'en dire que ce troisième volet de cette saga est toujours aussi impressionnant et brillant que les deux autres mais il n'empêche que de livres en livres, tout devient plus nébuleux et plus complexes.
Les intrigues de complot et de politique se mélange à la religion, à la capacité d'anticiper l'avenir, à la possession et aux rites d'une culture complexe mais fascinante.
J'avais la crainte qu'en suivant les enfants du héros des premiers livres, on tombe sur un phénomène de répétition. C'est le cas mais ça va encore plus loin, une direction impossible à prévoir.
Je reste admirative du travail de F.Herbert mais dubitative face à ces livres qui s'enchaînent et deviennent de plus en plus lunaire.
Néanmoins ça reste toujours un voyage étonnant et marquant.

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponses est oui aussi pour celui-ci qui permet de fixer un nouveau cap à l'histoire. Pour autant, il est loin d'être parfait et la fin aurait mérité plus de travail pour être pleinement exploitée.