AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,02

sur 2178 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Personne ne pourra m'enlever de l'idée que Frank Herbert a franchement abusé, lui-même de l'épice pour écrire ce troisième tome !

Je l'ai trouvé bien plus compliqué que les deux premiers et un peu moins brillant dans son écriture. En particulier les 200 premières pages qui ne sont qu'une succession de réflexions ou de pensées complexes ou il faut vraiment s'accrocher pour tenter d'en saisir toutes les finesses et ainsi comprendre ce qui trotte dans la tête de ses personnages. Ils sont d'ailleurs tous là, les morts comme les vivants, et sur ce point, il n'y a au moins pas de difficulté particulière.

L'histoire se concentre sur les enfants de Paul, Leto et Ghanima que l'on retrouve à l'âge de 9 ans et qui vont avoir fort à faire afin de rester en vie. Grace à la prescience Leto sait ce qu'il doit faire pour devenir le prochain empereur de Dune mais la route est semée d'embûches et d'incertitudes. Ce ne sont pas les complots qui vont manquer jusqu'au plus profond de leur famille et il ne leur sera pas facile (à nous, lecteur, non plus) de comprendre qui sont les biens intentionnés et ceux qui complotent pour les voir morts.

Il n'en reste pas moins que le cycle de Dune est un petit chef-d'oeuvre du genre mais je regrette néanmoins que son auteur rende au fil des tomes son oeuvre de plus en plus exclusivement destinée à ceux qui consomme la même épice que lui. Un peu plus d'histoire et d'action et un peu moins de delirium aigü semblent être les permissent du tome 4 que j'ai commencé et ce n'est pas pour me déplaire.

Note 3/6
Commenter  J’apprécie          6718
Le tome 3 de Dune débute lui aussi quelques années après l'opus précédent.

Paul est allé mourir dans le désert afin de solidifier son mythe. Il est maintenant déifié et son culte gagne la galaxie.

Alia, sa soeur, assure l'intendance de l'empire en attendant que les jumeaux, le fils et la fille de Paul et Chani, soient en âge de régner. Les jumeaux, comme Alia, sont pré-nés. C'est-à-dire qu'ils ont tous les souvenirs de leurs ancêtres depuis Agamemnon.

Jessica, leur grand-mère, revient après plusieurs années sur Dune pour s'assurer qu'aucun des trois ne soit une Abomination : soit un être submergé par ses vies passées, au point que l'un de leurs ancêtres prend le dessus.

Ainsi, les complots politiques extérieurs sont relativement terminés, après les milliards de morts du djihad, tout le monde est tranquille. Les complots viennent désormais de la famille Atréides elle-même.

Jessica veut s'assurer qu'aucune abomination n'accède au pouvoir. Alia veut conserver la régence et les jumeaux... partent vers une quête mystique au plus loin du désert.

Comme les précédents, ce tome exige beaucoup de persévérance du lecteur. C'est le premier que je termine en me disant qu'il aurait dû être plus court d'une centaine de pages.

Par contre, le dernier tiers du livre est absolument déjanté! Oubliez tout ce que vous pensez possible et raisonnable. Herbert vous amène complètement ailleurs. On referme le roman confus, surpris et à la fois satisfait de l'originalité, un insatisfait des questions en suspens.

Vivement que je subisse la suite.
Commenter  J’apprécie          414
Mon enthousiasme pour cette série s'est émoussé durant ce troisième tome. Pour être honnête, il y a plusieurs passages mystiques que je n'ai pas compris, des péripéties qui mettent du temps à se réaliser et des complots alambiqués dont je n'ai pas compris le but. J'ai essayé de m'accrocher tant bien que mal mais j'ai souvent perdu le fil.
L'histoire se focalise sur Leto et Ghanima, les enfants de Paul Muad'Dib. Grâce aux pouvoirs acquis dès leur naissance, ils savent que des complots se trament autour d'eux, menaçant leurs vies et la pérennité de l'empire. Ils sont jeunes, sous la protection d'adultes qui les considèrent comme des enfants pourtant ils portent le poids des vies de leurs ancêtres dans leurs souvenirs. Ils sont étranges, presque effrayants dans leur maturité et leur réflexion. J'ai préféré de loin des personnages secondaires plus sympathiques comme Duncan Idaho ou Stilgar.
L'auteur évoque plusieurs sujets : la décadence de l'empire; la tyrannie de la religion, utilisée pour manipuler les masses ; l'oubli des traditions lorsqu'une société archaïque se retrouve en contact avec d'autres cultures.
La fin du livre m'a laissé un arrière-goût amer. Leto, contrairement à son père, pense que seule la tyrannie pourra maintenir l'empire : les considérations économiques, à savoir le monopole de l'épice, aura le dessus sur la transition écologique tant rêvée.
Le style d'écriture est dense, mystique et parfois incompréhensible. Je pense qu'il me faudra quelques pincées d'épice pour en comprendre une partie.
Je ne sais pas si je continuerai cette série mais je sais que j'ai besoin d'une pause.
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
Commenter  J’apprécie          70
C'est avec soupir et soulagement que je referme ce troisième volet de la Saga de Dune. Car après deux semaines de lecture chaotique et éprouvante, je suis content d'être arrivé au bout de ce pavé, mais pour la suite, je repasserai comme on dit !

Globalement, j'ai retrouvé certaines des qualités des tomes précédents. La qualité d'écriture, par exemple, reste constante. Quant aux aspects qui m'avaient rebuté dans le Messie de Dune, ils ont malheureusement pris le pas.

À commencer par l'extrême dilution des évènements dans les pensées et les dialogues des personnages. Les 200 premières pages (le livre en fait 500), en particulier, ont été comme une traversée du désert (d'Arrakis) en ce qui me concerne. Il faut voir tous ces personnages se jauger, se positionner et se défier, lorsqu'ils ne ressassent pas. J'avais peiné avec les développements spirituels et philosophiques du deuxième tome, mais c'était une partie de plaisir en comparaison avec celui-ci. Je ne sais pas si Herbert fumait du Mélange pour trouver l'inspiration, comme certains s'amusent à le dire. Mon sentiment est plutôt qu'à travers le matériau textuel que constitue cette suite de Dune, il a cherché à nous faire partager l'expérience même du Mélange ! Chez moi, l'effet fut puissant et… soporifique.

Pour ne rien arranger, les intrigues se sont démultipliées dans ce tome, de même les personnages. le Messie du Dune offrait une intrigue principale relativement propre, construite autour d'un complot. Dans les Enfants de Dune, cela part dans tous les sens. Il faut s'accrocher, et ce n'est pas facile tant l'action se perd dans le brouillard du discours philosophique. Les personnages ne m'ont pas davantage aidé pour suivre le Sentier d'Or : je ne peux pas dire qu'un seul m'ait vraiment touché. Probablement le revers de la médaille pour avoir conféré à presque tous une intelligence froide hors norme. Autre difficulté : plusieurs personnages importants sortent des radars pendant 100 ou 200 pages. Quand on les retrouve, pas évident de se remémorer ce qu'ils savent, ce qu'ils veulent, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont dit.

Le patriarcat endémique est anecdotique, mais comme je l'avais relevé dans les deux premiers tomes, je n'ai pu que constater cette constance. C'est d'autant plus marquant dans les Enfants de Dune, où les personnages féminins ne manquent pas. le traitement de la princesse Irulan m'avait déçu dans le tome 2. Eh bien, cela ne s'est pas arrangé ! J'ai apprécié le retour (en grande pompe) de Dame Jessica, mais on voit bien comme elle s'écrase dès sa première confrontation avec Leto, son petit fils, pourtant non régnant. de manière plus éclairante encore, il y a Ghanima. Sa gémellité avec Leto aurait pu lui octroyer une égalité dans les capacités, mais ce n'est pas le cas, et sa soumission semble totale. Reste Alia, Alia du Couteau, Alia la Régente. Seul personnage féminin sans concession. Mais comme, apparemment, ça ne passe pas dans l'univers de Dune, elle sera discréditée de la pire des manières (par l'Abomination), et ce dès le début du roman !

J'ai apprécié le recentrage sur l'écologie de Dune et l'aventure. le fait que les personnages évoluent presque tous dans leur vision des choses est également intéressant, même si certaines explications m'ont paru artificielles.
Par contre, j'ai regretté que le Bene Tleilax, introduit dans le tome précédent, n'ait pas été développé ici. À la place, et c'est bien aussi, nous plongeons dans les intrigues de la Maison Corino et nous découvrons l'univers des contrebandiers (qui m'a peu convaincu).

Concernant l'équilibre des personnages, j'étais déjà sceptique devant les talents mentaux extraordinaires cumulés par de nombreux personnages. Ce troisième tome n'a fait que confirmer mes craintes, et l'évolution tardive de Leto m'a déçu : le procédé m'a paru peu crédible, de même que le niveau des capacités physiques octroyées. Conséquence directe, le combat final m'a semblé vraiment ridicule.

Pour finir sur une note positive, la lecture du dernier tiers du livre s'est avérée rapide : j'étais pressé de connaître le dénouement de l'histoire. Et il faut reconnaître à l'auteur le souci de fermer la plupart des intrigues en cours, et ce à la manière des grandes tragédies classiques !
Commenter  J’apprécie          70
Ce n'aura pas été une mince affaire de finir ce troisième tome du cycle de Dune, qui s'intéresse aux enfants jumeaux de Paul Atréides dans leur quête du Sentier d'Or.

La première moitié du livre m'est apparue vraiment soporifique, alliant des introspections interminables au marasme religioso-métaphysique dans lequel se noie (trop) souvent le récit. Chaque page lue était une victoire, avec l'impression de manger la dune, grain par grain. J'ai laissé reposer pendant plusieurs mois avant de reprendre.

Le récit prend heureusement son élan lors de la fuite des jumeaux du Sietch Tabr. On passera sur le coup des tigres tueurs qu'on nous fait miroiter depuis le début du bouquin et qui sont expédiés en deux pages : le véritable danger c'est bien sûr leur tante Alia, l'abomination possédée par l'esprit du grand-père Harkonnen. Glauque et inéluctable, jusqu'au dénouement sans concession.

Comme dans le tome précédent qui était très confus, on a un peu du mal à savoir qui trahit qui, qui joue quel jeu entre les différents personnages. Je ne suis pas sûr que l'auteur lui-même l'ait su. Seul au final compte la quête de Leto et ses efforts pour éviter les destins qui s'offrent à lui à travers la préscience, jusqu'à sa transformation inattendue par la fusion avec les truites des sables, donnant naissance au futur Empereur-Dieu (ça tombe bien, c'est le titre du tome suivant !) et embrassant le surnaturel du récit .

On en apprend également plus sur le sort de Paul à travers l'intrigue du Prêcheur, mais cela n'apporte finalement pas grand chose au récit, jusqu'à une mort au second plan qui ne rend pas honneur au personnage.

Plus que trois ! Après une pause nécessaire, je poursuivrai le cycle de Dune en 2024.











Commenter  J’apprécie          64
J'ai lu Les enfants de Dune, le tome 3 du cycle de Frank Herbert, entièrement en audiobook. Finalement, j'avais encore de bons souvenirs des 2 premiers opus.

Sur Dune, le temps de l'accomplissement des anciennes prophéties est venu. La transformation écologique s'accélère : le désert devient jardin, menaçant les vers des sables et la précieuse Épice. Pour régner à leur tour sur Dune, les jumeaux Leto et Ghanima, encore de jeunes enfants, devront survivre aux complots et à l'Abomination qui frappe leur tante Alia.

A l'instar du tome 2, mais en nettement plus long, ce tome n'est constitué que de complots politiques et par le fait, il ne comprend que très peu d'action… Et j'ai le regret de devoir avouer que je me suis ennuyée ferme à sa lecture / écoute. Heureusement nous l'avions découpé en 12 petites parties représentant entre 1h et 1h30 d'écoute quotidienne ce qui m'a permis de tenir le coup.

Les jumeaux et leur tante , sont des pré-nés (leurs mères respectives ayant absorbé l'Epice durant leur grossesse), ce qui leur permet d'avoir accès aux vies, souvenirs et connaissances de leurs ancêtres. Jessica, leur grand-mère, est une Bene Gesserit et a également accès à la pré-science. Par conséquent, tout ce petit monde ne communique que par des non-dits, sous-entendus et métaphores ce qui rend leur échanges, à mes yeux, quasi incompréhensibles et surtout imbitables ! J'ai passé 90% de ma lecture à ne pas comprendre leurs intentions et leurs objectifs, à tel point que j'ai fini sur Wikipedia pour y voir plus clair… pour découvrir que tout nous était expliqué dans les 2 derniers chapitres !

C'est donc un gros fail pour moi et j'en suis la première chagrinée. Sans pour autant avoir été une souffrance (merci l'audiobook !), je n'ai pris aucun plaisir à cette lecture Je continuerai la saga, car je possède tous les tomes et que je veux aller au bout, mais j'ai bien peur que la suite soit dans la même lignée… Je garde un mince espoir !
Commenter  J’apprécie          63
C'est toujours un plaisir de retrouver cet univers. Néanmoins, je ne peux dissimuler cette espèce de déception que je ressens en refermant ce troisième tome. Il me semble largement plus bavard que les deux précédents. Et quand je dis « bavard », je veux dire que le narrateur s'épand tellement en mysticisme et en jargon de philosophie orientale qu'il a fini par me perdre à certains moments. J'ai beaucoup aimé le début du roman, où il y a de l'enjeu et de l'action mais au fur et à mesure des pages, les pérégrinations mentales de Leto deviennent de plus en plus centrales. L'intrigue perd en action ce qu'elle gagne en inertie, en charabia. C'est dommage mais malgré tout, je reste attaché aux personnages et à cet univers et je compte bien lire la suite en espérant y retrouver le même rythme que dans les deux premiers tomes de la saga.
Commenter  J’apprécie          50
L'éternel problème du cycle de Dune : tout est super, de l'univers aux personnages en passant par l'intrigue, mais bordel, qu'est-ce que ça peut être chiant par moment !

Frank Herbert fait tout pour malmener ses lecteurs, à croire qu'il prend un plaisir sadique à remettre la tête sous l'eau à des lecteurs déjà noyés sous une tonne d'idées politico-philisophico-religieuses.
Le tome 1 est complexe.
Le tome 2 est complexe.
Le tome 3 est complexe et indigeste.

S'attaquer au cycle est une véritable escalade de l'Everest, où chaque tome est moins facile à lire que le précédent. Ces Enfants de Dune traînent leur histoire de complot sur 550 pages, où Leto Atréides II, en plus d'être un insupportable ptit con condescendant, nous bourre le crâne de tirades mystiques interminables et incompréhensibles. le bouquin aurait d'ailleurs pu s'appeler "L'Enfant de Dune" tant l'histoire tourne autour de lui et tant sa soeur Ghanima Atréides est un personnage de second plan.

On s'ennuie ferme, on a parfois mal au crâne, on ne sait souvent plus qui l'on est ni ce qu'on fait là, même si dans le fond on reste attaché à un univers dont on veut connaitre la destinée. le tome 2, qui était déjà bien compliqué, avait au moins le bon goût de ne durer que 300 pages, ce qui en faisait sa force. Ce tome 3 est trop touffu et toutes les idées d'Herbert y sont balancées pêle-mêle, à tel point qu'on a parfois du mal à voir où il veut en venir.

Bref, un passage obligatoire pour la suite de la saga avec quelques bons moments (grosso modo le dernier tiers), mais globalement une déception et une corvée à finir. Une pause s'impose avant la lecture du tome 4...
Commenter  J’apprécie          50
Le tome 3 se situe dans le temps un peu moins de 10 ans plus tard. Les personnages centraux sont entre autres Léto II et Ghanima, les enfants de Paul Atréides, Alia la soeur de Paul qui a pris la régence de l'Impérium et un mystérieux prêcheur venu du désert. L'impérium est devenu une machine à asservir, le mouvement instillé par Paul a perdu son âme et avec cet affaiblissement du régime, de nouveaux complots se font jour. J'ai globalement un peu moins apprécié ce tome que les deux précédents, bien que la lecture reste sympathique.
Commenter  J’apprécie          42
Le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai lutté pour venir à bout de cette troisième aventure sur Arrakis ! Car, si Dune m'avait soufflé, si le messie de Dune versait trop dans la métaphysique à mon goût mais restait très fort, Les enfants de Dune peut largement être scindé en une moitié de théologie et de mysticisme et une autre de péripéties plus dynamiques. Alors, c'est vrai que cet épisode est fort tant pour la trame que pour sa mise en scène. Cependant, j'ai bien dû passer de larges parties non pas en faisant l'économie de lecture mais plutôt parce que je n'entendais rien au propos. Je soupçonne une certaine tactique d'Herbert pour donner l'impression que l'enjeu des discussions entre les acteurs de l'Empire dépassent notre intelligibilité.

Paul Muad'Dib n'est plus. Arrivé au point de non-retour, il alla se perdre dans le désert. Maintenant, c'est Alia -sa soeur- qui tient les reines de l'Empire qu'il battit. Sous le règne d'Alia, Arrakis n'a plus grand chose à voir avec l'énorme étendue de désert qui mettait à rude épreuve la capacité de survie. Elle devient presque chatoyante. Les Fremen au service du palais changent physiquement. Certes, le désert demeure, mais personne ne semble vraiment y vivre. du moins, c'est bien ce qu'Alia aimerait : annihiler les leviers sur lesquels s'étaient appuyé Paul. Les êtres aussi changent. Jessica n'est plus que très rarement sur Dune et ne semble presque plus faire partie de l'Empire mais plutôt du Bene Gesserit (plus sûrement qu'auparavant en tout cas). Alia (mariée à Duncan) jouit de son nouveau statut, comme ses divers compagnons profitent de sa position. Parmi la vieille garde, Stilgar ronge son frein et Gurney semble encore proche de Jessica. Enfin, une nouvelle figure s'affirme en la maison des Corrino afin de rétablir l'empereur destitué par Paul. Les enfants de Dune serait-il une simple intrigue de cours ? Heureusement que Leto et Ghanima, les enfants de Paul, bouleversent l'échiquier. Surpuissants, et en dehors de notre réalité notamment à cause des milliers de vies qui les habitent, ils joueront bien sûr un rôle prépondérant dans l'ensemble de cette aventure.

Le problème avec Les enfants de Dune, c'est qu'on va d'excitation en ennui, d'actions et d'événements trépidants en calme plat. Difficile alors de vraiment se prendre au jeu, même si je conviens très bien qu'il est rondement mené. Même l'une des meilleures idées du roman selon moi (cette ambivalence entre adulte et enfant des jumeaux) pêche parfois. En effet, autant parfois Herbert joue avec cet entre deux, notamment lorsque les jumeaux parviennent à leurs fins, mais qu'ils doivent se reposer car leurs corps demeurent ceux d'enfants d'une dizaine d'années. Mais, et de plus en plus au fur et à mesure que les besoins de la trame l'imposent, nous oublions cette particularité. L'un et l'autre ne rencontrent plus ces problèmes et agissent comme des adultes normaux. Certes, ils sont anormaux et cela peut expliquer cette évolution. Mais je trouve que ça serait chercher des excuses. Un petit mot sur le finish, grandiose, qui rattrape quand même le tout (qui n'était pas tombé si bas).

Bref, je crains fort que la suite de l'épopée restera sur ce mode un peu indigeste. La conclusion de Les enfants de Dune le suggère par ailleurs assez bien. Même si la saga reste incontournable, il faut avoir envie de se l'avaler (ce qui, quelque part, n'est pas un mal). Il y aurait des tas de choses à dire, sur les tensions, les choses suggérées, certains événements particulièrement marquants. D'une part, de gros spoiler apparaitraient et, de l'autre, je ne suis pas sûr que dévoiler toute cette complexité soit intéressant.


Les Murmures.
Lien : http://les-murmures.blogspot..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (7718) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4873 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..