«Les bêtes, au pelage noir zébré par la pluie, sortirent de l'ombre et se faufilèrent en grand nombre dans la cité en ruine, à la recherche de nourriture. de chair fraiche. de sang chaud.»
C'est avec mon amie Saiwhisper, que je lis avec elle, le livre «L'empire des rats», le troisième opus, de la trilogie. James Herbert est toujours un auteur, que j'affectionne beaucoup, par son talent de conteur et ses histoires incroyables, intenses et inimaginables.
«Ceux qui n'ont pas pu se protéger dans les six heures qui ont suivi l'attaque auront reçu une dose mortelle de radiations mourront dans quelques jours. Et, bien entendu, tous ceux qui ont été blessés par l'explosion, ou ses effets, seront encore plus sensibles aux radiations.»
Électrique, Sanglant, Terreur
Fuyez pauvres gens, la terre se déchaine, le sol s'écroule et en plus les radiations fusent de partout. C'est le chaos et attention, alerte, alarme, ça sent les rats, qui approchent. À vos risques et périls, car c'est la panique, la catastrophe et la dévastation à bord.
C'est avec ma copilote Sai, que nous accompagnons les personnes qui se présentent à nous, et c'est beaucoup de personnages différents. Parmi eux, on va à la rencontre des personnages principaux, qui forment également un groupe. C'est avec eux, qu'on fait l'excursion et ils essaient de s'en sortir, du mieux qu'ils le peuvent.
«Je vous promets une chose : nous avons de grandes chances de survivre : nous ne pouvons être vaincus que par notre peur.»
On plonge assez bien dans l'univers, que James Herbert nous offre. J'apprécie beaucoup ses personnages, les ambiances et les thématiques sont bien mit en avant. le début est assez réussi, l'atmosphère apocalyptique est assez présent dans le livre et on ressent bien le climat malsain, qui s'installe. On constate qu'il n'a pas que des rats à combattre, que la mort s'épreigne partout. Il faut être constamment sur nos gardes, car le danger est partout.
Au fil des pages, l'auteur James Herbert parvient à garder mon attention mais je m'aperçois de quelques lacunes. Je trouve que le récit s'étend beaucoup et qu'il manque vraiment l'élément de terreur, autour des rats. Je perçois aussi que les événements sont un peu prévisibles et que les rats ne se manifestent moins même si on comprend mieux à la fin.
«Qu'est-ce qui était le pire ? Ne pas être conscient des démons invisibles vous rongeant le corps tordu de douleur ou avoir pleinement conscience des bêtes carnivores noires vous lacérant sous vos yeux ?»
Le petit moins:
Je remarque que l'action autour des rats ne vient que plus tard et qu'il manque bien un vrai affrontement. Je suis un peu déçue et je m'attendais à plus.
Le petit plus :
J'approuve ses thématiques sur l'environnement, sur la survie et sur l'humanité. Grâce à ses descriptions fortes, imagées et précises, on s'y croit sur place. L'action peut se passer à plusieurs niveaux, les lieux sont bien choisis et on peut s'imaginer très bien les décors. On peut aussi déceler un humour sarcastique selon le contexte.
«Menacer était une chose, tuer était une autre. Cependant, les temps avaient changé (radicalement). Aux yeux de certains, après un tel génocide, une mort de plus était infiniment tragique, alors que pour d'autres, c'était devenu banal.»
Des petits clins d'oeil :
Je me rappellerai toujours la scène des humains, qui défie le groupe, elle mérite à être souligné ainsi que les rats également dans le bunker, on saisit bien la haine qui est discernée aux humains. Je suis également émue par une scène touchante à la finale.
Des questions ouvertes :
À votre avis, combien de survivants, restent- ils dans le groupe, à la fin ? Est-ce que c'est si important d'être un petit groupe pour survivre ? Est-ce qu'il faut être indifférent aux autres qui souffrent sur notre passage ? Est-ce que c'est toujours les plus forts qui s'en sortent ?
«La découverte des rats morts mais intacts avait ranimé leur appréhension et le mystère suscitait une peur encore plus déroutante.»
Il reste que c'est un très bon moment de lecture. C'est toujours un plaisir pour moi, de lire ses livres à James Herbert, même si je dois l'avouer, je ne le fais plus souvent. Je suis contente d'avoir fini sa trilogie, j'en garde une très belle impression.
Je n'oublierai pas les personnages principaux comme Culver, Dealer, Kate. Des questions se défilent au moment de la lecture : «Est-ce qu'on agira comme eux ?», «Qu'est-ce que sera à ce moment-là notre attitude face à la survie, aux dangers et à la mort ?»
On réalise aussi la bêtise humaine, le côté noir de l'humain, ainsi que l'instinct des bêtes. Il aborde aussi des sujets très intéressants à propos de la génétique, les secrets du gouvernement, et des expériences en laboratoire. Je crois moi-même, que s'il l'avait voulu, il aurait pu faire une suite, mais cela c'est juste mon opinion.
Pour finir, je me rends compte, que je n'aimerais pas me trouver en face de ces rats. Je me vois crier alors : «Sauve qui peut». Si vous voulez savoir quel sort que leur réserve James Herbert, alors lisez cet opus.
Je remercie également Saiwhiper, d'avoir lu avec moi le roman «L'empire des rats», car sans toi, je manquais de courage.
C'est toujours un bonheur de lire avec toi et c'est toujours un beau partage nos échanges, que je fais avec toi, autour de ce livre. Grâce à la lecture, que j'ai fait ta connaissance et je te remercie pour notre belle amitié, qu'on partage à tous les jours.
Je remercie Nadou qui m'a inspirée également à rédiger ma critque.
«Ça vous rend toujours aussi sexy quand vous pleurez. Plutôt oui. C'est bon à savoir. Il l'embrassa et leur baiser n'était pas seulement consolateur. Ils se séparèrent volontairement, ni l'un ni l'autre ne tenant à prolonger ce doux tourment.»
Je conseille d'aller lire sa critique, à ma copilote, car je crois que nos avis se rejoignent. Et voilà, je termine donc ma lecture pour cette trilogie.
Siabelle
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Des trois, c'est le plus long.
Celui où, paradoxalement, il y a le moins de rats!
On est sur tout autre chose ici, disons un scénario catastrophe post apocalyptique.
De bonnes idées de base mais ... Indigeste par moment. Trop long. Trop de description, et on y est souvent perdu (personnages, lieux ...).
J'ai trouvé que c'est le moins bon des trois. En tout cas il n'était pas nécessaire à la trilogie.
J'ai aussi trouvé des similitudes avec l'ambiance de son autre roman "48"...
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