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C'est toujours avec grand plaisir que j'ouvre un livre de Martine Hermant. Je sais que je vais entrer dans un autre monde. D'ailleurs, c'est une des rares à arriver à m'intéresser au fantastique. le pouvoir de persuasion de sa plume est plus fort que tout, croyez-moi ! Je vais vraiment finir par croire qu'elle a des dons de fée. En tous les cas, elle a celui d'écrire et de conter.

Ce petit roman, issu, si j'ai bien compris, d'une nouvelle, met en scène Estéban et Marianne. Je ne sais pas qui est le personnage masculin mais j'ai cru deviner qui était son ancienne amante… Vous me direz, lorsqu'on écrit, on prend souvent modèle sur ceux qui nous entourent ou sur soi-même. La magie de la plume permet de transcender le réel et de faire évoluer ses personnages comme on en a envie. Et notre romancière ne se contente pas ici d'une simple histoire de rupture amoureuse… Estéban va partir dans une quête initiatique dans laquelle l'onirisme et le fantastique vont se mêler sous la constante surveillance et bienveillance de son guide spirituel, sa bonne fée.

J'ai vraiment apprécié ce texte. Je suis entrée dans cet autre monde dans lequel Dame Nature fait loi. J'aime les légendes et l'atmosphère qui les entoure : la forêt, la brume… La prochaine fois que je vais me balader, si je vois un cerf, je le regarderai autrement…
Lien : https://promenadesculturelle..
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Entrer dans l'univers fantastique de Martine Hermant, c'est ouvrir une porte à son esprit vers un monde imaginaire foisonnant, riche et délicieux.
Il faut y être prêt. C'est un peu comme si, au détour d'une balade en forêt, vous vous adossiez au creux d'un chêne moussu et que vous vous laissiez dériver corps et âme, que vous laissiez entrer en vous mille merveilles et que vous lâchiez complètement prise, en parfaite fusion avec la nature, abandonnant toute rationalité.

Le choix d'Estéban est une bien jolie fable. Il m'est bien sûr arrivé de ne pas tout comprendre mais je ne suis pas certaine que cela soit très grave. N'est-ce pas justement l'essence des rêves ? Se laisser bercer par des images qui s'inspirent de notre passé, de nos désirs enfouis, de nos égarements, sans que cela ne semble avoir de sens.

J'ai aimé l'imagination fertile de Martine Hermant, ses lubies, sa poésie...mais j'ai également apprécié qu'elle s'inspire de légendes celtes, telle une prêtresse druidique, et qu'elle enveloppe ses écrits de son amour pour la nature et pour les animaux.

Ce fut un moment de lecture très agréable, une parenthèse onirique qui ouvre des portes vers un autre monde, un monde qu'on ose à peine imaginer mais auquel on ne peut s'empêcher de penser lorsque Dame Nature, plus belle que jamais, s'impose à vous dans toute la splendeur d'un lever de soleil sur une forêt lointaine.

Je remercie bien sûr les Editions Créer et l'opération Masse Critique de Babelio pour l'envoi de ce beau petit livre parsemé d'aquarelles lumineuses de l'auteure.
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Livre lu dans le cadre la Masse critique d'Octobre 2017.

Je remercie Babelio et les éditions CREER pour l'envoi de ce tout petit livre. Je suis contente de retrouver l'écriture et l'imagination de Mme Hermant, dont ce roman est le 3ème en ma possession, que j'avais découverte avec « Le rêve de la licorne » lors d'une précédente Masse critique. Et je m'excuse auprès de Mme Hermant pour mon retard pour « Les contes de la Licorne », je voulais le lire telle une sucrerie qu'on déguste et les lectures s'accumulant, il a fini par retourner prendre la poussière dans ma bibliothèque. Promis, dès que j'ai déménagé, il revient sur le haut de ma PAL.

Ce roman m'a fait l'effet d'un conte doux, quoique teinté d'amertume, d'un jeune homme qui se cherche et qui ne comprend pas sa différence, avec toujours la licorne en ligne de mire, être de mystères qu'affectionne Mme Hermant, comme le prouve ses 2 précédents livres « Le rêve de la licorne » et « Les contes de la Licorne ». Curieux conte que celui-ci qui nous fait prendre une petite pause au milieu de notre vie de tous les jours où la violence, sous différentes formes, y est souvent présente... J'ai très apprécié les aquarelles que nous livre l'auteur, principalement celle de la page 98 qui me semble la plus appropriée à ce conte doux-amer. Pendant ses quelques pages, il m'a permit de penser à autre chose qu'à mon train-train quotidien. La seule chose qui m'a fait revenir à la réalité a été les multiples coquilles laissées par la maison d'éditions, leur « oeil de lynx » n'est pas très performant (erreurs de ponctuation (des points au lieu des virgules, et vice versa) entraînant des majuscules inopinées, une dizaine de coquilles et un dessin au mauvais endroit en p149), surtout passé le premier tiers du livre...

Comme vous l'aurez compris, j'ai été ravie de retrouver la plume de Mme Hermant et son imagination dans cette petite histoire aux allures de conte. La licorne y a une place bien présente, accompagnée ce coup-ci d'un cerf, permettant ainsi la représentation de deux êtres qui cherchent leur identité dans des voies fantastiques. Si vous êtes amateurs d'évasion fantastique, je vous conseille très fortement de découvrir ce petit conte et son auteur française aux multiples talents. Bravo pour les aquarelles !! Par contre, petite question : Esteban ou Estéban ? (Sinon belle coquille sur la couverture). Pour ma part, je vais continuer à suivre vos publications sur le thème fantastique.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La belle plume de Martine Hermant, délicate et assurée, entraîne le lecteur dans un rêve entrecoupé de réalité. Un roman fantastique, onirique, atypique, avec quelque chose d'initiatique, mais totalement féerique.
Dès que l'on ouvre ce livre, on entre dans un autre monde, comme une fable ou une légende, on se retrouve un peu à Brocéliande, un peu chez les Celtes, un peu dans un rêve, et toutes les rencontres que fait Estéban, notre héros, sous l'égide de sa bonne fée, on aimerait les faire aussi, car tout est si bien décrit, ressenti, que le lecteur se retrouve dans la forêt, avec Estéban. On découvre et visite tous ces endroits magiques, toute cette beauté, cette splendeur... Ferait-on le même choix que lui ? Pas sûr... de toute façon, aucune porte n'est fermée... et surtout pas celle-ci...
J'ai aussi aimé la nouvelle Feth Fiada qui suit le Choix d'Estéban, quelle belle imagination d'autrice !
Je vous conseille de lire ce roman pour aller là-bas...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Petit roman reçu à l'occasion de la masse critique d'octobre. Son résumé m'avait intrigué, mais n'étant pas une grande adepte des récits courts, je ne me voyais pas en faire une lecture vraiment mémorable (en grosse partie à cause de sa brièveté.

Je n'ai pas l'habitude de faire des critiques "à chaud" mais dans ce cas- ci, c'était nécessaire.

En effet l'onirisme mythologique employé avec tant de talent par M. Hermant m'a fait ravalé mes préjugés. Dès le début on se retrouve dans une écriture qui pousse à la contemplation,au recueillement... Les paysages sont magnifiques et poétiquement décrits et c'est ce qui fait la force de ce roman (que je préférerais appeler "nouvelle", déçue que je suis par sa brièveté^^)

On sent le personnage d'Estéban perturbé par ses démons, et le mystère entourant le vrai "Estéban" ne fait que rajouter au sentiment de malaise, bienvenu et immersif, qui nous prend devant la conscience torturée de cet homme différent à la sensibilité elfique.
Petit bémol pour Marianne, à la personnalité trop peu exploitée et pour Tristana, dont on sent l'importance pour Estéban mais que l'on ne peut appréhender justement avec le peu d'informations à son propos.

Je pensais être dérangée par le manque de détails et de péripéties qu'impliquait le format court, mais à part une frustration évidente à la fermeture du livre, cette histoire m'a ravie de par son onirisme exceptionnellement immersif.
Ces forêts me rappellent celles de Brocéliande et d'Irlande, vraiment très beau.

J'ai quand même eu une préférence pour le scénario et les péripéties de "Feth Fiada" mais j'apprécie l'ensemble et suis heureuse que la Masse critique de Babelio et les Editions Créer aient pu me faire découvrir Martine Hermant.

SI cette auteure a publié un roman un peu plus long avec le même talent je serais ravie de le lire.

A lire pour une belle envolée onirique dans des forêts sombres dont les frondaisons ligneuses cachent peut être une Licorne ou les secrets du Feth Fiada. :)



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Si l'on cherche la définition de "feth fiada", cela désigne une "brume ou un voile magique dans la mythologie irlandaise". Martine Hermant donne ce titre à l'une de ses nouvelles, qui raconte comment un homme amnésique, dont la paume de la main est incrustée d'un miroir, entraîne deux autres personnages dans une quête intérieure.

Feth fiada... il en est question aussi dans le Choix d'Esteban, un conte où se rencontrent le cerf et la licorne.
Esteban a trente-trois ans, l'âge symbolique, du Christ et de l'arsenic. Il a décidé de s'installer dans une vie bien réelle, de s'établir avec Élise dans une relation "normale". Mais comment réussir ce passage si difficile? A-t-il vraiment envie d'abandonner son existence magique, d'abandonner ses rêves ?
Marianne est une fée (prosaïquement, c'est aussi son "ex"). Elle l'aide à passer de l'autre côté en lui donnant différentes pistes à suivre et en le confrontant à de multiples symboles. Auprès d'elle, la réalité perd de sa substance, car Marianne vit dans l'autre monde qu'elle a choisi, mais elle ne veut pas contraindre Esteban à y demeurer avec elle.

(...)
Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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J'aime, lorsque je lis, passer du temps, m'installer dans le livre et côtoyer ses personnages, faire durer le plaisir en somme, et voilà, outre une belle écriture, ce que j'ai pu trouver et apprécier dans le roman « le choix d'Esteban » de Martine Hermant.
Grâce à la jolie plume de cette auteure à l'imagination fertile, j'ai traversé des mondes et croisé des personnages avec la douce et surprenante impression d'être en visite chez des amis de longue date. J'ai vu à travers leur regard, des forêts, des palais comme je n'en verrai probablement jamais « en vrai », mais qui peuplent encore mes rêves depuis l'enfance.
Martine Hermant nous entraîne ici, à travers ses deux personnages principaux, Marianne et Esteban, dans une quête initiatique rafraîchissante et passionnante, car enfin, découvrir son (ou ses) monde(s) intérieur(s), prendre conscience de sa vraie nature, n'est-ce pas là ce que peut souhaiter tout un chacun ?
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Bonjour,

J'ai commenté ce volume dans trois vidéos, sur ma chaine Youtube, dont voici l'une d'elles.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Avec Esteban, c'est la porte du monde de l'invisible qui s'ouvre, celle du merveilleux, celle du voyage intérieur, et c'est avec joie et curiosité que le lecteur se promène dans cette autre dimension comme en terrain connu, comme si cette autre nature était aussi la sienne, comme si cette autre nature était universelle, comme si, la connaissance de soi passait par la connaissance et l'acceptation de cet autre monde ... le lecteur sent au fil des pages combien Martine Hermant se sent à l'aise dans cet espace imaginaire, comme l'écriture se fait fluide et spontanée.
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