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Deux intrigues indépendantes s'alternent dans ce roman : le deuil de Mila sur l'île de Lampedusa, et le périple d'adolescents erythréens qui s'enfuient illégalement de leur pays.
Le retour de Mila sur le lieu de villégiature de son enfance se déroule dans une atmosphère très mélancolique. Île paradisiaque, Lampedusa offre un cadre magnifique, entre mer, soleil et nature florissante. L'ambiance est à la langueur d'été, mais traîne en arrière-plan un goût de nostalgie des années heureuses : avec la mort de Manuele, plus rien ne sera jamais comme avant. Mila fuit d'ailleurs la compagnie de ses parents, pesante malgré leurs efforts pour chasser le chagrin (Manuele est mort sur cette île, un mois de juillet), préférant arpenter l'île sur son vélo. C'est au cours de ses vagabondages méditatifs qu'elle rencontre Paola, une jeune fille du pays "à la grâce quasi divine" qui lui apprendra à "faire avec l'existant, même avec le pourri, le moche, l'injuste. Même avec la mort, la maladie, la déception. L'absence." Un joli roman initiatique à l'atmosphère tangible, même si le rythme est un peu lent et le récit un peu creux.

Les témoignages des migrants clandestins me laissent un peu plus perplexes. Les deux premiers récits, ceux d'Amir et Saafiya, ont une écriture trop recherchée, presque poétique, qui colle mal avec la teneur des propos. Celui d'Amanuel par contre, offre un style percutant efficace, et les suivants sont plus ou moins dans la même veine. Mais ce qui m'a le plus posé problème en réalité, c'est le manque de précisions concernant le contexte historico-géographique. Les termes de Lampedusa et d'Erythrée n'évoquent pas grand chose, je pense, à un jeune qui aborde ce roman (même si les mobilités humaines font partie du programme d'histoire-géographie 4e). On ne sait pas forcément que l'île se situe entre la Sicile et la Tunisie et qu'un naufrage de clandestins africains a eu lieu au large de ses côtes en 2013. Le souci, c'est que sans ces références, l'élève lambda risque de ne pas comprendre grand chose. Toute la première moitié du roman évoque les atrocités vécues en Erythrée (rafles, contrôles de laissez-passer, service militaire forcé...) sans apporter aucune explication. C'est au lecteur de reconstituer les éléments disséminés sauf que, comme Mila, on ne se fait qu'une "idée très vague". Les éclaircissements viendront de Paola ("L'île est un pont entre l'Afrique et l'Europe") mais un peu tard à mon goût (page 132 !) : le lecteur peu motivé risque de décrocher bien avant.

Car au bout du compte, il s'agit de comprendre quel est le rapprochement entre les deux intrigues : tout comme Mila vient trouver refuge sur Lampedusa afin d'y puiser la sérénité qui l'aidera à surmonter le deuil, les adolescents erythréens concentrent sur cette terre de transit tous leurs rêves d'espoir et de liberté. Même si bien sûr la nature de la souffrance n'est pas du tout la même. Le but de l'auteur est clair : faire entrer "deux mondes en collision". Pour que l'on prenne conscience de certaines réalités toutes proches, pour donner corps aussi à tous ces anonymes traités globalement dans les médias comme "problème social".

Un roman à la thématique intéressante, mais dont la lecture par les adolescents devra être guidée pour être pertinente !
Lien : http://www.takalirsa.fr/refu..
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MILLA, jeune italienne, retourne pour les vacances sur les terres natales de son père à LAMPEDUSA. Dans la maison familiale, les parents et la fille se retrouvent, essaient de surmonter la douleur des souvenirs. le petit frère de MILA est mort tragiquement. Depuis sa mère a perdu le goût de vivre, MILA souffre de ne pas savoir trouver sa place de fille désormais unique et son père, sans oublier, tente désespérement de soutenir son épouse et de protéger MILA .... Sur cette île, terre de toutes les promesses pour les migrants, MILLA redécouvre la beauté sauvage de l'île, se lie d'amitié avec PALOA, jeune fille rayonnante qui la prend sous son aile. Peu à peu, au cours de ce séjour, MILLA va réussir à se soulager du poids qu'elle porte depuis le décés de son frère mais va aussi être confrontée à la réalité du sort des migrants qui tentent le tout pour le tout pour une vie meilleure. Lampedusa, île paradisiaque, est aussi l'eldorado lointain des populations africaines persécutées et opprimées, la réalité de leur désespérance va se heurter à la carte postale insulaire.



Cette histoire chamboule et questionne, elle fait écho à l'actualité de ces dernières semaines. le livre dévoile peu à peu le destin de chacun, MILLA relate ses expériences et ses émotions, les jeunes migrants évoquent leur parcours, leur soufrance et leurs espoirs d'une vie plus douce... Au final, leurs destins s'entrecroisent et obligent MILLA tout comme le lecteur à se confronter à une réalité révoltante et tragique. Dans ce roman, ANNELISE HEURTIER sensibilise le lecteur à la tragédie des migrants sans juger mais en amenant chacun à se questionner et à réfléchir à la situation. Encore une fois, l'auteur écrit un roman poignant et fort. Son texte est porté par une écriture fine et la plume d'ANNELISE HEURTIER a sans conteste une force narrative qui entraîne son lecteur au coeur de l'histoire. Encore une fois, j'ai été conquise par ce roman intelligent et émouvant.

Lien : http://cousineslectures.cana..
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Mila 17 ans arrive sur l'île de Lampedusa pour passer des vacances en famille. Sur cette île paradisiaque située entre l'Europe et l'Afrique, Mila fait la rencontre De Paola qui va lui faire découvrir une autre facette de l'île. Au récit de Mila, se mêlent huit autres voix d'adolescents. Il s'agit de jeunes qui vivent autour de la Méditerranée, en Somalie, en Erythrée et qui n'aspirent qu'à une chose : vivre libre !
Un récit poignant et d'actualité qui nous confronte à une autre réalité.
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Mila habite à Rome avec ses parents. Elle est interne dans un lycée, par choix. C'est le temps des vacances. Son père, et elle a accepté, lui a proposé de retourner à Lampedusa, dans la demeure familiale, six ans après leurs dernières vacances là-bas. La grand-mère est morte et quelques travaux sont à effectuer.

Arrivée là-bas, Mila décide de fuir ses parents et de retrouver le Lampedusa de son enfance et de passer ses journées dehors pour visiter. Une rencontre avec une jeune fille lui permettra de se remettre en question.

Lorsque l'on est jeune, on ne s'intéresse pas forcément à des faits d'actualité, surtout lorsqu'un évènement très important pour la vie de famille l'a en partie détruite. C'est le cas de Mila. Pourtant, il suffira d'une rencontre pour qu'elle fasse la paix avec elle-même, avec sa famille et devenir une jeune fille qui comprendra que le malheur peut arriver n'importe où et n'importe quand.

J'ai éprouvé énormément d'affection pour tous les personnages. Certains sont forts mais cachent également bien leurs faiblesses. Et il y a, ensuite tous ces jeunes, qui tentent de gagner l'Europe. le prix à payer est énormément cher, coups, viols pour les filles, argent dérobé, arrestation, mer déchaînée, faim, soif, esprit qui s'évade pour tenter de survivre, perte de compagnons d'infortune. Ils ont ce rêve de vouloir mener une vie où ils ne seront pas arrêtés à tous les coins de rue, où ils ne seront pas obligés de servir l'armée pendant des décennies, où la peur est omniprésente. Il y en aurait tellement à dire de ces personnes qui viennent d'Erythrée et d'ailleurs. Dans ce roman, il y a une progression concernant l'histoire de ces jeunes qui veulent tenter de joindre Lampedusa, leur fuite. Les chapitres qui leur sont consacrés relate la vie de l'un en Erythrée, les tentatives de départ de l'autre… jusqu'à la tentative d'arrivée à Lampedusa. Rendons leur hommage en les nommant : Amir, Saafiya, Amanuel, Meron, Dietros, Mebata, Gebriel, Awat. le jeune lecteur apprend donc qu'il faut des années pour préparer une fuite. Il faut mettre de l'argent de côté, ne pas tenter de partir sur un coup de tête. Il faut tenter de prévoir mais la réussite n'est pas assurée. Ceux qui partent laissent une famille derrière eux. Sans un regard en arrière mais toujours en pensée, ils savent que ceux qui restent peuvent être arrêtés. Les années à passer dans des camps de réfugiés jusqu'à avoir l'argent nécessaire pour payer payer le passeur sont le lot de pratiquement tous.

Mila se sent libre par rapport aux autres mais elle souffre également. Pour elle, son père est un héros. Elle est toujours en admiration, même s'il a mis en suspens sont travail pour porter à bout de bras sa famille et surtout sa femme. D'ailleurs, Mila en veut énormément à sa mère et surtout à Michele. Elle était une petite fille heureuse jusqu'à ce fameux jour de juillet. Elle n'a jamais retrouvé les sourires, les rires et la douceur de vivre de son enfance. Elle n'a plus ses parents.

Avec Mila et ces jeunes gens, l'auteur démontre à son lecteur que l'on ne souffre pas de la même façon. Certaines souffrances, toutefois, peuvent être comprises et transformées pour venir en aide, avec les moyens dont on dispose, pour ceux qui ne peuvent pas se défendre et qui souffrent encore plus.
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L'histoire est racontée à plusieurs voix : une partie par Mila, l'autre par les érythréens fuyant la misère et la dictature de leur pays.
Mila revient avec ses parents sur l'île de Lampedusa. Ce lieu symbolise le bonheur de son enfance. Mais le décès brutal de son petit frère, Manuele, à l'âge de 5 mois, plonge la famille dans la tristesse, voire dans la dépression pour Lucia. Petit à petit, Mila redécouvre la joie de vivre grâce à Paola.

Ce livre donne à réfléchir sur deux sujets différents mais tout aussi délicats : le décès d'un proche et les malheurs qui poussent un homme à fuir son pays, sa famille, au péril de sa vie.
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Mila revient sur l'ile de son enfance,apres un drame familiale,un retour aux sources pour tenter de se reconstruire. La-bas,elle y rencontre Paola,qui lui fait (re-)visister les lieux.A la voix de la jeune fille,vont se meler celles d'autres jeunes venus de l'autre coté de la mer Méditerannée.

Mila es une adolescente en reconstruction ,qui cherche des moyens de se raccrocher.Deux chapitres sur trois,nous allons traverser la mer pour découvrire la vie d'un des 8 autres jeunes qui vivent aussi un drame.Leur vie par en fournaise et ils tentent le tout pour le tout ,pou essayer de quitter leur pays,et peut-etre sauver leur vie.

Au début,j'étais assez mitigée,mais des le 3eme chapitre,j'ai été happée par l'histoire et l'écriture d'Annelise Heurtier. J'aimais beaucoup voir Mila redécouvrire l'ile ,mais j'aimais tout autant en apprendre sur les 8 autres personnes. Ce roman,tres actuel,nous plonge dans les peurs et les souffrances de ces mgrants qui n'ont plus qu'une seule solution pour sauver leur vie.J'ai été tres touchée par leur histoire ( particulierement par celle de Saafia).
On entend beaucoup parler de ces migrations,mais ce livre m'a vraiment permit de me mettre a leur place et de partager leur émotions.Cette lecture ,tres émouvante et dure a certains moments,je la recommande vivement car elle esr puissante et porteuse de messages.
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Milla s'ennuie sur l'île de Lampedusa , coincée avec sa mère dévastée par le chagrin depuis la mort de son fils il y a 7 ans , et son père. Elle rencontre alors une jeune fille nommée Paola qui lui fait découvrir l'île. A coté de cela , de nombreux témoignages de migrants fuyant leur pays s'ajoutent à l'histoire.

Pour ce qui est des personnages Milla est une jeune fille remplie de tristesse mais qui a envie de s'en sortir et de se battre contre ce mal . Ses parents ne m'ont pas beaucoup marqué même si ils sont assez émouvants car ils cachent un chagrin intense depuis la mort de leur fils . Les personnages les plus poignants sont évidemment les migrants qui gardent espoir malgré ce qu'ils vivent et finissent parfois par perdre pied . J'ai été réellement impressionnée par leur courage et leur désir de gagner l'Europe coûte que coûte.

L'histoire de Milla ne m'a pas passionné même si elle est émouvante . La seule chose qui m'a intéressé a été la description de l'île qui est vraiment paradisiaque. Par contre , les histoires des migrants m'ont beaucoup touché , leur voyage est très bien décrit ainsi que la souffrance vécu dans leur pays. Les difficultés qu'ils rencontrent et le peu d'aide qu'ils reçoivent m'a ouvert les yeux sur un problème que l'on a tendance à minimiser. Cela m'a vraiment dégoûté de savoir qu'il pouvait être illégal de venir en aide à des êtres humains.

Le style d'écriture dans l'histoire de Milla m'a semblé plus « léger » que celui des témoignages des migrants , sûrement à cause de l'histoire qu'il y a derrière , j'ai donc bien aimé la plume de l'auteur !
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Je ne m'attendais pas vraiment à lire un livre de ce genre…

Le roman alterne les chapitres entre Mila et huit autres adolescents qui sont originaires d'Érythrée, du Soudan… et qui cherche à fuir leurs pays pour rejoindre l'Europe. Nous nous situons dans un contexte très actuel et qui utilise la loi Bossi-Fini de 2002 dans son récit. Notre héroïne, se retrouve, comme le lecteur, confrontée à une dure réalité : celle de l'immigration et des lois qui se génèrent autour de ça. Je suis un peu mitigée car j'ai le sentiment que ce roman cherche à faire culpabiliser son personnage principal et son lecteur : le récit pose tout d'abord la vie de Mila, le fait que sa famille possède une maison familiale sur Lampedusa, île prisée par les riches, et présente le bémol du drame qu'elle a vécu avec ses parents. L'auteur nous offre une sorte d'apitoiement sur ce personnage et nous colle ensuite à la figure l'histoire d'Amir qui a 15 ans et dont la réalité est bien plus atroce. le procédé recommence plusieurs fois avec d'autres personnages dont la vie est toute aussi dure que celle d'Amir. Il s'agit certes de la réalité, mais l'auteur essaye de nous tourmenter et veut nous sortir de notre confort. Cela n'est pas une démarche qui me déplaît, mais la façon dont cela est fait, me perturbe et je trouve ça dommage…

En bref, un roman intéressant de par son sujet actuel et qui permet d'aborder le sujet avec les élèves (pour compléter je vous conseille en documentaire Tous migrants). A bientôt pour une nouvelle critique !
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J'ai bien aimé ce livre, car il souligne le sort des migrants, dont on entend souvent parler dans l'actualité. Les migrants sont attachants car ils fuient une dictature et qu'ils ont une formidable espérance. j'ai bien aimé le fait que l'histoire se passe en Italie.
l'héroïne est attachante car elle traverse des difficultés familiales. Ce livre m'a fait réfléchir sur l'accueil des migrants et de leur destin parfois tragique.
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Le résumé semblait prometteur mais on attend tout le long du roman, une rencontre improbable entre Mina et un des réfugiés, rencontre qui ne se fait pas.
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