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3,87

sur 860 notes
J'ai bien aimé cette lecture. J'ai trouvé que cela manquait légèrement de profondeur, d'originalité et de densité, aussi bien dans le fond que dans la forme. Cela n'empêche que c'était un bon thriller, il y avait du mystère, des découvertes, des secrets et une ambiance pesante et malsaine. Une histoire de secrets de famille bien ficelée. C'est mené intelligemment, bien écrit et passionnant du début à la fin.


Les + :

* L'histoire en elle-même est vraiment prenante, j'avais sans arrêt envie de retourner dans ce roman afin de connaitre la vérité sur ce qu'il s'était passé dans cette maison, où semble régner de grands secrets.


* le sujet de base n'est certes pas super original. Un secret de famille, l'enfant qui va enquêter car elle sent que ce secret a des répercutions sur sa vie. Mais cela reste intéressant.



* La plume de l'auteur est simple, mais fluide et prenante. C'est bien écrit et surtout les pièces du puzzle sont emboîtées avec beaucoup d'intelligence.

Les - :


* J'aurais aimé encore un peu plus de densité dans l'histoire. Elle est certes appréciable et bien développée, mais certaines choses auraient mérité encore plus de profondeur.


* Les personnages manquaient cruellement de densité et de profondeur. Ils auraient mérité plus d'approfondissement car ils ont un bon potentiel.
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Plus que d'un roman policier, il s'agit d'un beau suspense psychologique écrit par une figure majeure du roman policier japonais. Sakaya, une jeune femme qui a oublié tous ses souvenirs d'enfance et ne sait comment gérer sa vie de femme mariée et de mère, vient trouver le narrateur qui a été jadis son petit ami. Elle souhaite qu'il l'accompagne dans une maison retirée dont elle vient de trouver la clé suite au décès de son père. Elle pressent que son mal être est lié à l'histoire de cette maison . C'est un roman d'ambiance très bien construit, un huis clos sur les secrets de famille, à l'écriture froide et sereine. le lecteur participe pleinement à cette exploration des trous de la mémoire, à cette volonté de briser l'amnésie au fur et à mesure que les portes s'ouvrent. Un roman japonais très freudien , « hitchcockien » que l'on lit d'une traite, emportés nous aussi par cette quête des origines.
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Ce livre est ma première lecture de littérature japonaise, en dehors des mangas. Je l'ai commencé dans le cadre d'un club de lecture parisien, où je n'ai malheureusement pas pu me rendre. Je vous présente donc aujourd'hui ce titre de la collection Babel Noir.

J'ai retrouvé dans cet ouvrage les caractéristiques générales des écrits asiatiques: le style est assez lent, doux et poétique, comme dans l'observation de l'action. Je me suis donc laissée porter, accompagnant Sayaka dans sa quête de souvenirs, cherchant désespérément à retrouver la mémoire de ses jeunes années.
Au cours de ma lecture, j'ai eu le loisir d'imaginer divers scénarios ; fan de thrillers, ce n'est pas les idées qui me manquaient ! Pourtant, j'étais bien loin de l'horreur de la vérité…

À leur arrivée dans la maison, beaucoup de choses les ont laissés perplexes : toutes les horloges arrêtées à la même heure, de la nourriture dans le frigo, de la poussière, certes, mais pas de traces d'usure liées à la vie quotidienne, des objets disposés de telle manière que l'on pourrait supposer que les habitants ont quitté précipitamment la demeure… Au fur et à mesure de leur avancée dans la maison, les deux jeunes gens tenteront de percer les mystères des pièces en passant au crible le mobilier et les objets personnels disposés ici et là. À la lumière des découvertes qu'ils feront, l'intégralité du texte prendra un tout nouveau sens, beaucoup plus sombre.

Je ne peux pas dire que je me suis vraiment attachée aux personnages, en raison du style assez distant. Comme annoncé précédemment, nous sommes plus dans l'observation que dans l'implication. le jeune homme qui accompagne Sayaka m'a parfois énervée : pressant, je ne l'ai pas toujours trouvé d'une grande aide pour son amie. À de nombreuses reprises, il l'a bousculée, s'impatientant du temps que la jeune femme met à retrouver la mémoire. Nous ne connaissons d'ailleurs pas son prénom, ce qui renforce à mon sens son rôle d'intermédiaire ; il fait le lien entre le récit et le lecteur. Cela renforce la sensation d'être extérieur au récit, et de les regarder évoluer dans la maison.
Lien : http://healingwords.fr/la-ma..
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Sayaka Kurahashi, mère inapte à élever sa fille de trois ans, trouve une clé et un plan un an après le décès de son père. Revoir cette maison lui permettra-t-elle de retrouver la mémoire de sa petite enfance ? de comprendre son comportement avec sa fille ? En la visitant avec son ex-petit ami, ils comprennent que cette maison a appartenu à un jeune garçon Yusuke Mikuriya et sa famille. Que leur est-il arrivé ? Quel est le lien avec Sayaka Kurahashi ?
Ce roman écrit à la première personne est un petit bijou. L'écriture est fluide et sans fioriture. Tout comme les protagonistes, j'ai cherché à comprendre ce qu'il s'était passé dans cette maison. On suit leur raisonnement où la maison joue un très grand rôle. L'auteur questionne aussi sur la mémoire, la petite enfance et le lien que nous pouvons avoir avec notre maison durant notre enfance. Il est très difficile de lâcher ce roman policier où il ne se passe rien, en termes d'actions. Pas de course-poursuite, pas de scène gore. Rien, toute l'habilité de l'auteur réside dans son écriture, dans l'ambiance décrite dans cette maison où chaque pièce distille une part de son secret.
Je le conseille vivement.
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C est la structure narrative du roman qui est plus impressionnante que l histoire en elle même .
Le narrateur et Sayagaka , tous deux anciens amoureux du lycée, se retrouvent après 20 ans dans une soirée d anciens élèves . S souhaite reprendre contacté avec le narrateur car sans lui expliquer de quoi il s agit, elle pressent que seul cet homme ( et non pas son mari ) peut l aider à retrouver les mémoires de son enfance oubliées .
À la mort de son père, S reçoit la clé d une maison isolée dont elle n a jamais entendu parler. Tous deux partent à la rencontre pour tenter de comprendre le lien entre cette maison mystérieuse, isolée, telle un tombeau et les souvenirs de la jeune femme qui semble perturbée .
Le lecteur va glaner au fil des lectures des indices pour décoder et remonter l enfance oubliée de N.

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N°533– Juillet 2011.

LA MAISON OÙ JE SUIS MORT AUTREFOISKeigo Higashino Actes Sud.
Traduit du japonais par Yukata Makino.

 Le narrateur, un universitaire japonais, n'avait plus de nouvelles de son ex-petite amie, Sayaka, mariée à un homme d'affaires qui s'absente beaucoup. Même la maternité n'a pas suffi à la faire aller mieux puisque qu'elle maltraite sa fille de trois ans qui a été confiée à la garde de ses beaux-parents. Son enfance à elle a été un cauchemar dont elle ne garde pas de bons souvenirs. Elle n'apparaît guère dans les albums de sa famille avant l'âge de cinq ans, et elle ne sourit jamais sur les photos ! Après la mort de son père, elle découvre dans le sac de pêche de ce dernier une clé à tête de lion et une carte annotée d'indications bizarres, conduisant à une maison de montagne, isolée et située près d'un lac. Accompagnée du narrateur, elle décide de la retrouver pour l'explorer.
Après avoir longtemps cherché et hésité, ils finissent par découvrir la maison et par y entrer à l'aide de la clé, mais par une porte du sous-sol seulement. Étrange détail, cette maison, maintenant complètement abandonnée et fermée et dont les habitants de la région ne connaissent même pas l'existence, semble avoir été habitée par une famille. La porte d'entrée est verrouillée, toutes les pendules sont arrêtées à 11h10 et la vie semble s'y être arrêtée précipitamment 23 ans plus tôt ! C'est un peu comme si le temps avait interrompu son cours ! de plus, sans être vide, cette demeure n'a ni télévision, ni téléphone, ni appareils ménagers, ni calendrier, ni même d'électricité... La famille qui habitait là se composait d'un couple avec un garçon, le petit Yusuke qui tenait un journal intime que nos détectives découvrent. L'enfant, apparemment bon élève, y notait qu'il recevait des jouets d'un homme, ce qui semblait indisposer son père et y faisait mention d'une certaine Mme Otai, d'une petite fille et d'un chat, Chami ! Puis son père mourut et un autre homme vint prendre sa place...
Le journal du garçon recèle des détails troublants qui vont servir de fil d'Ariane pour recomposer ce passé un peu confus. Il s'interrompt brusquement mais des lettres retrouvées vont poser plus de questions qu'elles n'apportent de réponses ! Sayaka qui au départ n'a aucun souvenir de cette maisons finit par ressentir une impression de déjà vu, et va retricoté sa propre histoire à travers de petits détails comme un rideau vert, un vase, une porte qui apparemment n 'existe plus et un coffre-fort. C'est Sayaka qui en découvrira la combinaison, mais son contenu épaissit le mystère !
J'ai toujours pensé que ce n'est pas parce qu'un roman se fonde sur des énigmes qu'il doit être violent et même sanglant. Ici l'intérêt de ce récit noir est tout en nuances. le thème de la mémoire perdue puis retrouvée est bien exploité et avec lui celui de l'enfance disparue. La complicité née d'une ancienne histoire d'amour entre le narrateur, incrédule au départ et Sayaka, anéantie par la vie, fera, petit à petit, éclater la vérité.
A l'invite du narrateur et de cette aventure hors du commun, le lecteur échafaude diverses hypothèses, suit les péripéties de ce récit dont le style, volontairement sobre et dépouillé et la construction bien menée distillent le suspense jusqu'à la fin. de plus, ce roman a le mérite de se dérouler dans le calme et la vraisemblance. Passionnant !
Jusqu'à présent je n'avais jamais lu de romans policiers japonais. Je n 'ai pas été déçu.
© Hervé GAUTIER – Juillet 2011.


Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Mon avis :

Ce roman noir ne m'a pas lâché de la journée, il se lit très vite car on a vraiment envie d'assembler toutes les pièces du puzzle et de découvrir la vérité. Pour une fois, j'ai été prise au jeu sans vraiment réussir à déceler le mystère jusqu'au révélations finales. Ce n'est pas une lecture passive car on imagine tous les scénarios possibles, c'est ce que j'aime dans ce genre de lecture, on se sent stimulé. L'histoire se déroule au japon, un pays que je rêve de découvrir depuis longtemps. du coup, je me suis aussi imaginée dans ce lieu où les traditions gardent une place assez importante dans la culture. le roman était vivant car agrémenté de dialogues et de passages de journal intime. On en démord pas !

Je le conseille si vous avez envie d'un roman noir assez court et si vous aimez les mystères et le japon.
Lien : https://unbouquindansmabulle..
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Higashino est un auteur de roman japonais qui nous entraîne dans des histoires prenantes et originales.
Une jeune femme qui ne se rappelle plus de ses 5 premieres années entraîne dans sa quête son ex petit ami.
La maison isolée dans la campagne dont la porte est bloquée, finira par révéler ses secrets. Mais ils ne seront pas apaisés pour autant.
Un livre marquant
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Une maison qui fait surface au décès de son père. Sayaka décide de faire son enquête sur cette mystérieuse maison dans la montagne. Pourquoi son père était dépositaire de la clé ? Pourquoi y allait il sans jamais en parlr ? Elle veut savoir ce qui poussait son père à effectuer ce pèlerinage dans une maison ou le temps s'est figé. Une enquête qui entraînera Sayaka dans les méandres de sa mémoire défaillante. J'ai beaucoup aimé le rythme de ce livre. Nous sommes immergé et difficile d'en sortir. On a juste envie de comprendre. Tourner encore une page qui nous rapproche d'un dénouement.. je vous laisse le découvrir par vous-même.
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Encore un auteur japonais à ajouter dans ma liste: Keigo Higashino. J'ai déjà introduit une des ses oeuvres ici, Les miracles du bazar Namiya. Un roman feel good, plein d'espoir et empreint de fantastique. Mais saviez-vous que cet auteur est l'un des maîtres du polar au pays du Soleil Levant? En effet, il a déja sorti une belle collection de livres policiers, incluant le livre dont je vais parler aujourd'hui. En effet, comme cette couverture sanglante et énigmatique l'indique, nous ne sommes pas sur des bons sentiments.
La maison où je suis mort autrefois parle de Sayaka Kurahashi, jeune trentenaire mariée à un homme absent, et mère d'une petite fille qu'elle confie à ses beaux-parents, car elle est incapable de s'en occuper sans la maltraiter. Sayaka a des tendances suicidaires et est amnésique: en effet, impossible pour elle de se souvenir de sa vie avant ses cinq ans.
A la mort de son père, celui-ci lui remet une clé et un plan conduisant à une maison délabrée et isolée dans les montagnes, elle décide de s'y rendre avec son ancien petit ami, afin de découvrir ce qui manque à sa mémoire et de débloquer ses souvenirs. La maison est visiblement abandonnée depuis des années, tout semble à l'arrêt. Dans une chambre d'enfant, Sayaka découvre le journal intime d'un petit garçon qui vivait apparemment dans cette maison. Ils découvrent alors que les lieux ont été le théâtre d'événements tragiques.
Je suis archi fan! de tout: l'écriture fluide, les phrases et chapitres courts, clairs et nets. C'est un huis clôs effrayant et captivant, les personnages passent la nuit dans cette maison et je me suis fait des frayeurs à imaginer le pire, surtout en comprenant ce qui s'y est passé autrefois. L'intrigue est percutante et savamment imaginée. La couverture du livre et le titre rendent honneur au contenu du récit. Il s'agit en effet d'une tragédie reléguée au rang de fait divers, mais qui débloquera la mémoire de Sayaka, pour le meilleur ou pour le pire. J'ai maintenant envie de lire les autres polars de Keigo Higashino, notamment le dévouement du suspect X, car j'ai vu passer beaucoup de critiques élogieuses sur celui-ci.
"Chacun n'a t-il pas une maison où l'enfant qu'il était est mort autrefois? On fait seulement semblant de ne pas voir qu'il s'y trouve encore parce qu'on ne tient pas à le rencontrer"
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Quel tête d'animal se trouve sur la clé accompagnant le plan d'un lieu au début du roman ?

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