La collection Harlequin s'est quand-même drôlement relookée : elle arbore des couvertures mignonnes et attirantes.
Ca c'est pour le positif.
J'avais lu Un grand amour peut en cacher un autre, de Kristan Higgins également, en précisant qu'il s'agissait d'un livre sympa, apportant la détente d'un paquet de cookies ou d'un bain chaud.
Et bien, au bout du 2e paquet de cookies ou du 2e bain chaud, l'effet est bien moindre, voire légèrement écœurant, si vous voyez ce que je veux dire.
De plus, ayant encore bien le schéma d'Un grand amour peut en cacher un autre en tête, Tout sauf le grand amour m'a semblé suivre les mêmes rails. Et le lecteur aime bien, parfois être surpris !
Donc Lucy, comme l'héroïne du livre précédent, a 29/30 ans et se dit qu'il serait temps de passer à la version couple/maternité. Comme la précédente, elle est rondouillette mais jolie, elle adore son travail (ce n'est pas le même ouf !), a un animal de compagnie (un chat au lieu d'un chien) elle a une famille très présente (et déjantée), une sœur bizarre (mais cette version de la sœur n'est pas méchante) et un beau-frère adorable qui a un fils qu'elle adore... et, elle est obnubilée par un amour qui n'aboutit pas.
Sauf que dans ce cas, son amour concerne son mari qui est mort. Et que dans sa famille maternelle, tous les conjoints meurent jeunes. Donc, bien qu'elle ait envie de "refaire" sa vie et d'avoir des enfants, son angoisse est bien trop forte pour s'attacher à quelqu'un ... ! CQFD.
De là , qui est l'homme le plus proche d'elle et la plus capable de la rendre amoureuse et heureuse ? Le même que dans Un grand amour peut en cacher un autre ! Si si, je vous assure ! Kristan Higgins doit avoir quelques problèmes freudiens à régler, ou alors un sérieux manque d'imagination.
Même la scène de découverte de l'héroïne en plein ébats amoureux se retrouvent dans les deux livres !
Donc, soit l'auteur a trouvé un super filon et l'exploite à fond, soit son inconscient libère systématiquement les mêmes pensées. N'apparaitrait-elle pas dans le personnage de Parker, cette jeune femme qui déteste les livres qu'elle écrit à la chaîne mais qui gagne beaucoup d'argent avec ? Hum ?
Déception donc, alors que le premier était sympathique. Peut-être ne faut-il lire qu'un Kristan Higgins ? Ou peut-être, les problèmes de Lucy Lang sont trop mis en avant pendant 400 pages pour que le lecteur puisse croire à son bonheur dans les 30 dernières !
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