Un dernier été

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en commençant ce roman, qui ressemble, par son titre et sa première de couverture, à un livre léger, à savourer sur la plage.

Mais il n'est qu'en partie cela. le début fait plutôt penser à un thriller: qui donc a renversé et tué Vivian Howe, la romancière, qui sortait faire son jogging matinal? Puis, le fantastique intervient puisque Vivian, décédée, a la possibilité d'observer depuis " là-haut" son entourage et se remémorer certains moments de sa vie. Et même de donner" des coups de pouce" pour modifier des évènements du présent. Ce procédé n'est pas nouveau. Je l'ai déjà vu mis en jeu dans d'autres romans comme " La vie interdite" de Didier van Cauwelaert ou " La nostalgie de l'ange" d'Alice Sebold.

Multipliant les points de vue, l'auteure alterne habilement émotion et humour, et maintient l'intérêt du lecteur en dévoilant progressivement les secrets de chacun, qu'il s'agisse des trois enfants de Vivian, jeunes adultes, ou des gens gravitant autour d'eux. Vivian aussi a toujours caché un mensonge...

C'est une lecture agréable, bien menée, mais qui m'a laissée un peu frustrée car j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez approfondis et le côté glamour des repas au Club, ce monde huppé où beaucoup sont occupés à ne rien faire m'a paru bien artificiel et ne m'a pas attirée. Cependant, Vivian est originale, très attachante, ce qui contribue beaucoup au charme et au piquant de l'histoire

Le meilleur de tous les romans d'elin Hildebrand., d'après le New York Times. Je ne partage pas leur avis. J'ai préféré été après été ou un été à Nantucket.
Je trouve le livre un peu trop centré sur un côté people. Je préfère les romans ou Hildebrand nous parle de la vie à Nantucket sous le mode poches de vie. Un peu trop caricature américaine, pas très intéressante.

Trop de polar tue le polar, je voulais faire une pose "blanche" et j'ai cherché des auteur(e)s qui se rapprochent d'une écrivaine que j'aime beaucoup : Laura Kasishke. Je me suis arrêtée sur Elin Hilderbrand, j'en ai choisi deux dont celui-ci avec lequel j'ai choisi de commencer.
Vivian Howe vit sur l'île de Nantucket. Elle écrit des romans qui rencontrent un réel succès. Alors qu'elle s'apprête à voir publier son dernier titre, Petite Chérie, Vivian est renversée par un véhicule pendant qu'elle faisait son jogging. Elle n'y survivra pas mais se retrouve en compagnie de Martha (chacun choisira où il pense qu'on peut être une fois parti) qui lui offre une fenêtre de 90 jours afin de voir comment ses trois enfants et sa meilleure amie arrivent à faire leur deuil. Elle lui donne également la possibilité de donner trois "coups de pouce".
On assiste alors à la douleur de ses proches mais aussi à leurs espoirs, leurs rancoeurs, leurs suspicions, leurs trahisons, leurs amitiés et leurs amours avec un question en suspens : qui a tué Viviane et s'est enfui sans lui porter secours ? Tout le monde se connaît à Nantucket et c'est forcément l'un d'entre eux.
Ses filles, son ex-mari, son ex-petit ami du lycée, sa meilleure amie, son fils et son inséparable copain, son dernier compagnon, tous vont devoir affronter leurs secrets et leurs démons pendant que Vivian aura l'occasion de revivre quelques instants choisis de son passé.
Ses proches devront accepter son départ, renouer des liens et en créer d'autres, et Vivian devra accepter de les laisser à la fin des 90 jours qui lui ont été impartis.
Je dois avouer que je me suis vraiment régalée à lire ce roman bien mois "roman d'été" qu'il n'est annoncé. Les personnages sont parfaits et la question de savoir qui est le conducteur responsable du décès de Vivian apporte juste ce qu'il faut de mystère pour faire de ce livre ce qu'on appelle un "roman fleuve". J'ai passé un excellent moment et je relirai sans aucun doute cette auteure.
Pour conclure, effectivement, si vous aimez les romans de Laura Kasishke, vous aimerez celui d'Elin Hilderbrand.
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Comme une respiration.
C'est le second roman de cette auteure que je repose en me disant aussitôt que je vais m'en procurer un autre. Dans la catégorie littérature américaine, ce roman un peu hybride, entre romance, saga familiale, récit fantastico-ésotérique, vaguement feel good book et pas mal polar, présente en outre l'originalité d'appartenir à une longue série dont le fil rouge est géographique : l'île de Nantucket. Une île au large du Massachussets, proche de l'île de Martha's Vinehard, cadre d'un autre roman que j'ai lu il y a quelque temps « retour à Martha's Vinehard » de Richard Russo.
Nantucket, tout comme sa voisine sus citée est un endroit étonnant que la street vue de Google Map permet de découvrir, très différent de ce que mon imagination avait créé durant la lecture.
C'est une île en fait assez modeste et rustique, aux chemins étroits, aux immenses plages sauvages, abritant une petite ville éponyme aux rues pavées et aux maisons de bois, à peine américaine, avec une vinothèque, un marchand de glaces, intégrés au récit, qui constitue le cadre de vie de Vivian, notre héroïne, elle-même auteure à succès de romans se situant tous à Nantucket!
Une mise en abîme très réussie !
J'ai adoré ce voyage, loin, très loin de mon quotidien, cette plongée dans le destin entremêlé des membres de cette famille que le décès accidentel de Vivi va bouleverser. J'ai adoré aussi la dimension protectrice de la défunte à qui les instances du « ciel » vont accorder trois coups de pouce avant son départ définitif dans l'au-delà…Le genre de livre qui fait du bien car il nous sort de la morosité ambiante, nous déconnecte de la dimension anxiogène d'un contexte peu propice à la légèreté et traite avec finesse, délicatesse et beaucoup de sensibilité du deuil, de la mort, de l'amour et des liens familiaux, apportant malgré la gravité des thèmes abordés, douceur et apaisement...
Elin Hilderbrand est incontestablement une conteuse qui sait embarquer son lecteur dans les méandres de sa pensée créative et qui excelle à l'émouvoir.

Alors étudiante, Vivian Howe, surnommée Vivi, est venue passer un été sur l'île de Nantucket dont elle est aussitôt tombée amoureuse. C'est ici qu'elle s'est installée, s'est mariée avec J.P., a élevée ses trois enfants, aujourd'hui devenus de jeunes adultes. C'est ici aussi que toutes les intrigues de ses romans, le treizième sortant bientôt, ont lieu. En ce mois de juin, l'île se pare de mille couleurs et les touristes commencent à affluer. Tôt ce matin-là, comme tous les matins, Vivian sort faire son jogging, le casque sur les oreilles avec une playlist concoctée par sa fille, Carson. Malheureusement, elle se fait percutée violemment par une voiture et décède peu après... puis elle vole, vole jusqu'à atteindre les nuages. Elle regarde son corps étendu dans l'impasse et tombe nez à nez, lorsqu'elle détourne la tête, avec une femme d'une cinquantaine d'années. Si Martha l'informe qu'elle est bien morte et qu'elle est sa Guide dans l'Au-Delà, Vivi peine à croire à ce qui lui arrive. Comme sa mort a été brutale, elle dispose d'une fenêtre de visionnage de 80 jours et de trois coups de pouce pour pouvoir influencer l'issue d'une situation sur Terre... Sur terre, justement, ses trois enfants apprennent la nouvelle, pour le moins choquante et brutale, avec une profonde tristesse et Ed Kapenash, le chef de la police, va tout faire pour retrouver le chauffard qui a pris la fuite. Il interroge aussitôt Cruz, le meilleur ami de Leo. Si c'est lui qui a découvert Vivi et prévenu les secours, un agent de la police l'a toutefois aperçu conduisant vite près du lieu de l'accident...

Qui n'a jamais rêvé, un jour, de pouvoir assister à ses propres funérailles et voir les réactions de ses proches à sa propre mort ? C'est ce qui arrive à Vivian, décédée brutalement et de façon inattendue. Une fois le choc de sa propre mort passé, depuis l'Au-Delà, elle va pouvoir garder un oeil aussi bien sur ses enfants, sa meilleure amie que son ex-mari ou son compagnon qu'elle venait tout juste de quitter. Mais aussi leur donner un coup de pouce pour influencer leur destin. Et il faut avouer que tous en auraient bien besoin. Sa fille aînée, Willa, est de nouveau enceinte après trois fausses couches. Sa fille cadette, Carson, barmaid en chef à L'huîtrier, abuse un peu trop, aussi bien de l'alcool que de la drogue. Son benjamin, Leo, à tout juste 18 ans, est empêtré dans une relation peu épanouissante et s'est fâché avec son meilleur ami, Cruz, la veille de sa mort. Son ex-mari est peu épanoui dans sa relation avec Amy. Et enfin, elle peine à croire que ce soit Cruz, le chauffard qui l'aurait renversée. Depuis l'Au-Delà, Vivi pourra justement surveiller l'avancée de l'enquête, admirer ses enfants qui n'auront d'autre choix que d'avancer mais aussi revenir sur son passé, notamment son premier amour, son premier été à Nantucket, sa rencontre puis son divorce avec J.P., son travail d'écriture... Avec sa galerie de personnages riche, hétéroclite, très attachante et haute en couleurs, Nantucket en faisant immanquablement partie, ses rebondissements, ses révélations inattendues, ses flash-backs captivants, ses petits tracas familiaux, son enquête policière, ce roman s'avère aussi intrigant, touchant, lumineux malgré le deuil, le chagrin, la perte de repères... et empreint d'amour et d'émotions. Un dernier été qu'Elin Hilderbrand nous fait vivre avec tendresse et chaleur...

Ce livre mêle à la fois suspense et secrets de famille. La mort de la mère, romancière à succès installée depuis de longues années dans la très touristique Nantucket, sur la côte est des États-Unis, meurt, renversée par un ou une automobiliste qui prend la fuite.
Coincée provisoirement dans un espace temporel qui lui permet de voir les siens après sa mort, Vivi ne sait pas encore qui a causé sa mort. de là-haut, elle a à coeur de protéger ses trois enfants mais elle n'a droit en tout et pour tout qu'à trois coups de pouces qui lui permettront de changer le cours du destin.
Suspense, secrets de famille, cette histoire peut se révéler particulièrement prenante.

SYMPA... Mais sans plus ! 🌞

La célèbre Vivian Howe est renversée par une voiture et arrive dans l'au-delà. On lui explique que puisque sa mort est injuste, elle va avoir la possibilité d'observer ce qu'il advient de sa famille, de ses amis et du succès de son nouveau roman dont la sortie est imminente. Elle aura droit à trois "coup de pouce" pour influer le destin du monde des vivants. Un dernier été pour tout changer...?

Je découvrais avec ce roman la plume d'Elin Hilderbrand si douce et lumineuse. Elle m'a fait découvrir les paysages de Nantucket, cette île que l'on sent si chère à son coeur et je me suis facilement imaginée déambuler là bas et sentir l'air marin. Si le thème du deuil est omnipresent, la tristesse ne l'emporte pas du tout. Entre enquête policière et surnaturel, la belle part est surtout faite aux personnages et aux liens qui les unissent. Dans un savant jeu de flashs-backs, nous découvrons des bribes de la vie de Vivi. Cette autrice, passionnée de son île, mère de 3 enfants et épouse dévouée qui peine à tout conjuguer dans sa vie bien remplie. À sa mort, c'est tout un équilibre qui vacille et de nombreuses vérités qui vont surgir...

Si je reconnais que cette histoire possède des tas de qualités, malheureusement je me suis ennuyée. J'ai eu le sentiment que l'enquête au sujet de sa mort (mais qui a donc bien pu renverser Vivian?) traînait trop des pieds et il m'a clairement manqué du dynamisme. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et à ressentir toute la palette d'émotions que promettait cette histoire... vous l'aurez compris, je suis passée à côté.

Malgré cet avis mi-figue, mi-raisin, si vous aimez cette autrice ou si ce pitch vous tente, foncez découvrir ce roman parfait pour l'été ! 🌞

Des amateurs de cette autrice par ici? Qu'avez-vous pensé de ce roman? 💬

J'avais beaucoup aimé le précédent de cette auteure, Un été à Nankuteck.
Et celui-ci est très réussi aussi.
Par contre, ce n'est pas une série ; chaque livre est indépendant des autres, ce que je préfère.
Nous voilà donc propulsé une fois de plus à Nankuteck, perite ville américaine au bord de l'océan. Un peu snobinarde, des gens très friqués, de belles demeures. Ils ont tous un "uniforme", un peu comme dans un très grand collège.
Ça me fait penser aux snobs de la Baule ou bien de Biarritz.
J ai totalement adhéré à ce nouvel opus, j apprécie de plus en plus la lecture de ses livres.
Je dirai que c'est un "livre utile", dans le sens où on a envie de connaître la suite.
D'autant que cette fois-ci, nous avons droit à un roman policier, qui a tué cette mère de famille respectable, Vivi,une écrivaine renversée en faisant son jogging ? Morte sur le coup.
Et c'est là que le bât blesse.
Je n'ai pas trop apprécié les chapitres dans lesquels Vivi se retrouve dans l'au-delà après sa mort.
Elle est dans un endroit ressemblant à une sorte d'antichambre verte, sa couleur préférée, et elle est avec une Martha, une sorte de guide dans l'au-delà.
Car le livre est sous la forme de plusieurs petits chapitres, avec comme titre les noms des protagonistes.
J'ai trouvé les chapitres pendant lesquels Vivi regarde évoluer sa famille ennuyeux.
Voire même inutiles et enfantins. C'est pour cette raison que je n'ai pas mis 5 étoiles, mais bon, 4,5/5 c'est déjà pas mal.
Allez, plongez-vous dans ce roman américain charmant et distrayant.
Vous vous attacherez aux personnages, et même à leurs défauts !
Belle lecture.

Quel joli roman rempli d'amour et d'emotions. L'amour d'une maman pour ses enfants est indestructible même de là-haut. J'ai pris mon temps pour le lire sans regrets et quand on arrive à la dernière page, on aimerait une suite. Une maman fera toujours tout et de son mieux pour protéger ses enfants.

A l'instar d'un Été à Nantucket, on est très vite prise par le rythme nonchalant de Nantucket, bercé par les vagues et les traditions de ce petit coin de paradis.
Elin Hildebrand aime son île et le crie sans détour !

J'ai très vite également été attachée aux personnages qui peuplent ce roman et j'avais hâte de tourner les pages (plus que dans les précédents opus de cette auteur*).

A 50 pages de la fin, j'étais prête à donner un 4,5 à Ce Dernier Été, pourtant sans bien savoir pourquoi mon avis s'est altéré sur la fin… Peut-être la fin est elle trop Happy End, trop lisse, trop comme il faut, trop Nantucket.

* désolée, Autrice, je ne peux pas ! C'est trop moche !