AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 182 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  


Bon, comme d'habitude, je n'avais pas lu le résumé et c'est totalement à l'aveugle que je me suis lancée dans cette histoire, et quelle histoire!

Parties 1 à 3:

Dès le départ, j'ai plongé dans ce roman grâce à une écriture fluide, simple, addictive. On va droit à l'essentiel.

Nous faisons donc ici, connaissance avec Harper, l'infirmière mais aussi avec Jakob, son mari, avec Renée, une infectée au grand coeur et avec d'autres qui prendront une plus grande place par la suite. J'ai beaucoup apprécié cette sorte de grand prologue avec les parties 1 et 2, car finalement, on se doute que c'est après ça que les choses sérieuses vont commencer. On sait tout de suite qui aimer, qui détester et je vous avoue qu'il y a des coups de pelle qui se perdent… Ma préférence est pour John, ce pompier qui dompte l'écaille et la contrôle. Par contre, les personnage d'Harper me dérange beaucoup plus. Elle est trop lisse, trop gentille, trop indispensable dans le roman. Elle part en expédition, elle prend des risques inconsidérés… Ça en parait presque surréaliste et stupide.

Soyons franc, le camp et tout ce côté religieux, chant, osmose, prière… ça m'a surtout fait penser à une secte. Chanter pour dompter l'écaille, je valide l'idée mais je n'aime pas cette tournure. Alors oui, c'est très américain, en soi, c'est presque logique, mais j'ai du mal avec ce côté sectaire.

A la fin de ces trois parties, beaucoup de questions restent en suspend, à propos de l'écaille, de John, de la vie dans le camp, sur ce que va faire Harper… On sent que les choses vont avancer par la suite…

Parties 4 à 6: Je ne m'attendais pas à ça. Sans dire que j'ai été déçue par cet axe, comme je le disais, il y a un côté très américain pieux avec congrégation, chant, osmose et autres qui me gênent un peu et qui prend une grande place dans cette seconde partie. Oui, bien sûr, c'est utile à notre histoire, on va découvrir plein de choses très intéressantes à propos de l'écaille de dragon et à son mode de transmission et sur l'évolution de la maladie, sur les gens aussi, sur l'effet de groupes, sur la soif de pouvoir, l'obéissance ou l'aveuglement. J'ai eu l'impression de voir surtout une secte et non plus un camp de réfugiés bienveillants…. Ça se lit toujours aussi bien et on est toujours très pris dedans mais faire la distinction entre les gentils et les méchants est peut être trop simple et certains personnages vraiment trop gentils.

Je ne vous ai pas parlé de Mary Poppins… vous vous dites, ça y est elle craque, non, c'est juste que les références à Julie Andrews sont tellement récurrentes que je vous préviens le prochain qui m'en parle, je ne réponds plus de rien.

Parties 7 à la fin: Oui bien sûr, tout suit une continuité logique et si tout le reste passe facilement la fin m'a fortement déçue mais alors, complètement de chez complètement. Oui, c'est une dystopie, oui c'est post-apo mais l'écriture de Joe Hill a rendu ce livre tellement facile à lire que je n'y ai pas vu de noirceurs ni d'acceptation, mais de l'espoir et j'y ai cru. Jusqu'au bout, j'ai oublié que je lisais un post-apo. Dommage pour ma pomme.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout été convaincue. C'est un livre qui se lit très bien, avec de l'action, mais finalement, il y a tellement de clichés et de niaiseries à certains moments que ça devient pénible. Et la fin m'a achevée….


Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          60
Ca commençait plutôt pas mal ce livre pré ou post-apocalyptique, je ne sais pas trop, avec un virus original par rapport à ce que l'on voit d'habitude dans le genre. Pas de catastrophe, de maladie foudroyante ou de zombies mais un virus, l'écaille, qui apparaît sous forme de tatouages mordorés qui s'embrasent provoquant des combustions spontanées. le monde s'organise en petites communautés, les malades et les autres. Les premiers sont traqués, rien de nouveau sous le soleil, la nature humaine est ainsi faite. Notre société rejette tout ce qui est différent. le côté psychologique est bien travaillé, j'ai aimé ce début de roman prometteur.

Dès que l'on arrive dans la communauté les choses se gâtent. Je n'ai pas accroché à la tournure mystique que prend le groupe. le côté sectaire et religieux est trop présent et je n'ai pas aimé du tout. Les chants, les messes, les prières, j'ai trouvé cela un peu trop facile
Les personnages deviennent détestables au fil du roman. le plus intéressant et charismatique, l'homme feu, est vraiment sous exploité et c'est bien dommage. Il n'y en a que pour Harper et franchement bof... Elle est agaçante, Miss Perfection, pas crédible une seconde. Et puis comme souvent on a droit a une romance, parfaitement inutile et quelque peu bizarre, mais ce n'est que mon avis.

Il y a beaucoup de longueurs, je me suis ennuyée les trois quarts du roman. Et puis il y a tout un tas de références littéraires et musicales. Au début c'est sympa, mais l'auteur voue un véritable culte à Julie Andrews et à Mary Poppins. Ca m'a gavée !

Parlons des mini spoilers en fin de chapitre, comment vous dire.., j'ai horreur de ça. C'est sensé créer du suspense mais ça gâche tout.

La dernière partie est prenante, on sent enfin l'univers post-apo que pour ma part j'avais un peu oublié. Mais la fin m'a laissée perplexe, le roman a encore perdu des points...

Au final une grande déception, une lecture qui n'a pas su m'enflammer. Vous le savez maintenant, je n'abandonne pas souvent un livre mais là, si ce n'avait pas été une lecture commune, j'aurais clairement jeté l'éponge. Beaucoup de monde a aimé, adoré même, donc comme je vous le dis chaque fois, faites-vous votre propre avis et n'hésitez pas si vous êtes fan de Mary Poppins. ;)

Lien : https://www.facebook.com/lec..
Commenter  J’apprécie          40
J'ai beaucoup aimé l'idée. Il faut dire que de nos temps, c'est assez facile de se projeter dans une fiction où sévit une pandémie mondiale... Bien que celle-ci soit d'une toute autre ampleur !

Malheureusement, j'ai trouvé des longueurs et des facilités scénaristiques trop nombreuses au cours de ma lecture : les mêmes "méchants" en permanence (fâcheusement indestructibles d'ailleurs), des évolutions de comportements radicales à mes yeux non crédibles, etc. Toutefois, j'ai trouvé plus de subtilité dans le traitement de certains personnages, dont Nick, l'enfant sourd et Gilbert le prisonnier... Sûrement qu'avec moins de péripéties (trop) prévisibles, j'aurai davantage apprécié la lecture !
Commenter  J’apprécie          40
Première incursion pour moi dans l' oeuvre du '" fils de".
C' est sur ,les chiens ne font pas des chats et Joe Hill a un vrai talent d' écrivain.

Une écriture efficace et agréable dans laquelle on retrouvera la " patte" de papa quand-même, notamment dans les petits détails qui nous font plonger facilement dans l' Amérique des gens de base, confrontés à une situation extraordinaire et dangereuse.

Bien heureusement Joe n' est pas le clone de son père et il a également un vrai style propre et une construction différente de son daron. ( je ne parle que de ce livre car n' oubliez pas que c' est le seul que j' ai lu a ce jour de Joe Hill).

Et c' est la que j' ai beaucoup moins accroché.
L' auteur va nous emmener dans un monde apocalyptique ou une maladie infecte les gens en les faisant brûler de l' intérieur.

Le personnage principal ,l' infirmière Harper ( magnifique personnage remarquablement écrit) va se retrouver dans une sorte de camp religieux,enceinte et infectée avec un mari barjot qui lui colle aux fesses pour la tuer.

Jusqu'à la tout va bien sauf que Joe nous endort pendant 700 pages dans ce fameux camp.
Nous aurons droit à des mini- intrigues dans cette communauté mais on tourne en rond beaucoup trop longtemps.

Autre erreur selon moi : La totalité du livre nous raconte les progressions d' Harper dans l' histoire.
Pas une seule fois nous ne lirons un chapitre ou un paragraphe sur d' autres protagonistes du récit.

J' aurais apprécié que l' auteur nous emmene du côté d' autres personnalités du camp ou carrément du côté des méchants.( parce qu'il y a des méchants quand même !)
Ce procédé aurait apporté une grande bouffée d' air frais a notre histoire.
A l' inverse Joe Hill nous cloisonne dans un camp pendant 700 pages avec la seule évolution et le seul point de vue de son personnage central.
Dommage car on perd énormément en intensité et en fluidité.
Pour faire simple j'ai adoré l' histoire avant l'entrée dans le camp et a la sortie du camp,les seuls moments du récit ou la narration s' emballe vraiment.

Pour conclure une réussite dans l' ecriture des personnages ( je n' ai parlé que d' Harper mais John , Allie,Nick et les autres sont également parfaits) et une réussite pour l'immersion dans cette Amérique dévastée.

C' est raté pour le suspense et le rythme en raison de toutes ces longueurs.

Une lecture de cet Homme- feu dont je reviens tiède.
Je n' ai pas devoré ce récit, hypnotisé par l' histoire et son intrigue, impatient d' en connaître le dénouement.

Comme c' est souvent le cas avec un autre écrivain du Maine...
Commenter  J’apprécie          21
J'attendais beaucoup de ce livre et j'avoue avoir été très déçue .
Alors ça n'est pas un mauvais livre , je dirais que c'est un bon page Turner , un début très prometteur , j'étais emballée dans les premiers chapitres , un côté mystérieux , des interrogations sur cette maladie , des personnages qui semblent intéressants , que l'on decouvre .
Et puis l'histoire commence à s'enfermer , les personnages intéressants le sont de moins en moins , pas forcément mis en avant autant que je l'aurai espéré et l'heroine , Harper devient franchement crispante à mon goût .
Dans le dernier tiers j'ai ressenti un sursaut d'intérêt avec un tournant dans l'histoire , et on aurait pu finir sur une bonne impression mais les dernières pages viennent balayer cet espoir , Joe Hill nous proposant une fin bâclée , peu crédible et insipide .
C'est dommage car l'histoire de base était plutôt bonne ,
Certains personnages auraient pu être développés différemment ou être plus charismatiques , les références à Mary Poppins sont trop nombreuses et n'aident pas à apprécier le personnage de Harper .
Le suspense aurait pu être plus soutenu , si Joe Hill n'avait pas la fâcheuse manie de dévoiler ses plans à l'avance en laissant traîner des indices un peu trop gros .....
Et dernier point négatif : ces petites phrases agaçantes de fin de chapitre sensées « hyper » le lecteur , mais trop de hype tue le hype , surtout quand il est trompeur , à la fin ça ne marche plus .
Malgré tout , avec tous ces points négatifs , ce fut , et je ne me l'explique toujours pas , une lecture plutôt agréable , avec de vrais bon moments .
Commenter  J’apprécie          20
Bien que je n'aime pas Stephen King, j'ai toujours été curieuse de découvrir la prose de son fiston, et ''L'homme-feu'' me faisait de l'oeil depuis pas mal de temps. le pitch est très intriguant, les idées ont l'air hallucinantes, et c'est donc parti ! L'histoire suit Harper, une jeune infirmière grande amatrice de livres et films pour enfants, qui tâche de survivre dans un monde ravagé. Depuis quelques mois, une nouvelle maladie est apparue, l'Écaille du Dragon, et ses effets sont assez horribles puisque l'infecté voit sa peau se couvrir de tatouages avant de subitement brûler vif, seul ou en entraînant beaucoup d'autres personnes dans la mort...

Sur la forme, j'ai apprécié le style de Joe Hill, que je trouve beaucoup plus agréable que celui de King. Malgré un léger abus de phrases non verbales (ce qui est d'ailleurs amusant parce qu'en France, les maisons d'éditions les traquent sans aucune pitié), le style est agréable et fluide. Par contre, le fils a emprunté une très mauvaise habitude de son père : spoiler la suite à la fin de ses chapitres, et c'est vraiment quelque chose qui m'agace. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de m'annoncer que ''holalala, lui il va mourir !'' ou encore ''mais ils ne se revirent jamais !'', ça flingue le suspens et ça n'a aucun intérêt.

Sur le fond, on se retrouve face à un nouveau roman traitant d'apocalypse via virus, mais la maladie proposée change vraiment de ce qu'on voit en général, et j'ai trouvé que l'utilisation du feu était très intéressante. Malheureusement, j'ai trouvé que cette Écaille était assez mal utilisée. le feu est l'une des principales peur qui existe chez absolument tous les animaux, humains compris, c'est une terreur atavique qui pousse à la fuite sans pouvoir se contrôler. Je m'attendais donc à trouver des personnages marqués par cette peur (surtout que la maladie n'est apparue qu'il y a quelques mois, il n'y a donc pas encore d'habitude) mais non. Pas d'angoisse viscérale et vicieuse qui se glisserait dans les chambres et les couloirs, ni parmi les personnes saines ni parmi les malades. Ces derniers n'expriment pas vraiment de peur, ils semblent juste attendre (mention spéciale à Renée qui, sur le point d'exploser, sort tranquillou avec son pot de fleur), et j'ai trouvé ça assez improbable.
De plus, l'auteur a essayé d'amener des justifications et des explications à cette spore, mais j'ai trouvé ça un peu bancal. le passage sur ''le gouvernement sait comme ça se transmet mais ne dit rien'' m'a également fait lever les yeux au ciel, de même que la congrégation religieuse qui sait comment maîtriser l'Écaille mais décide de ne le dire à personne. Difficile de trouver des justifications à des gens qui gardent pour eux deux informations aussi vitales pour l'humanité.
Enfin, je n'ai pas vraiment apprécié le développement qui se fait autour de la spore .

Côté personnages, ils sont très stéréotypés et aucun ne m'a vraiment marquée. Harper est agaçante au possible, ses constantes mentions à Mary Poppins et autres livres/films pour enfants deviennent lassantes au bout d'un moment, et ce n'est que l'un de ses nombreux défauts. Harper est une véritable adulescente, elle se comporte littéralement comme une gamine : elle ment, n'en fait qu'à sa tête, se fout des règles, se fout de blesser les autres... Elle est immature, irréfléchie et irresponsable. le passage de l'expédition à sa maison m'a donné des envies de meurtres : Pour moi, Harper n'est pas une héroïne, et c'est là que je m'interroge : l'auteur voulait-il délibérément nous présenter une héroïne assez ''toxique'', ou alors s'est-il laissé emporter dans les clichés sans s'en rendre compte ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas du tout aimé ce personnage.
Dans la même lignée, j'ai aussi eu du mal avec Renée, qui est juste l'incarnation de la sagesse et de la gentillesse. D'une manière globale, les personnages sont très manichéens - soit très gentils soit très méchants - et ça les rend inintéressants. Pire, ça décrédibilise certains moments du bouquins, .

Côté survie, celle-ci passe totalement à l'as. Lorsque le camp manque de nourriture et de médicament, rien n'est fait. Celui-ci se situe pourtant tout près de la ville, et pourtant personne n'a l'idée d'aller piller une des nombreuses maisons abandonnées (sauf la géniale Harper, bien sûr), c'est totalement incohérent. Et chaque fois que nos héros changent d'endroit, il y a de la nourriture et de l'eau comme par magie (par exemple à la fin, où la chute était tellement évidente que je l'ai trouvé abusée).
Dans la même lignée, beaucoup de problèmes sont gommés. Harper vit ainsi sa grossesse sans aucune douleur, aucune nausée, sans rien du tout. A huit/neuf mois, elle est toujours capable de marcher pendant des heures, sans un soleil qui cogne fort, et de crapahuter partout.

Autre problème du livre : celui-ci ne creuse jamais ses idées, ce qui donne le sentiment d'un énorme gâchis. Au début par exemple, on apprend que Harper et Jakob ont fait un pacte de suicide au cas où l'un d'eux/les deux seraient contaminés, et j'ai trouvé cette idée vraiment intéressante. Après tout, brûler vif est une peur atavique, et il parait naturel de vouloir mourir de manière moins douloureuse et horrible, après un verre de vin et une bonne soirée en amoureux. Malheureusement, cette idée est traitée avec un manque total de subtilité : Harper joue les mères courage qui veut à tout prix donner naissance à son enfant (le livre loupant là encore une question à se poser : est-il vraiment raisonnable de vouloir enfanter dans une telle situation ?) et Jakob devient un fou violent, sexiste et qui veut juste massacrer sa femme. Ce revirement dans son caractère relève du n'importe quoi, et ça en fait un méchant qui manque totalement de consistance.
La congrégation religieuse aussi manque de consistance d'ailleurs : l'idée est bonne, mais le revirement qui s'opère durant le bouquin est à peine abordé, tout ça est beaucoup trop survolé. Pourtant, le thème de la foi et de ses dérives est intéressant, mais là tout s'opère sans subtilité. Mère Carol devient une dictatrice d'un coup de baguette magique, et la congrégation devient méchante (mais alors gentiment méchante, parce qu'on est bien loin d'une ambiance oppressante comme celle qui entoure l'ordre religieux de Silent Hill par exemple).

Au final, je trouve ça assez frustrant qu'un bouquin de quasiment 1000 pages (j'ai la version poche) puisse être aussi long tout en oubliant de traiter et d'approfondir ses sujets principaux. A la place, Joe Hill nous perd dans des sous-intrigues sans intérêt (qui est le voleur ? Qui est l'agresseur ?), et dont les révélations sont capillotractées et sans intérêt également. A la place de nous sortir ces très longs passages, l'auteur aurait mieux fait d'explorer la psychologie de ses personnages, de nous présenter leurs doutes, leurs peurs, leurs faiblesses... de même, je n'ai pas apprécié cette fin, que j'ai senti arriver de très loin et qui devenait de plus en plus évidente au fil des chapitres..

En bref, de bonnes idées mais qui ne sont pas assez exploitées et qui manquent de subtilité. le bouquin reste agréable à lire malgré des longueurs, mais quel dommage de passer à côté de bonnes idées comme celles-là.
Commenter  J’apprécie          10
Des hommes et des femmes prennent feu de l'intérieur, combustion spontanée. le mal se répand, comment l'attrape-t-on ? Les gens se replient chez eux, les infrastructures s'éteignent. Les malades sont d'abord soignés puis exterminés.
Harper, est infirmière. Elle vit heureusement avec son mari Jacob mais celui-ci a un comportement qui la gène de plus en plus. Harper tombe enceinte et contracte la maladie. Poursuivie par son mari devenu fou, elle est accueillie par une communauté de personnes ayant tous contracté l'Ecaille, ce syndrome qui couve en eux mais qu'ils peuvent maîtriser et qui leur font atteindre, quand ils chantent, la Clarté…
L'Homme Feu est un roman pré-apocalyptique qui vaut pour l'originalité de son choix de fin du monde : la maladie et le remède viennent de chacun de nous, de notre vie intérieure, de ce feu qui couve en nous, un feu qui peut nous brûler (et les autres avec) ou nous réchauffer. Mais ce sacré pavé est long à démarrer, cloqué par des boursouflures et des longueurs tout au long de la première partie. Après c'est parti : courses poursuites, rebondissements, trahisons, personnages qui ne sont pas ce qu'ils paraissent… Pour finir par une longue marche d'anthologie vers le dénouement imprévu. Une lecture qui se mérite, si on se sent capable d'avaler des centaines de pages qui se traînent, le reste est plutôt fun.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          10
Que dire de ce roman de 600 et quelque pages écrit en 4 ans ?
Heureusement que je lis tout les livres que j'achète même si...
Effectivement, pendant 200 pages j'ai vraiment eu du mal à décoller - comme une situation initiale qui s'éternise... Mais une fois le dénouement mis en place, ce roman est un vrai régal. le roman se concentrant davantage sur le jeu des personnage que sur l'intrique - même si intrinsèquement les deux sont lié - l'effet psychologique se concentre davantage sur le comportement des personnages que sur l'histoire. Ce qui est un peu dommage d'ailleurs !!
Sauf si l'écrivain aurait dans l'idée d'écrire une suite...
Ceci dit, je ne comprends pas pourquoi ce titre de roman a été choisi...
Pour moi, le personnage principal est multiple: Harper tient une grande place davantage que "l'homme feu ". A la rigueur, un titre représentant l'oeuvre apocalyptique aurait plus adéquat: " écaille de feu " par exemple" ???
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (486) Voir plus




{* *}