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sur 182 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vais vous parler de L'homme feu, signé Joe Hill.

Or donc, une mystérieuse spore décime l'humanité : les contaminés développent de splendides marques noires pailletées d'or sur la peau, puis meurent en brûlant vifs. Harper, jeune infirmière dévouée, contracte à son tour la maladie et tombe enceinte aussi. Son époux change complètement de comportement… Harper prend la route, décidée à mettre au monde son enfant coûte que coûte.

-Donc, c'est la fin du monde ?

-Oui, on peut le dire.

-J'ai pas envie de lire ça ! J'veux pas voir comment les gens meurent, et comment les villes sont détruites, et comment il n'y a plus d'espoir… j'parie que la narration va me faire pleurer sur tout ce qu'on perd !

-Hé bien non, détrompe-toi. La narration est étrangement calme. Certes, l'horreur est perceptible, on parle de gens qui meurent en brûlant, tout de même ; mais l'auteur adopte un style calme, apaisé, poétique parfois.

D'ailleurs, je trouve qu'il a saisi à merveille l'ambivalence du feu : fascinant et horrifiant à la fois. Un spectacle horrible et merveilleux en même temps.

-C'est quand même l'arnaque, le titre et la couv'… moi, je m'attendais à une route-voyage* et à un récit initiatique !

-Hem… en effet, or l'héroïne va chercher un abri pour se protéger jusqu'à la naissance de son enfant. Tu parlais plus haut du récit de la destruction d'un monde, c'en est le sujet, oui, mais à vrai dire, le véritable sujet serait plutôt « comment les humains réagissent en cas de danger réel ou supposé ».

-Et comment ils réagissent ?

-Ils se divisent en groupes qui vont s'affronter, tous convaincus de faire le bien. J'ai trouvé le travail sur lesdits groupes très intéressants : ils paraissent vouloir le bien de l'humanité, protéger leurs proches, et se permettent les pires exactions pour parvenir à leurs fins.

D'un côté comme de l'autre, pas de liberté et pas de respect pour autrui : uniquement des agissements égoïstes. Il paraît que la série Walking Dead fonctionne comme cela elle aussi : elle ne met pas l'accent sur l'horreur, mais reste axée sur les mécanismes de survie des groupes.

-Il y a un truc qui m'a bien énervée ! le narrateur, il n'arrête pas de spoiler !

-Ah ? Moi, ça m'a amusée, au contraire : vu le poids de la bête (un peu plus de 600 pages…), ça me faisait bien plaisir qu'il m'annonce ce qui allait arriver. Il m'aidait à patienter jusque-là. Et puis toutes ses allusions ou citations d'oeuvre m'ont aidée à ne pas décrocher et à me sentir proche des persos : nous évoluons dans le même univers.

-Et puis, c'est pas plausible, Déidamie ! Je trouve les personnages un peu trop en forme après des mois et des mois de privation !

-Oui. Là-dessus, j'avais de gros doutes aussi. En revanche, j'ai adoré le traitement des caractères. Ils paraissent… tellement vrais. La romance en revanche me laisse un peu perplexe, mais pourquoi pas…

-Ben, qu'est-ce qui te pose problème ? Ils se rencontrent, se plaisent, tombent amoureux et puis voilà ! En plus, j'adore comme ils se taquinent sans cesse ! C'est pas gnan-gnan, les échanges sont pêchus…

-Oui, d'accord, mais selon l'histoire de l'un des deux, cet amour me paraît venir trop tôt.

-Et puis, c'est trop long.

-Oui. Je suis d'accord. Il y a toute une partie que je trouve longuette, mais on ne peut pas dire laquelle.

-Et ce qui est super, c'est l'absence de sordide !

-Oui, c'est vrai. Joe Hill m'a permis de comprendre pourquoi je n'aimais pas les quelques oeuvres de Stephen King que j'ai lues : je trouve qu'elles ne cessent de surenchérir les horreurs et le texte me devient vite insupportable.

Le texte de son fils reste au contraire soutenable, mesuré en quelque sorte, il reste dans ce que je peux tolérer comme souffrance.

Quand j'ai terminé ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle entre ce récit et la pandémie de VIH.

-Tu exagères, Déidamie. Ces maladies ne sont pas comparables !

-Non, en effet, mais la pandémie a donné l'occasion de voter des mesures absurdes pour isoler les malades ou les contraindre à déclarer leur sérologie. Certains pays sont toujours interdits aux séropos. Dans la vie quotidienne, déclarer qu'on porte le virus expose à l'exclusion, et ce, même si on ne présente aucun danger.

Je me dis que si on avait pu les isoler complètement et les déshumaniser dans les années 1980 comme dans ce roman, on l'aurait fait.

Quoi qu'il en soit, le roman ne décrit pas seulement ce qu'on peut commettre de dégueulasse. Il offre aussi de belles notes d'espoir et rend hommage à la volonté de vivre quelles que soient les difficultés.

*Road-trip.
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En empruntant le comics Lock&Key pour mon fils à la bibliothèque, j'ai découvert Joe Hill, ce qui m'a donné envie de découvrir un de ses romans. Je me suis donc retrouvée avec L'homme feu entre les mains, c'est de circonstance nous voilà au beau milieu d'une pandémie, ici c'est une spore qui contamine les hommes causant la mort par combustion (étrange). On va suivre, non pas les survivants, mais bien une communauté de malades qui apprend à vivre avec la spore créant une espèce de symbiose avec. Des personnages très travaillés, et une histoire qui va encore une fois nous montrer la nature humaine dans sa splendeur et son horreur... J'ai adoré.
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Joe Hill a réussi à se forger un nom dans le monde littéraire, non pas grâce à celui de son père, mais à son talent. Réputé pour ses comics, il a également écrit quatre livres dont Cornes qui a été adapté au cinéma par Alexandre Aja avec Daniel Radcliffe dans le rôle principal. L'homme feu, son dernier livre, a obtenu le pris Locus du meilleur roman d'horreur.

Dans un monde pré-apocalyptique, les humains sont frappés d'une sorte de virus qui provoque des combustions spontanées. Harper, une jeune infirmière, contracte la maladie peu de temps après être tombée enceinte. Elle fera alors tout pour sauver son enfant des flammes, grâce à l'aide d'un homme qui parvient à maîtriser le feu. Tel est le point de départ de ce roman foisonnant. On y voit la société telle qu'elle est : une humanité qui ne supporte pas la différence et ce qu'elle ne comprend pas, qui rejette plus facilement qu'elle n'aide. L'auteur dresse un portrait au vitriol des travers des Hommes et dessine des personnages à la psychologie profonde et tiraillée. Les nombreuses références à la pop culture raviront par ailleurs les fans de ces univers adorés.

Il est toutefois dommage que l'Homme-feu soit sous-exploité alors qu'il s'agit du personnage le plus charismatique et intriguant du récit, trop souvent mis en retrait, au profit de Harper. le roman s'alourdit également de longs dialogues parfois contraignant à lire.

Roman sociologique et psychologique, L'Homme feu est un récit sombre qui brûle d'originalité.

www.lullyfabule.fr/chroniques-litteraires/lhomme-feu-joe-hill
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Est-ce que j'ai lu un roman parlant d'une pandémie alors qu'on est en plein COVID-19 ? Oui. Est-ce que je regrette ? Non. Depuis le temps que je lis toutes ces critiques dithyrambiques sur Joe Hill -fils de Stephen King, rien que ça-, je me suis enfin plongée dans la lecture de L'homme feu, dont beaucoup disent qu'il s'agit de son meilleur roman.
le problème, quand on entend autant de bien d'un roman, c'est qu'à la lecture on a énormément d'attentes et surtout le risque d'être déçu. Après avoir lu moult critiques positives, je m'attendais à un page turner impossible à lâcher, un suspens haletant, des personnages travaillés à la perfection, et pourtant je suis un peu resté sur ma faim.

Pour ce qui est des personnages principaux, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Harper. Sa manie agaçante de faire référence à Mary Poppins, sa naïveté et son petit côté moralisateur m'ont de nombreuses fois donné envie de la secouer. John -l'homme feu- aurait mérité d'être plus exploité. J'avais envie d'en apprendre plus sur lui, mais il est malheureusement trop souvent effacé au profit de l'héroïne. le seul personnage qui évolue de façon drastique c'est Jakob, le mari d'Harper. Il passe du mari aimant au psychopathe sadique en quelques chapitres et même si parfois c'est un peu exagéré, c'est le personnage qui m'a le plus convaincue.

Si j'ai adoré vivre l'épidémie du côté des infectés, le côté sectaire et mystico-religieux des messes organisées pour contrôler l'écaille m'a nettement moins plu. J'aurais aimé quelque chose de moins facile -et un peu moins perché, j'avoue-. Pourtant, malgré quelques longueurs, chaque fin de chapitre donne envie de continuer la lecture et les nombreuses références à la pop culture raviront les amateurs. La plume de Joe Hill est très agréable et fluide, il nous emmène facilement dans son univers et j'ai très envie de découvrir d'autres romans de cet auteur plus que prometteur.

Note : 14/20
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Un virus atypique se propage à une vitesse alarmante dans le monde entier : la maladie, qui fait apparaître des tâches noires sur la peau semblables à des écailles, finit par transformer tous ceux qui la contractent en torche humaine, genre combustion spontanée. Après avoir été infectée, l'infirmière Harper Willowes doit échapper aux autorités qui cherchent à parquer les personnes atteintes (ainsi qu'à son époux) pour trouver un endroit sûr. Car, voyez-vous, elle est enceinte, et elle compte bien rester en vie au moins assez longtemps pour mettre son bébé au monde.
A partir de là, et au fil de nombreux rebondissements, on va rencontrer tout un petit monde. Des gens très attachants et d'autres beaucoup moins sympas. John Rookwood, un britannique un peu excentrique, assez mystérieux et vraiment très sympathique, vole pas mal la vedette. Mais il y a aussi le petit Nick, sa soeur Allie, Renée, Franck Storey, Carol, Don Lewiston...

Petite précision avant d'aller plus loin : j'ai lu le livre en anglais, John est donc pour moi le "fireman" (pompier) et la maladie est appelée "dragonscale". Je ne sais pas trop comment ces surnoms ont été transcrits dans la version française donc je préfère m'en tenir à ça.

J'ai beaucoup aimé toute la situation dans laquelle Joe Hill nous plonge, et toute la cohérence de cette maladie qu'il a inventé, qui se comporte comme une sorte de champignon et transforme les corps humains en incubateurs. J'ai trouvé le tout très fouillé, les explications sur la biologie de la chose claires et précises, tout cela était assez passionnant à découvrir (et un peu flippant).
On se trouve, finalement, en présence d'un virus qui peut soit vous brûler vif soit vous transformer en super-héros, si vous trouvez comment vous y prendre. J'ai trouvé l'idée fascinante, même si elle n'est finalement pas assez poussée à mon goût comme je l'expliquerais plus loin.

Les personnages sont nombreux mais tous assez travaillés pour qu'on s'attache à eux (ou qu'on les déteste), même les moins présents. Toute la partie dans la communauté nous plonge parmi ces hommes et ces femmes comme si on vivait parmi eux. On ressent le même soulagement que Harper à se retrouver dans cet environnement protégé, puis le même malaise à mesure que les choses se dégradent. D'ailleurs, on ressent même ce malaise un petit peu avant elle, ce qui fait qu'on tremble pour elle et qu'on a envie de la prendre par les épaules et de lui dire d'être prudente, de se faire moins remarquer si elle ne veut pas avoir de gros ennuis.

On passe par pas mal de sentiments à mesure qu'il nous est donné de voir tous les extrêmes par lesquels peut passer l'humanité en temps de crise. La cruauté des mouvements de groupe, quand les gens cessent de réfléchir par eux-même pour suivre le leader. La rapidité et la facilité avec laquelle l'Homme retourne à la barbarie dès qu'on lui donne une bonne raison de le faire (avec la chasse aux infectés et leur massacre systématique par peur qu'ils ne propagent la maladie).

C'est un roman très sombre, au final, où l'héroïne passe par pas mal de mésaventures, de peines et de désillusions. Ses espoirs sont souvent réduits à néant et on voit beaucoup plus souvent la noirceur humaine que sa bonté. Il y a néanmoins des détails qui rassurent sur notre espèce : des personnages éminents bons et généreux comme Renée et Don. les quelques aides spontanées qu'on peut voir fleurir à la fin du roman...

Rien à redire au niveau de l'écriture, je commence à être une habituée de Joe Hill et son talent pour manier les mots et nos émotions ne fait plus aucun doute pour moi. le roman souffre peut-être de quelques longueurs, je l'ai surtout ressenti après le départ de la communauté où il y a un creux dans l'action.

Je dois aussi parler de quelques petites déceptions quant à ce roman, qui m'a laissée sur ma faim à quelques égards. Principalement au niveau du Fireman. John Rookwood est un personnage super attachant, charismatique et plein de ressources, seulement il n'a pas souvent l'occasion de se rendre utile. Plus précisément, à chaque fois qu'il commet un éclat et nous offre un passage impressionnant, il se retrouve ensuite blessé et immobilisé pendant plusieurs chapitres. Ce pauvre Fireman n'aura pas été épargné pendant tout le roman, j'ai eu l'impression que ces blessures à répétition servaient surtout à empêcher un personnage trop puissant d'interférer trop souvent avec l'intrigue.
Autre petit détail : je ne sais pas pourquoi, mais j'ai trouvé que la romance entre Harper et John arrivait de manière pas très naturelle. Il y a pourtant, dès le début, une alchimie évidente entre les deux personnages, mais la manière dont évolue leur relation m'a parue forcée.

Petit aparté : j'ai rêvé ou il y avait de grosses références au Fléau de Stephen King, dans ce roman ? Parce que le jeune type intelligent mais imbuvable de la communauté s'appelle Harold Cross (Harold Lauder + Nadine Cross) et que le sourd-muet s'appelle Nick... Sans aucun doute un clin d'oeil de la part de Joe Hill à la version du virus apocalyptique imaginée par son père, et je trouve ça très sympa.

En bref, c'est un roman excellent qui part d'un concept original, comme souvent avec Joe Hill. Chacun de ses romans respire l'ingéniosité et a ce petit truc en plus qui fait qu'il ne ressemble à aucun autre. Même en s'appuyant sur un certain nombre de références littéraires (comme il l'explique au début du livre), il arrive à faire de l'inédit.
L'intrigue est immersive, on a du mal à lâcher le livre, on s'inquiète pour la survie de Harper et des autres à chaque nouveau rebondissement. le Dragonscale est si bien décrit et réaliste qu'on aurait presque peur de l'attraper (surtout quand on le lit en pleine canicule, ce qui était mon cas). L'histoire est assez marquante et on a du mal à quitter les personnages à la fin. Je suis juste frustrée du destin du Fireman, un peu trop victimisé tout au long du roman alors que j'aurais voulu le voir en action plus souvent.
La fin, bien qu'en accord avec le ton général du roman, laisse un goût amer et ne donne pas très foi en l'humanité. Joe Hill semble avoir la même aversion pour les happy end que son père.
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Livre pré-apocalyptique, où la fin de l'humanité semble inéluctable. Joe Hill n'essaie pas simplement de faire peur à travers un récit catastrophique mais signe une fable véritablement profonde sur l'homme face à ses peurs.
Les personnages sont attachants et c'est par le prisme fantastique qu'ils abordent la réalité et y font face.
L'auteur fait passer des messages forts par le biais d'une satire sociale.
Un bon moment de lecture.
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Deuxième roman que je lis de Joe Hill, fils du célèbre Stephen King. Je n'avais pas accroché au livre qu'il avait écrit avec son père "Plein gaz". Par contre cette fois, avec l'homme feu je me suis régalé. Pourquoi ? Avant tout parce que l'histoire est prenante, bien écrite, les personnages sont intéressants, pas trop super héros, pas trop niais. C'est agréable à lire et les 620 pages filent rapidement, preuve de sa qualité, enfin pour moi.
On est plongé dans une histoire qui mêle à la fois la route de Mccarthy et la série Walking Dead. On est entouré de personne qui sont contaminés et qui s'embrasent. On découvre certains personnages qui arrivent à canaliser le feu qui sommeille en eux. Et surtout on a envie d'en savoir plus sur l'homme feu, titre du livre...
C'est à mon sens où j'ai été très légèrement déçu. Je m'attendais à une histoire où une femme qui va accoucher cherche l'homme feu pour qu'il l'aide à mettre au monde son enfant en lui apprenant à maitriser le feu. Et en fait pas du tout, elle ne le cherche pas bien longtemps puisqu'il est là au début du livre. Alors, peut-être est-ce le résumé qui m'a induit en erreur, cependant je ne m'attendais pas à ça, et au final ce n'est pas plus mal.
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La sortie d'un Joe Hill est toujours, pour moi, un événement. Tant de chemin parcouru depuis « le Costume du mort » découvert par hasard dans une librairie il y a maintenant 10 ans. Quoi de mieux donc que la lecture de « L'Homme Feu » (ou le bien meilleur titre « The Fireman ») pour fêter cela !

L'histoire est assez amusante à raconter. En fait, quand je le présente à mes amis, ils ont l'impression d'un scénario de film digne des plus grands nanars et pourtant… C'est la fin de l'humanité. Un champignon infecte les Hommes et les pousse à la combustion spontanée. C'est sans compter un groupe de personne qui découvre qu'on peut vivre en symbiose avec celui-ci. Malheureusement, les Hommes « sains » (et non Saint) se mettent à traquer ces pauvres malades tant les dégâts par le feu sont nombreux à travers le pays (et le monde je suppose). Voilà j'avais prévénu…

Alors je ne savais pas à quoi m'attendre quand j'ai ouvert ce bouquin. Je ne connaissais même pas l'histoire. Je me suis juste lancé aux côtés d'Harper, cette jeune infirmière très attachante, à la douce voix de Mary Poppins. La première scène met tout de suite de l'ambiance. Très cinématographique d'ailleurs, j'ai eu très peu de mal à l'imaginer.

Très vite, on se retrouve dans le vif du sujet et, là où je m'attendais à parcourir le pays (à la « The Stand » de King), Joe Hill m'a beaucoup surpris en prenant le parti de nous faire partager les moments journaliers d'une communauté d'infectés. Ainsi, le roman est davantage un roman sociologique, psychologique, qu'un survival-horror à la The Walking Dead comme je le craignais. Je suis donc agréablement surpris et encore en admiration devant ces écrivains qui te brodent 500 pages sur un petit groupe de personne cloitré dans un camps.

Bref, les personnages ont tous leur identité sans tomber dans le cliché. Ils sont même complexes. Joe Hill introduit même des petites énigmes du genre « Qui est le voleur ? » « Qui est le tueur ? » et on se prête volontairement au jeu jusqu'à la grand révélation (oh merde c'était lui ?!).

Je vais toutefois mettre un gros bémol au style d'écriture. J'ai été frappé par la ressemblance entre le style de Joe Hill sur ce bouquin (non valable pour les autres) et le style de King. Par exemple, King adore te spoiler en fin de chapitre « Il parti pour l'océan, c'est la dernière fois qu'elle lui parla ! » et bim tu sais qu'il va arriver quelque chose au héros. Et bien là, Joe Hill fait la même chose… Et du coup, à force de… copier (même si le terme n'est pas le bon) son père, le livre en devient moins bon qu'un NOSFERA2 ou un HORNS... Les réguliers clin d'oeil grossier à Harry Potter et autres oeuvres m'ont aussi beaucoup saoulé.

Pour résumé, le bilan est très positif. Ce n'est pas le meilleur Joe Hill, mais c'est tout de même très bon. Impatient de lire le suivant !
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Une pandémie dévaste le monde, sans que l'on connaisse son moyen de propagation, les contaminés finissent par mourir en se consumant de l'intérieur.

Harper une jeune infirmière apprend qu'elle est enceinte en même temps qu'elle se découvre infectée, pour échapper à son mari devenu fou, elle rejoint une communauté de malades et y rencontre l'homme –feu, celui qui aurait le pouvoir de contenir le virus et de l'utiliser pour sa survie.

Dans un chaos absolu où les individus « sains » ont décidé comme solution ultime l'éradication pure et simple des infectés, Harper lutte pour sa survie et celle de son enfant qu'elle est bien décidée à mettre au monde quoi qu'il advienne.

Réussira-t-elle à percer le secret de l'homme-feu ? Existe-t-il une terre promise où les infectés sont soignés et protégés ? A vous de le découvrir !

Ce roman post-apocalyptique n'est pas de tout repos, flippe, angoisse, humour, amour (bah ouais un minimum quoi !), trahison , tous les ingrédients sont là et servis par le style captivant de Joe Hill qui une fois de plus nous sert un petit bijou fantastique dans les deux sens du terme !

Lien : http://blog-du-serial-lecteu..
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L'homme feu est le premier roman de Joe Hill que je lis même si je connaissais déjà le bonhomme grâce à ses excellent comic Loke&Key.

L'histoire prend place dans un monde post-apocalyptique ou un virus transforme les infecté en torche humaine. C'est donc dans ce nouveau monde que nous allons suivre Harper. Jeune infirmière de 26 ans enceinte qui va se retrouver infectée suite à l'incendie de son hôpital. Son marie va péter les plombs, la quitter (et essayer de la tuer par la même occasion). C'est à ce moment la, qu'Harper va rencontrer "Le pompier aka l'homme feu". Un homme qui semblerais avoir appris a maîtriser le virus à son avantage.
John (le pompier) l'accompagnera dans une communauté regroupant une centaine de malade. Harper pense avoir trouvé un endroit sur mais les choses ne vont pas se passer comme prévu.

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture. le tout est très bien pensé et écris. Les personnages sont très attachants.
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