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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce tome 4 m'a déjà particulièrement surprise : tout d'abord par la couverture qui est blanche (avec un magnifique graphismes dessus). Je rappelle que les tomes précédents étaient noirs.
Ensuite le tout début de l'histoire a des graphismes complètements enfantins et ça surprend.. mais j'aime ça les surprises d'autant que le scénario est toujours de très haute qualité et plus on avance te plus on veut savoir.. et plus on veut aider la famille Locke et plus on s'enfonce dans l'histoire et plus on la vit...

En plus l'épilogue (qui est excellent) de ce tome est tout simplement une torture pour le lecteur qui n'a pas le suivant (comme moi !!) entre les mains.

Je pense que c'est série est tout simplement de très très haute qualité. Un incontournable pour moi
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Alors que les médias ne parlent ne plus que de la nouvelle mutation du covid19 laissant à nouveau présager une sombre année dictée par le joug de cette maudite pandémie, parlons plutôt de la fabuleuse saga fantastique Locke & Key que j'ai enfin eu l'occasion d'achever malgré une fin d'année un peu beaucoup chargée. Mais ne brûlons pas les étapes, reprenons au tome 4 là où nous nous étions arrêtés.

Ce quatrième volet, toujours orchestré par le King Junior, pâtit (très) légèrement de son statut transitoire mais fait également preuve de savoureuses et louables initiatives scénaristiques. le décor fantasmagorique planté et l'univers féérique des clés dévoilé, place à l'action. D'accord je m'enflamme peut-être un tantinet, ce n'est pas non plus un épisode de Fast & Furious calmons-nous.

Joe Hill signe une redoutable trame noire à travers le prisme machiavélique du sulfureux protagoniste Luca Caravaggio, du moins ses balbutiements. Comme c'est toujours le cas avec les épisodes de transition, pas le temps de dire ouf que l'ultime page est tournée, et bien entendu au paroxysme de la tension. Frustrant ? Certes, mais surtout jubilatoire quand on a le tome suivant en stock (ne me remerciez pas pour ce conseil avisé je vous en prie c'est la période du partage après tout).

Mais là où le tour de force est admirable, c'est à travers la céleste symbiose du tandem d'artistes. Gabriel Rodriguez, dont le coup de crayon sans être parmi les plus virtuoses diffuse un charme indéniable, livre des planches à la construction diablement ingénieuse en parfaite harmonie avec l'entrelac de sillons spatio-temporels creusés par le rejeton du King. Pas évident parfois de s'y retrouver mais quoi de plus exquis qu'une patte graphique couillue au service d'un récit audacieux ?

C'est l'heure de résumer. Vous êtes en retard cette année pour le cadeau de l'élu(e) de votre coeur ou pour un de vos marmots et il ou elle a un penchant pour les BD et comics en plus d'être attiré(e) par les univers fantastiques ? Vous voyez où je veux en venir hein ? Ne vous inquiétez pas, ce secret restera entre nous car après tout, ce qui se passe sur Babélio reste sur Babélio.
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Ce tome 4 de l'excellente série Locke and Key se démarque des précédents. Voilà qui me pose un problème. Pourquoi ? Parce que si les trois premiers méritaient sans sourciller les cinq étoiles synonyme de très, très bon (on ose quand même pas parler de perfection), voici que les innovations proposées ici n'altèrent en rien la qualité de la série. Bon sang mais c'est bien sur ! Il n'y a qu'à mettre cinq étoiles à ce tome également !

En effet, la dimension intimiste, développée jusque là à travers l'évocation des parcours des différents membres de la famille Locke, vu par le prisme de leurs réactions face au deuil de leur mari et père et au mystère qui se tapie dans leur gothique demeure, marque le pas. A cet égard, la quasi absence de la mère de ce tome est tout à fait révélatrice. de même, les tracas adolescents de Kinsey, bien que toujours présents, sont un peu mis de côté et se concentrent surtout sur sa relation avec Zack Wells (le méchant de l'histoire). Bref, ce qui ancre les Locke dans la réalité, et qui donne toute son originalité à ce récit fantastique (car du coup, pas que fantastique) est un peu en retrait, essentiellement l'aspect familiale. Joe Hill choisit donc de se concentrer sur la confrontation entre Zack et les Locke, notamment Tyler, dont l'enjeu est la possession de la clef oméga qui semble servir à ouvrir une espèce de bouche de l'enfer (les amateurs de Buffy apprécieront). Les mystères de la jeunesse de feu Rendell Locke restent également inexpliqués à ce jour, bien que toujours présents tels d'insaisissables fantômes. Seuls le démoniaque Zack en possède (sans jeu de mot) les clefs. La fin, bien que prévisible, marque une étape dans cet âpre combat (on a d'ailleurs jamais vu autant d'hémoglobine jusque là) et relance l'intrigue, tout en annonçant la dernière ligne droite.

Sur le plan formel aussi ce tome est dans la différenciation par rapport aux précédents. Chaque chapitre nous offre une grande inventivité au niveau de la narration et Joe Hill a visiblement recherché à les doter d'une véritable identité. Ainsi, le premier présente des compositions de planche toute en verticalité, dont quelques unes sont dessinées dans un style très cartoon (ce tome est dédié à Bill Watterson, le papa de Calvin et Hobbes) qui tranche avec le sang qui gicle d'entrée. Autres exemples : le chapitre trois qui se lit à la manière d'un calendrier, et évoque les événements d'un mois entier, accélérant le temps (un procédé très cinématographique), le chapitre quatre, qui se centre sur Rufus (un jeune "handicapé") et son imaginaire ou encore le cinquième et dernier chapitre, en deux parties, avec son déchaînement de violence, mâtiné de quelques scènes gores.

Encore une fois Joe Hill nous éblouit de son talent de scénariste. Même le dessin, avec lequel je n'accrochais pas trop au début, a su me convaincre, notamment par les décors ultra soignés (bon, j'ai toujours quelques réserves sur l'encrage des personnages). Pour moi, tout simplement le meilleur tome depuis le début.

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Un quatrième tome dans lequel l'action et le suspens vont crescendo jusqu'à ce final incroyable qui promet un cinquième palpitant !
On retrouve la violence des premiers tomes et beaucoup de personnages vont comprendre ce que le mot trahison veut dire. Il y en a qui ne sont pas ce qu'il semble être ! de nouvelles clés sont testées ,certaines amusantes ,fantastiques ,d'autres qui peuvent être mortelles. C'est tellement bien écrit qu'on a parfois l'impression de voir un film .
En découvrant le final ,on tremble pour la famille Locke qui avait réussi à retrouver un certain équilibre . Vivement le tome 5 ,ça va être dur d'attendre...
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Un tome 4 riche en événements.

Effectivement, chaque chapitre nous présente une ou plusieurs clés.
La famille Locke doit faire face à de plus en plus de tentatives de la dame noire pour récupérer la clé Oméga.
Si cela ne suffisait pas, les aînés rencontrent des problèmes dans leur vie sociale.

Comme je le disais plus haut, c'est un tome riche en événements au point qu'il marque un véritable tournant dans l'histoire.

A ne pas manquer !
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Je tiens à être honnête, j'ai passé la nuit à dévoré le tome 3 et 4 de Locke & Key, et je suis toujours aussi subjugué par le duo Hill - Rodriguez.

Ce quatrième tome commence de façon un peu différente, tout comme la couverture qui est plus lumineuse que les précédents. On débute la lecture avec un premier chapitre constitué de strips de 4 cases qui partagent un moment avec les enfants Locke. C'est léger. Même les chapitres qui suivent sont assez soft, on suit les aventures de Bode, Tyler et Kinsey qui découvrent toujours plus de clés. Et Hill nous émerveille à chaque nouvelle clé.

La suspicion autour de Zack s'installe, et d'un coup la tension monte et monte à n'en plus finir pour une fin de tome incroyable.

Et puis ce tome est incroyablement prenant par la tension de fou, qui monte qui monte et qui monte à chaque page. Bref, je vous recommande absolument la lecture de cette série, de mon côté, je dois lire au plus vite la suite !
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Ce tome est le quatrième de la série ; il contient les 6 épisodes de la minisérie publiée en 2011. Il faut impérativement avoir lu les 3 autres tomes avant, à savoir (1) Bienvenue à Lovecraft, (2) Casse Tête et (3) La couronne des ombres.

Bode Locke a du mal à se faire des amis dans sa classe. La maîtresse convoque sa mère pour en parler. Tyler continue à garder le secret sur l'endroit où il a caché la clef Omega. L'insouciance de Kinsey perdure. Zack Wells entretient des relations complexes et ambigües avec Kinsey et Tyler. Bode trouve et utilise la clef des animaux. Tyler et Kinsey se font attaquer par des loups dans l'étendue sauvage qui entoure le manoir. Erin Voss apparaît dans l'histoire (son nom figurait sur la paroi de la grotte sous-marine. Bode découvre une autre clef. L'équipe de Tyler perd un match de hockey sur glace. Jamal Saturday et Scot Kavanaugh continuent de fréquenter Kinsey. Rufus joue à la guerre avec Bode. Duncan Locke assiste à la reprise de conscience de Brian Rogan à l'hôpital. Dodge intensifie ses attaques pour récupérer la clef Omega.

Merveilleux ! Joe Hill et Gabriel Rodriguez n'ont pas perdu la main. Ils continuent de dévoiler de nouvelles clefs (6 dans ce tome), ainsi que quelques mystères du passé, petit à petit, tout en faisant évoluer les relations entre les protagonistes, et la personnalité de chacun. Chacun des 3 enfants de la famille Bode devient plus complexe, plus attachant, plus incarné. La modification de la personnalité effectuée sur Kinsey à sa demande dans le tome 2 continue de produire des moments exceptionnels d'émotion. Son caractère particulier permet à Joe Hill d'éviter les atermoiements émotionnels spécifiques à l'adolescence, pour des résolutions simples de situations chargées en affect. Il ne s'agit cependant pas d'un truc artificiel pour contourner l'obstacle narratif, ou pour faciliter le travail du scénariste. Hill prend au contraire toute la mesure de ces traits de caractère et les exploite de manière intelligente et sensible. le tout aboutit à un personnage à la séduction duquel il est impossible de résister.

Tyler Bode n'est pas en reste car Joe Hill le fait évoluer en douceur en prenant en compte les expériences vécues par Tyler dans les tomes précédents. C'est un grand plaisir de lecteur que de constater que Joe Hill sait où il va; qu'il a une fin de prévue pour cette série, et que les personnages évoluent au fil des épisodes, plutôt que de rester figés dans un statu quo tiède. Tyler commence à sortir de cette phase où il encaissait coup dur sur coup dur, pour prendre un peu de recul. Joe Hill montre un individu qui apprend à se connaître lui-même, sans tomber dans un flux introspectif, uniquement grâce aux dialogues rigoureux.

Il est hors de question d'oublier l'individu le plus sain de la famille : le jeune Bode Locke. Ce jeune enfant apprécie chaque occurrence merveilleuse comme elle vient, sans intellectualiser les choses. S'il subsiste bien des moments où son comportement ne semble pas complètement réaliste pour un enfant de son âge, Joe Hill réussit à décrire un jeune garçon avec une justesse impressionnante dans le monde des comics, et même de la bande dessinée. le premier épisode est exceptionnel : Bode a trouvé le moyen de se transformer en moineau et les auteurs racontent son vol à la manière de Bill Watterson pour Calvin et Hobbes.

Gabriel Rodriguez fait à nouveau des merveilles en rendant hommage au style de Bill Watterson sans le reproduire servilement. Il intègre parfaitement le sentiment d'innocence et de fraîcheur propre aux aventures de Calvin, tout en assurant une continuité graphique avec le monde réel de "Locke & Key". Ce premier épisode n'est d'ailleurs pas le seul dans lequel Hill et Rodriguez utilisent une approche différente, évitant de s'installer dans un ronron efficace, mais prévisible. le deuxième épisode s'attaque à la question du racisme ordinaire et passif, sans tomber dans le prêche primaire, à la fois grâce à l'utilisation d'une nouvelle clef, et aux illustrations qui évitent le piège d'insister lourdement sur ce qui est montré, qui évitent d'appuyer les effets dramatiques.

À nouveau, Gabriel Rodriguez impressionne par ses mises en page efficaces et inventives, par sa capacité à tout savoir dessiner, par son contrôle du dosage de l'intensité. Lorsqu'il dessine un loup, il le place à mi-chemin entre une vision naturaliste, et une vision de conte (avec l'empreinte discrète de la clef dans sa fourrure). Les 2 employés racistes de l'asile sont d'une vulgarité ordinaire bien dosée, avec une apparence distincte pour l'un comme pour l'autre, rendue plus particulière par un tatouage tribal bien placé. Dans le troisième épisode, le scénario de Joe Hill repose sur 28 courtes saynètes, une pour chaque jour du mois de février. Chaque utilisation de clef est synthétisée en une image au fort pouvoir onirique, un véritable enchantement visuel. Dans le quatrième épisode, il travaille en étroite collaboration avec Jay Fotos (le metteur en couleurs) pour donner une apparence sophistiquée à une apparition spectrale. Et l'affrontement d'escrime de l'épisode 5 reproduit exactement l'agilité surnaturelle de Zack Wells.

Avec ce tome, Joe Hill et Gabriel Rodriguez continuent de développer leurs personnages, tout en révélant quelques pièces supplémentaires du passé, et en faisant évoluer les relations complexes entre les uns et les autres. Les 3 enfants de la famille Locke continuent de gagner en richesse humaine, en personnalité et en pouvoir d'empathie. En prime, Hill et Rodriguez se paient le luxe d'utiliser des formes de narration différentes pour un résultat toujours parfait.
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Enfin ! le voilà ! le quatrième tome tant attendu de Locke & Key
*voix de Gollum* Mon précieuuux ...

Par contre, je n'avais pas les trois volumes précédents sous la main, alors qu'il aurait bien fallut que je les relise avant, car le début de celui-ci est quand même assez confus.
Ceci dit, j'ai particulièrement adoré les références pop-culture que l'on trouve tout au long des pages, et au début, ce sont les merveilleux Calvin et Hobbes qui sont à l'honneur ! Que du bonheur, sérieusement, c'est juste génial.
Après, faut quand même s'accrocher à son slip, parce que ça commence directement avec beaucoup d'action, et il y a plusieurs pages où les enfants Locke enchaînent les découvertes de clés diverses.
Ça donne d'ailleurs de superbes planches muettes mais fourmillant de détails et nous les montrant affronter les terribles pouvoirs de chaque clés.
Gabriel Rodriguez est extrêmement talentueux, et il nous le prouve encore une fois avec des dessins absolument incroyables, colorés divinement et où l'on s'extasie tantôt sur les expressions faciales, tantôt sur les décors hyper travaillés.
Un pur délice à lire, j'vous dis.

Le scénario, quant à lui, suit son cours et nous épate par sa complexité et sa fluidité.
J'vous préviens, on est loin d'être au bout de nos surprises !
Bode se retrouve de plus en plus acculé, et il ne tient qu'à un cheveux que son secret soit découvert. Combien de temps lui reste-t-il avant de prendre des mesures drastiques ? ...
Scot et Jamal sont beaucoup plus présents dans ce tome, et c'est quelque chose qui m'a vraiment plue, étant donné que je suis ultra fan de ces deux-là (surtout de Scot, qui me fait bien délirer de par son caractère et ses réparties).
On en apprend de toute façon encore beaucoup sur quasi chaque personnages, chaque évènement qu'ils traversent étant une façon de dévoiler également une part de leur personnalité.
Une façon intéressante et originale pour les rendre encore plus proche du lecteur, et pour ma part, ça marche à 100% !

Encore une fois, c'est un tome é-no-rme, bourré d'action, d'émotions, de suspens et d'angoisse. Entre fantastique, horreur et thriller, c'est une oeuvre riche qui regorge littéralement de qualités et qui se démarque de très loin des autres comics sur le marché.
Pour moi, honnêtement, ce titre est parfait. Il n'y a RIEN que je n'aime pas, et c'est un plaisir constamment renouvelé de les lire et relire encore, sans jamais me lasser.
Avec Hill et Rodriguez, on a ici une association qui marche du tonnerre, et je ne peux que lui souhaiter une longue, longue vie, tellement je n'ai pas envie de la voir un jour se terminer.
Il ne me reste plus qu'à continuer à les relire régulièrement en attendant la sortie du cinquième tome, prévue pour septembre 2013.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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presque enchaîné avec le tome 3 (j'ai dormi entre les deux tomes ! ;-)
C'est un tome beaucoup plus sombre, beaucoup plus violent et même vraiment trash que les précédents !
L'intrigue connaît de grandes bouleversements et ça va même un peu trop vite je trouve.
le changement graphique dans le chapitre 1 est un peu perturbant (disposition des vignettes, graphisme des personnages) : mais pourquoi pas, il faut aussi maintenir l'attention du lecteur, on est au tome 4 ! on découvre aussi une nouvelle clé et les intentions de Luke ne peuvent être plus claires cette fois.
Le chapitre 2 offre une pause, une transition avant le 3 : on retrouve la graphie habituelle, on avance un peu dans le passé des clés. le chapitre 3 change encore de mode narratif puisque cette fois, c'est un "agenda" de février : les vignettes des 5-10-11-17-26 auraient peut-être méritées d'être un peu plus explicitées/expliquées, même si on comprend l'idée générale : les attaques de Luke se multiplient.
le chapitre 4 voit l'entrée de Rufus comme un personnage actif de l'histoire et cette arrivée fait du bien : d'une part parce que le personnage est sympathique et touchant, très humain (enfin un !), d'autre part parce que acteur ou victime, il change l'histoire et va permettre d'apporter de la clairvoyance à nos trois héros !
le chapitre 5 aurait pu s'intituler "révélations" puisque l'histoire y fait un grand bond en avant : c'est un chapitre au rythme enlevé, avec une action très développée tant et si bien que j'en oublie presque le graphique pour me concentrer sur les bulles !
et la fin : OUF ! ça promet pour la suite !
enfin je dirais que j'apprécie les extraits de journaux des ancêtres Locke récapitulant les clés connues à la fin du volume, avec notamment un nouveau narrateur (dont certaines entrées sont en allemand : j'ai des lacunes depuis le lycée!). celà permet de comprend dans quel contexte ou du moins à quelles fins ont été forgées les clés (même si on ne sait pas encore tout de l'origine du matériau par exemple) : certaines datent de la révolution américaine d'autres de la Seconde Guerre mondiale : il y a donc un "don" pour forger ces clés aux pouvoirs magiques dans la famille Locke. Il reste deux tomes pour tout savoir (ou du moins j'espère qu'on aura toutes les réponses !). Sus au tome 5 !
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Enchainé tout de suite après le tome 3 et j'ai tout simplement pris une claque. Si le renouvellement d'une intrigue devait porter un nom ce serait celui de ce tome. Dès les premières pages on voit une différence tout en restant dans quelque chose de familier.

En réalité Joe Hill s'essaie à d'autres types de narration et à Gabriel Rodriguez à d'autres types de dessins. On commence tout d'abord par une intrigue racontée du point de vue de Bode, avec des dessins tout en rondeur, un peu enfantin. Cela permet d'avoir un petit aperçu de ce qui se passe dans la tête du benjamin de la famille.

Par la suite, on enchaine avec une présentation sous forme de calendrier qui permet certaines ellipses temporelles et fluidifie la narration. Cela donne une impression de rapidité mais n'enlève rien à la compréhension des évènements bien au contraire. Cela permet de faire avancer l'intrigue avec des révélations attendues depuis un certain temps.

Encore une fois beaucoup d'action et de psychologie et donc encore une fois une très bon tome. Seul bémol, les clés arrivent toujours à point nommé (un peu trop pratique selon moi).
Une bonne transition avant la suite qui s'annonce incroyable (oui je m'emballe encore).
Lien : http://emlespages.blogspot.f..
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