L'île des oubliés

L'intrigue est très bien menée et l'écriture est fluide et agréable.
Et l'histoire fait que l'on a guère l'envie de s'arrêter de lire avant d'avoir tout lu.
Il n'est pas étonnant que le livre ait eu un tel succès. Surtout pour un tout premier livre.

05.03.2022 24eme livre
Dans le cadre du Challenge pour Mars « un livre en rapport avec la mer» j'ai choisi, un peu au hasard, ce roman de Victoria Hislop « l'île des oubliés » et cela a été un vrai coup de coeur !
1953, sur sa petite barque, un pêcheur, Giorgis, déjà vieilli bien avant l'âge, emmène sa propre fille, de leur petit village Grec de Plaka jusqu'à l'île de Spinalonga, à quelques encablures de la Crête, un bras de mer qu'il traverse quotidiennement ou presque pour ravitailler les habitants isolés de ce bout de terre. C'est, hélas, pour la chair de sa chair, « un aller simple vers une nouvelle vie »….
2001, Alexis, jeune anglaise de 25 ans, fraichement diplômée en tant qu'archéologue, s'embarque à son tour vers l'île mais en tant que touriste, car « l'île des lépreux » a été entièrement vidée depuis 44 ans.
Cette excursion qu'elle s'octroie, seule, alors qu'elle est en vacances en Grèce avec son amoureux, Ed, ne va pas simplement être une parenthèse d'une journée comme elle l'a initialement prévue, mais un séisme de quatre jours lui permettant de découvrir l'histoire de ses racines, de remonter dans le temps sur trois générations, avec la seconde guerre mondiale venue secouer la Grèce comme le reste du monde, d'aller à la rencontre de ses arrières grands parents, ses grands parents, les secrets de famille, lui permettant de mieux comprendre la froideur de sa mère Sophia, ses non dits sur ses origines Grecques, et découvrir enfin qui sont les mystérieux « Tante Maria et oncle Nikolaos » sur la seule photo qu'elle a conservée précieusement en s'exilant en Grande Bretagne l'année de ses 18 ans…
Quand on parle de lèpre, on pense généralement aux lépreux bannis des cités médiévales, les crécelles avertissant de leurs présences, plus récemment cette maladie contagieuse décimait encore des villages en Asie ou en Afrique. Comment a t elle été éradiquée ? Par quels progrès de la médecine ?
C'est très bien écrit, l'auteure nous fait à la fois voyager dans le temps et dans l'espace, nous apprend quelques mots grecs, partage les rites que ce soit dans les mariages ou les deuils, les fêtes religieuses, nous décrit les paysages, les saisons, froides et venteuses l'hiver, caniculaires l'été, les musiques et la cuisine…
L'île de Spinalonga est bien réelle et abritait les lépreux de 1903 à 1957.
Je vois que Victoria Hislop a écrit une suite «Cette nuit là » que je lirai sans doute pour retrouver Maria, Andreas, Manolis…

https://annlitetdonnesonavis.over-blog.com/2022/03/l-ile-des-oublies-de-victoria-hislop.html

Une belle découverte qui change de mes lectures habituelles !

Je me suis laissé tenter par l'Île des oubliés, principalement grâce à l'évocation de Spinalonga et de la lèpre dans le résumé de l'éditeur. Je crois n'avoir jamais lu de romans se déroulant dans une Grèce moderne et je me suis donc dit que ce serait une double découverte, à la fois géographique et historique. Concernant la Crète en elle-même, je n'ai pas appris grand-chose, l'auteure s'est contentée de décrire un décor idyllique pour des vacances. Cependant, grâce aux recherches de Victoria Hislop, j'ai pu découvrir quelle était cette île sur laquelle on bannissait les lépreux. Je pense tout de même que la vie dans cette colonie est un peu idéalisée. Oui, ils avaient recréé un petit village normal, avec une épicerie, un cinéma..., mais leurs souffrances physiques ont peut-être été excessivement éclipsées. Je ne retiendrai cependant que le positif, soit les nouvelles connaissances sur Spinalonga (et la seconde guerre mondiale) que ce livre m'a apportées.

Concernant les personnages, oui, on reste sur du cliché assez basique, mais le décor rend le tout un peu plus exotique. Et, il ne faut pas non plus oublier le contexte. Ce n'est pas le monde des années 2000. J'ai pu voir dans certaines chroniques le reproche concernant le "sois belle et tais-toi" ou l'utilisation du terme de "vieille fille". Sont-ce vraiment des clichés s'ils illustrent un mode de vie passé ? Pour moi, le plus gros cliché et l'un des personnages que j'ai le moins appréciés est Alexis, qui se rebelle contre sa mère et cherche désespérément à savoir qui elle est, d'où elle vient. Cette quête d'identité est omniprésente, de nos jours, dans la littérature.
Enfin. J'ai apprécié Giorgis, le pilier de ce livre, bien qu'il soit le plus souvent au second plan. le village de Plaka passerait même pour un personnage en lui-même. C'est Plaka contre Spinalonga, Plaka contre le continent... et j'ai aimé découvrir la vie dans cette bourgade crétoise.

Concernant le style, je l'ai trouvé assez fluide et agréable à lire. Ça n'a pas été un coup de coeur et j'ai mis pas mal de temps à venir au bout de cette lecture, mais elle n'était aucunement désagréable. Bons nombres de commentaires que j'ai pu lire évoquaient une traduction médiocre, illisible... Cela m'étonne franchement. Aucune traduction n'est parfaite, mais utiliser de tels termes me paraît exagéré. Pour me faire une idée plus précise, je compte lire le tome 2 en version originale. Toutes les erreurs de style et les répétitions ne sont sûrement pas imputables à la traductrice...

Je n'hésiterai pas à lire d'autres romans de l'auteure. Ce n'est pas mon style d'écriture ou mon genre de roman préféré, mais ce n'est pas désagréable de temps à autres !

Un livre lu en 2015 donc cela est déjà bien loin. J'ai le souvenir d'un best seller parfait pour ne pas se prendre la tête. Pas un chef d'oeuvre. Mais c'est bien fait.

Une histoire bien ficelée en Grèce sur une île où des lépreux sont enfermés. Cela sert de prétexte à une saga familiale.

Première fois que je lis un roman dont l'action se déroule en Grèce (en Crète pour être plus précise), première fois que j'aborde le sujet de la lèpre et première fois que je lis cette auteure. Et je dois dire que ça m'a beaucoup plu, et que cette lecture fut très riche et très intéressante.

Le contexte historique dans lequel se déroule l'histoire, sous forme de saga familiale, avec ses drames et ses secrets, nous permet d'en apprendre pas mal sur le sujet tout en s'attachant aux personnages de l'histoire. J'ai été happée dès les premières pages. J'ai eu énormément de mal à le lâcher.

C'est bien écrit, et il y a juste ce qu'il faut de descriptions (que ce soit des décors ou des événements historiques) pour bien s'intégrer dans le récit. Les personnages deviennent de plus en plus intéressants et l'histoire de plus en plus alléchante.

Je termine cette terrible année 2020 en beauté, ça a été un véritable plaisir que de découvrir cette auteure.

Lu en version audio.

Pour un premier roman, c'est une belle réussite! L'auteure parvient à donner corps à ses personnages et à faire vivre des lieux que l'on ne peut plus oublier.
Nous avons là un récit dans le récit. En principe j'aime beaucoup. Ici cependant je ne trouve pas cela convaincant et selon moi le seul récit de Fotini se suffit à lui-meme. C'est ce récit de la vie quotidienne sur l'ile de Spinalonga qui a retenu mon attention. le récit de départ dans lequel il s'insère puis la conclusion n'apportent pas grand chose au final. Pire, ces passages sont moins bons, bourrés de clichés et de facilités.
La lecture de Pulcherie Gadmer est très agréable, elle a été particulièrement attentive à bien prononcer les noms de lieux et de personnes, ce qui est appréciable!

Découverte agréable avec ce récit crétois. Après y avoir passé des vacances et comptant bien y retourner, sûr que j'irai découvrir Spinalonga ! J'ai apprécier apprendre des choses au fil de ma lecture. Même si la trame entre les personnages n'a, en soi, rien d'extraordinaire, ce roman a le mérite de se dérouler dans un lieu et avec un contexte rarement rencontré dans mes lectures.

Autant l'avouer, je me méfie des romans encensés par la foule en général – raison pour laquelle L'Île des oubliés n'avait pas, jusqu'à présent, trouvé sa place dans ma pile à lire. Ce n'est qu'après avoir aimé un autre roman de l'autrice, Ceux qu'on aime, l'avoir rencontrée puis avoir reçu la suite de histoire, que je me suis décidée. Ce serait faire preuve de mauvaise foi que de camper sur mes positions en vous disant que je n'ai pas aimé. Bien sûr que j'ai aimé ! Comment ne pas s'émouvoir du récit de cette famille touchée sans cesse par la fatalité, alors que la vie de chacun de ses membres semblait si pleine de promesses ? Vous me connaissez, les sagas familiales historiques, c'est ce que je préfère – et celle-ci ne fait pas exception.

Victoria Hislop commence d'emblée par installer le suspense en nous brossant le portrait d'une famille anglaise dysfonctionnelle, dont la fille, Alexis, cherche désespérément à percer le secret de l'enfance de sa mère, Sofia, en Crète. Tout de suite, nous sentons, nous lecteurs, qu'il se cache là-dessous un secret inavouable, de ceux que nous allons nous délecter de découvrir en parcourant ces quelques 500 pages. Entre en jeu une maladie gorgée de nos imaginaires les plus noirs : la lèpre, que nous ne connaissons pas mais qui subsiste encore dans plusieurs pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Nous voici donc avec une tension dramatique plus qu'appréciable, et une mine d'informations sur cette maladie franchement méconnue de ce côté de l'Equateur.

C'est passionnant de découvrir le quotidien des Crétois au tournant du siècle dernier, entre occupation et traditions. Victoria Hislop parvient à nous surprendre avec un revirement de situation qui, même s'il semblait annoncé, nous prend de court et rebat les cartes de ce récit en montagnes russes. C'est un parfait roman à savourer en vacances, pour voyager un peu et se laisser entraîner dans une histoire des plus déroutantes.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..

C'est avec l'adaptation de la Bande Dessinée des Editions Philéas que je découvre l'histoire de L'île des oubliés de Victoria Hislop.

J'ai beaucoup aimé lire cette histoire de résilience, d'amour, d'indifférence, de joie et de querelle à travers ces bulles, les dessins sont très beaux comme toujours chez les éditions Philéas, j'aime beaucoup ! de quoi se réchauffer encore un peu sous ses dessins ensoleillés et prolonger encore un tout petit peu les vacances !
Lien : https://deslivresmonunivers...

C'est un livre que j'ai lu en deux temps :
- le premier peine à avancer, je me suis demandé à plusieurs reprise si je n'allais pas abandonner sa lecture... l'atmosphère entre lèpres et fond de seconde guerre mondiale n'aide pas nécessairement.
- le deuxième frénétique ! Il faut que je sache la suite ! les situations qui s'enchaînent, les malheurs les bonheurs, le suspens... à dévorer !

Juste dommage que le point de vue narratif soit omniscient alors que c'est un personnage qui est sensé raconter l'histoire