C'est parti pour "The Tawny Man Trilogy" ou, dans la langue de
Molière, la "Trilogie de l'Homme Fauve" (entendez par là la couleur et non une référence aux félins). Car depuis "The Liveship Traders Trilogy", la peau du grand ami de FitzChevalerie, le Fou, s'est hâlée. Et d'ailleurs, une partie des évènements de cette autre saga sont rapidement repris ici. Pour ce qui est des Six-Duchés, quinze années se sont écoulées depuis la "trilogie des Loinvoyant" ("The Farseer Trilogy"), quinze années durant lesquelles Fitz s'est fondu dans le personnage de Tom pour prendre une retraite bien méritée loin des intrigues de la cour de Casterlcerf. Mais n'oublions pas que Fitz est le catalyseur et, avec le retour du prophète blanc, il semblerait que le royaume ait à nouveau besoin d'être protégé.
Renouer avec cet univers s'est fait tout naturellement et avec un immense plaisir.
Robin Hobb n'a rien perdu de sa plume pour ce nouvel épisode . Un récit intimiste qui s'éloigne des grandes quêtes habituellement réservées aux romans de fantasy. Pas de grande menace à endiguer, pas de grand méchant à occire, simplement un prétendant au trône à ramener auprès de sa mère. Les dangers existent bel et bien mais rien encore de démesuré.
A mesure qu'il avance dans sa mission, Fitz renoue peu à peu avec son ancienne vie bien qu'avec beaucoup de réticence. Il aspire plus que jamais à une vie paisible mais ne peut tout à fait renier cet appel qui résonne en lui. Un temps d'introspection, un temps de retrouvailles également et un temps de nouvelles découvertes.
Robin Hobb a encore beaucoup à raconter et avec la vitesse à laquelle je suis capable de dévorer l'un de ses romans, je me désespère déjà d'en épuiser le stock…
Challenge MULTI-DÉFIS 2019 : Une trilogie
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