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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
LE roman de mon enfance ! Je le tenais de ma mère, avec ses pages un peu défraîchies et sa couverture toilée mauve. Il sentait un autre monde, une autre époque, celle où l'argent pouvait faire vivre comme une princesse capricieuse et la pauvreté transformait les enfants en mendiants.
Les personnages sont d'une humanité profonde, dans leurs qualités ou leurs défauts. Et, cette petite fille, cette jeune Sara si brave et courageuse rappelle à tous que le monde de l'enfance peut devenir joie et magie par le simple pouvoir de l'esprit. Ne pas se laisser abattre pour tenir le coup et toujours rester fidèle à soi-même sont les deux leçons à retenir.
La petite princesse restera pour moi associée au dessin-animé des années 1980, Princesse Sarah, très belle adaptation de l'oeuvre, dont je regardais chaque épisode avec entrain.
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J'ai connu cette oeuvre quand j'étais enfant grâce à la série de dessin animé Princesse Sarah et j'avais détesté... Je ne supportais pas le personnage de Sarah. C'est sans doute pour cela que j'ai mis autant de temps à me plonger dans ce classique. Je ne saurais dire si c'est la "maturité" acquise depuis ou une réelle différence entre les deux, j'ai beaucoup apprécier la Sarah du lire que celle du dessin animé. Elle passe beaucoup moins pour une enfant d'abord capricieuse quand elle était riche puis la souffre-douleur de tout le monde soupe au lait quand elle est pauvre que celle dont j'avais gardé le souvenir de mon enfance. Sarah ne se montre pas soumise à outrance mais au contraire décide de tout prendre la tête haute et de jamais répondre à la provocation. J'ai trouvé ses motivations bien plus explicite dans le roman, ce qui m'a permis de beaucoup apprécier ce personnage déterminé et fort.
Je suis contente de m'y être plongée et d'oublier le dessin aminé pour toujours ! Je le conseille pour les petits comme les grands !
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J'ai lu ce livre pour la première fois quand j'étais au Lycée, et en français. Je ne me souviens pas vraiment de mes impressions à l'époque si ce n'est le fait que ça n'avait pas grand chose à voir avec le film! En effet, j'ai grandi en regardant la version par A. Cuaron avec Liesel Matthews dans le rôle de Sara, l'un de mes films préférés quand j'étais petite, et encore aujourd'hui. En lisant le livre des années plus tard je me suis rendue compte que l'adaptation était assez différente de l'original sous plusieurs aspects.

En mars de cette année j'ai relu ce livre en anglais, et encore une fois, j'ai eu l'impression de lire un livre complètement différent, mais plus seulement par rapport au film, mais aussi par rapport au français.

En fait, je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la traduction, et de la lecture que j'en avais fait au Lycée, mais j'ai eu l'impression en lisant l'original de lire quelque chose de complètement différent et plus complet.

Pour commencer, je l'ai lu dans l'édition Penguin Classics avec introduction et notes par U. C Knoepflmacher – et je ne peux que recommender cette édition à ceux qui veulent le lire en anglais, puisque l'introduction et les notes sont vraiment très intéressantes, et il y a en plus, en appendice, les premières versions du texte, ce qui était aussi vraiment intéressant à lire. J'ai d'ailleurs déjà eu l'occasion de lire Knoepflmacher pour mon mémoire de M2 (sur la littérature pour la jeunesse à l'époque Victorienne), et c'est en fait l'un des grands spécialistes en littérature pour la jeunesse.

Je commence à me dire d'ailleurs que peut être mon impression de lire un texte complètement différent vient du fait que je le relis 10 ans plus tard, d'une part, mais aussi parce que justement je travaille pour mon mémoire sur la littérature pour la jeunesse et les contes de fées, et donc j'ai plus de moyens de comprendre l'histoire et tout ce qui est en jeu dans le texte.

Quelque chose que j'ai découvert en relisant et que je n'avais pas vu lors de ma première lecture en français, c'était la place donnée, justement, au conte de fée. Sara est une grande lectrice, et tout son imaginaire d'enfant est marqué par ses lectures. le livre en lui même et l'histoire, sont entièrement imprégnés de références aux contes de fées, et autres livres que Sara a lus. On s'en rend compte en lisant, qu'en fin de comptes, A Little Princess est une sorte de réécriture de Cendrillon, avec un peu de Belle au Bois Dormant… mais on y trouve aussi la présence des soeurs Brontë (la poupée de Sara est nommée d'après Emily Brontë…), pour ne citer que quelques références en fait puisque je pourrai en parler pendant des heures, comme je suis plongée dans les contes de fée et la littérature Victorienne en ce moment…

Ce livre est considéré effectivement comme l'un des plus grands livres pour la jeunesse de l'époque Victorienne, mais je pense que ce serait peut être à nuancer. La première édition de la Petite Princesse, en tant que tel, a été publiée en 1905, mais il s'agissait en fait d'une version augmentée et modifiée et transformée. La toute première version du texte, était en fait une simple nouvelle, publiée en 1887, puis ensuite transformée en pièce de théâtre en 1902, pour ensuite seulement devenir ce que nous pouvons lire aujourd'hui. Je dis qu'il faudrait nuancer le titre de littérature victorienne, et c'est ici mon opinion d'étudiante, parce que tout simplement Burnett l'a écrit aux Etats Unis, après y avoir vécu pendant des nombreuses années, et qu'on y retrouve un certain côté américain dans la façon de voir le monde et la société. La littérature pour la jeunesse américaine et celle britannique sont très différentes l'une de l'autre (je vous renvoie ici vers un article vraiment intéressant sur la question, écrit en anglais: Why the British tell better Children's stories: pour résumer, la littérature anglaise pour les enfants parle beaucoup de fées, et magie et fantastique, alors que la littérature américaine pour les enfants est plus tournée vers tout ce qui est plus terre à terre, comme la vie dans une ferme, la découverte de l'ouest… D'un côté on a Harry Potter ou Narnia, de l'autre, on a Les aventures de Tom Sawyer ou Les quatre filles du Dr March… ) Je trouve donc que Burnett a réussit avec A Little Princess a concilier ces deux façons différentes d'écrire pour les enfants: d'un côté un certain réalisme en ce que concerne la vie sociale: ici, quand elle parle de magie, ce n'est pas la magie d'Harry Potter, ou une magie avec baguette magique et super-pouvoir, qu'on ne discute pas, mais il s'agit plutôt d'une magie beaucoup plus réaliste, et réalisée par des personnages tout à fait communs, en revanche, il y a bien un côté magique, qu'elle réussit très bien à faire ressentir dans l'histoire.

Pour résumer, ce livre reste l'un des mes préférés, l'un des plus beaux contes pour enfants (et adultes aussi…) à mes yeux! A lire et relire!
Lien : https://thewordandco.wordpre..
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Alors que je connaissais depuis mon enfance le Jardin secret, j'ai eu un immense plaisir à retrouver le superbe talent de conteuse de F. H. Burnett dans La petite princesse.
Sarah est une petite fille immensément gâtée par son père, mais qui conserve un caractère sage et aimable. À 11 ans, elle doit le quitter pour aller en pension. Tout va bien pendant quelques années, ses excentricités (lectures, habitudes luxueuses, envie d'inventer des histoires...) sont tolérées en raison de sa fortune. Jusqu'au jour où son père décède, ruiné par une mauvaise opération financière. Sarah devient alors bonne à tout faire au sein de la pension, souffre de faim, de fatigue...

J'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'avais rêvé y trouver. Une ambiance victorienne, un peu de « magie réaliste », de l'émotion, une jolie morale, des bons sentiments... C'est un vraiment un de ces contes « retour en enfance » par excellence. Je suis presque ravie de le découvrir seulement maintenant, car une première lecture qui me plonge dans mes émotions d'enfance, c'est rare !
Sarah est une héroïne parfaite. Elle a son petit caractère, mais s'efforce de se dominer et d'inventer un côté lumineux à chaque situation, pour mieux la supporter. Moi qui ai parfois du mal à dompter mon mauvais caractère, ce conte m'a beaucoup parlé, sans plus que ne l'aurait fait un livre de développement personnel actuel !

La cerise sur le gâteau fut de tomber sur une petite scène qui a de toute évidence inspiré JK Rowling : Sarah reçoit des paquets adressés à « la petite fille de la mansarde de droite » et l'incrédulité de sa méchante employeure est la même que celle des Dursley lorsque Harry reçoit ses lettres de Poudlard adressé à « Harry Potter, dans le placard sous l'escalier » !


Relecture, 11 décembre 2019:

Décidément, début décembre, sans doute en raison de la petite déprime saisonnière qu’il m’apporte, est pour moi le moment parfait pour plonger dans ce merveilleux conte (je l’avais lu il y a deux ans aux mêmes dates, à quelques jours près).

Pour celles et ceux qui connaissent le dessin animé Princesse Sara : il s’agit du roman qui l’a inspiré et, si vous êtes comme les autres personnes qui m’ont évoqué, émues, leur souvenir d’enfance avec ce dessin animé, je vous le conseille à 200 %.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas du tout l’histoire : une petite fille riche, pleine d’imagination et de gentillesse, est en pension lorsqu’un coup du sort la fait devenir orpheline et pauvre. Elle devient alors la petite bonne de la pension, mais la magie n’est jamais bien loin pour changer son destin…

F. H. Burnett, également autrice du magnifique Le jardin secret, a un talent de conteuse inouï. Dans ce roman, elle crée une atmosphère d’un cosy absolu : des objets luxueux aux tristes greniers, il y a une telle douceur qu’on se sent véritablement dans un conte de fées.
Alors certes, c’est plein de bons sentiments et l’intrigue est peut-être cousue de fil blanc. Et pourtant ce roman est un vrai délice et je suis certaine qu’il peut plaire à tout âge (je l’ai découvert à 24 ans et j’ai été émerveillée). On n’y parle pas de Noël et pourtant, pour moi, c’est le conte de Noël par excellence. Une petite fille qui fait face à l’adversité, la magie qui est dans chaque geste, une fin heureuse…

J’ai des frissons rien que d’en parler ; ce n’est pas compliqué : j’adore ce livre.
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Un livre jeunesse dont je garde un excellent souvenir. Portrait d'une enfant courageuse et généreuse qui, frappée par l'adversité s'invente un monde enchanteur pour survivre, ce livre a une sorte de magie qui pénètre et enchante. Un livre à mettre dans les mains des enfants à partir de dix ans.
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Je viens de relire ce livre une fois de plus, décidément je crois que c'est mon préféré.
Le père de Sara, capitaine aux Indes, la place dans une institution anglaise quand elle a sept ans car le climat des Indes est mauvais pour les enfants. Sara, la plus riche des pensionnaires, y est traitée comme une princesse. Mais le jour de ses onze ans, son dessin bascule avec la mort de son père, ruiné par un ami dans un investissement hasardeux.
Sara devient fille de cuisine et est exploitée et maltraitée par la directrice de l'école qui l'a toujours jalousee et haie. Malgré la misère et les épreuves, elle reste digne et généreuse.
Ses trois amies l'aident et la recpnfortent chacune a leur manière, jusqu'au jour où la magie s' invite dans la vie de Sara.
Ce roman du XIX ème siècle est un véritable conte de fée moderne. il rappelle également combien il était dur d'être pauvre à cette époque et comme les enfants pouvaient être exploités et misérables...
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Je connaissais l'histoire de Sarah Crewe via le film d'Alfonso Cuaron, qui a bercé mon enfance (j'en parle plus en détail dans mon blog). Pour ce qui est du roman, c'était donc la découverte totale, tout en sachant que la fin serait très différente du film (et ce point m'intriguait autant que je l'appréhendais !). Pour autant, j'ai retrouvé la Sarah que je connaissais : gentille, sensible, dans son monde, rêveuse… J'aime tellement le fait que, grâce à ses rêves, elle arrive à faire face aux épreuves de la vie. Les scènes Sarah a une force de caractère qui m'a laissée admirative. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant, mais toujours d'une manière digne d'une princesse.

J'ai beaucoup aimé Becky et son amitié avec Sarah, ainsi que la touchante Ermengarde. Et puis il y a Ram Dass et sa générosité qui va changer la vie de Sara… Je ne veux pas en dire plus mais ce moment est magique dans le roman !

La fin m'a beaucoup plu également, autant que celle du film d'ailleurs, même si elles sont vraiment différentes. Cela dit, j'aurais préféré que Miss Minchin ait au moins une fin équivalente à celle du film parce que c'est vraiment une pourriture !

Une très jolie histoire que je suis contente d'avoir enfin pris le temps de (re)découvrir !
Lien : https://lalectriceenrobejaun..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec A Little Princess ?
"Il s'agit du troisième opus de la sublime collection illustrée par Anna Bond qui entre dans ma bibliothèque grâce, une fois encore, au gentil Père-Noël !"

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Qui ne connait pas l'histoire de Princesse Sarah, cette jeune fille anglaise placée dans un pensionnat par son père et qui se retrouve ruinée du jour au lendemain à la mort de celui-ci."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"J'étais une grande fan du dessin-animé quand j'étais enfant, ou plutôt devrais-je dire d'ailleurs que je suis toujours une grande fan du dessin-animé. J'aime également énormément la jolie bande-dessinée imaginée autour du personnage de Sarah par Audrey Alwett et j'ai toujours voulu découvrir l'originale. Pour toutes ces raisons, ce n'est pas sans une certaine appréhension que je me suis plongée dans cette lecture mais j'avais tort de m'inquiéter car il s'agit d'un véritable chef-d'oeuvre. Tout est parfait dans ce roman, l'ambiance, les personnages, les épreuves. Sarah est plus humaine, je trouve, que dans la version animée, légèrement moins maltraitée également, et ça n'apporte que plus de réalité et de profondeur au récit. Je pense, de plus, que le roman est tout aussi appréciable à l'âge adulte qu'à un plus jeune âge, ce qui n'est pas toujours le cas des romans jeunesse."

Et comment cela s'est-il fini ?
(Attention, spoiler) "Ma seule mini déception peut-être, réside dans la scène où Miss Michin comprend que Sarah est de nouveau riche, qui était plus humiliante dans le dessin-animé qu'elle ne l'est finalement dans le livre. Oui, je suis du genre rancunière."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Aujourd'hui, j'ai envie de vous faire (re)découvrir une histoire pleine de beauté et d'optimisme. On le considère habituellement comme un roman, voire un grand classique, mais il est si extraordinaire que La Petite Princesse mérite tout autant sa place dans la catégorie des contes. Digne héritière de Perrault et de Grimm, Frances Hodgson Burnett mêle habilement dans son récit le merveilleux , le tragique et le magique.

D'une richesse faramineuse en Inde, perdue puis retrouvée, en passant par la mort de son père et la maltraitance subie à l'institut de Miss Minchin, la vie de Sara Crewe ressemble à un mélange de la Belle au bois dormant et de Cendrillon. Sa personnalité semble trop parfaite pour être humaine : non contente d'être belle et intelligente, Sara est la gentillesse incarnée, et semble bel et bien avoir été bénie par les fées. Petite princesse fascinante, qui aurait peut-être pu pécher par excès d'orgueil sans les épreuves que lui réservait l'adversité. Mais, devenue pauvre et misérable, Sara se relève, et décide de rester Princesse, dans le sens le plus noble que puisse avoir ce mot : une Princesse ne se plaint pas, une Princesse doit avoir le coeur bon, et ne jamais perdre espoir, même quand le désespoir et la solitude lui tordent le coeur.

Au-delà de l'écriture fluide, pleine d'humour et de finesse, ce que j'adore dans La Petite Princesse, c'est la leçon de vie que cache l'apparente naïveté du conte. Sara est véritablement malheureuse, mais elle résiste, à force d'imagination et d'intelligence, à la cruauté de Miss Minchin. Chaque jour est un calvaire, chaque seconde une humiliation, et elle ne cesse jamais de se battre. Peu sont ceux qui, dans la vraie vie, seraient récompensés comme elle ; mais chaque fois que je la lis, cette histoire me met du baume au coeur. Parce que dans la vraie vie aussi, à force d'imagination, d'intelligence et de bonté, on forge un monde meilleur : cela s'appelle le courage.

Frances Hodgson Burnett a écrit de nombreux romans : je les ai tous dévorés. Elle fait partie des rares auteurs que je lis simplement parce que leur nom est sur la couverture… Et je recherche désespérément la collection de ses oeuvres complètes !

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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livre extraordinaire, lu une vingtaine de fois, vraiment génial. Cette petite fille est tellement courageuse, tellement mature face aux épreuves de la vie... A lire de toute urgence.
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