AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Catherine Renaud (Traducteur)
EAN : 9782221273753
160 pages
Robert Laffont (28/03/2024)
3.45/5   10 notes
Résumé :
Après une apocalypse nucléaire, des survivants fortunés se sont réfugiés dans la station balnéaire de luxe de Termush, avec ses abris antiradiation. Les survivants à l'extérieur de l'hôtel se multiplient, et alors que la direction place les perturbateurs sous sédatifs et rationne les ressources, les résidents doivent décider de leur code d'éthique face aux demandes d'assistance extérieures.
Que lire après Termush, côte AtlantiqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique

"𝐋𝐄 𝐌𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐀𝐑𝐑𝐈𝐕𝐄́ 𝐀 𝐒𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐌𝐈𝐍𝐔𝐒."

"𝘽𝙞𝙚𝙣𝙫𝙚𝙣𝙪𝙚 𝙖̀ 𝙡'𝙝𝙤̂𝙩𝙚𝙡 𝙏𝙚𝙧𝙢𝙪𝙨𝙝, 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝘼𝙩𝙡𝙖𝙣𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚, 𝙍𝙚𝙛𝙪𝙜𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙎𝙪𝙧𝙫𝙞𝙫𝙖𝙣𝙩𝙨"

📚Voila simplement ce que cet ouvrage nous indique, rien d'autre pour essayer de comprendre de quoi ça parle ! Et c'est ce résumé énigmatique qui m'a interpellé !

Les éditions @roberlaffont m'ont donc gentiment (eux aussi) envoyé cet ouvrage sur simple demande, et je peux dire que j'ai pas été déçu de cette lecture certe "courte" (154 pages) mais qui monte crescendo dans le déroulement de l'action et le sentiment de danger et d'opprèssement.📚

☢️Après une apocalypse nucléaire, des survivants fortunés se sont réfugiés dans la station balnéaire de luxe de Termush, équipée d'abris antiradiation. Cependant, à l'extérieur de l'hôtel, les survivants se multiplient. La direction place les perturbateurs sous sédatifs et rationne les ressources. Les résidents doivent alors décider de leur code d'éthique face aux demandes d'assistance extérieures.☢️

🤔Un monde au bord de l'effondrement, une intrigue captivante, et des dilemmes moraux : voilà ce que vous réserve ce roman dystopique.🤔
Commenter  J’apprécie          00
L'auteur, le livre (160 pages, 2024, 1967 en VO) :
Sven Holm est un auteur danois (plus connu dans le monde du théâtre) décédé en 2019.
Avec Termush, côte atlantique. il avait signé en 1967 une anticipation, récemment rééditée chez les anglo-saxons, et que viennent de publier en français les éditions Robert Laffont (Catherine Renaud en est la traductrice).

On aime :
• Ce petit conte philosophique était sorti en plein guerre froide quand on avait très peur de la bombe. Malheureusement cette peur est revenue aujourd'hui et cette traduction tombe à pic.
• Les hôtes se retrouvent "confinés" dans leur hôtel-bunker avec une "direction" qui ne semble pas faire preuve d'une totale transparence : toute ressemblance avec une situation récente serait vraiment fortuite puisque le bouquin date de 1967 !
• de sa prose distante, froide et un peu désuète, l'auteur profite de ce huis-clos monté comme une pièce de théâtre, pour questionner nos réactions, nos comportements. Comment réagissons nous au confinement, au règlement arbitraire, à l'arrivée des étrangers, à la contamination, ... Les sujets ne manquent pas, on le sait maintenant.

L'intrigue :
Ce petit conte philosophique est le journal de bord d'un homme qui a payé très cher l'assurance d'être hébergé dans un centre de secours luxueux, à l'abri des radiations et de la fin du monde.
Quelque chose entre le centre de vacances de bord de mer et le bunker pour riches.
Ce petit monde bien protégé et bien organisé, va bientôt être troublé et inquiété par quelques dérèglements étranges : des réfugiés arrivent bientôt et les hôtes vont devoir partager leur espace, leurs médecins, voire peut-être leurs réserves.
Pour sa part, la "direction" qui réglemente la vie quotidienne de ce curieux hôtel ne semble pas agir en toute transparence avec ses clients ...
Pour celles et ceux qui aiment les confinements.
Livre lu grâce aux éditions Robert Laffont.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Actualitte
18 avril 2024
Termush est un petit roman de science-fiction inhabituel. Sven Holm propose ici un environnement a priori sécurisant, offrant tout ce dont une personne aurait besoin à l’approche de la fin du monde. Pourtant, chaque chapitre renforce l’impression de malaise […] À celles et ceux qui aiment de la science-fiction intelligente, vous serez servis !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque je me suis inscrit à l’institution il y a quelques années, pour « une garantie d’aide », c’était en raison de l’isolement de l’hôtel, du stockage souterrain des aliments, de l’accès à des sources d’eau sûres, et à des abris, et de l’assurance d’avoir un service de sécurité et des éclaireurs.
[...] Ce qui comptait au moment de l’inscription, c’était l’accès à une chambre protégée, à un hôtel doté d’un personnel formé, à des médecins et à un yacht à moteur prêt à éloigner les hôtes de la terre si celle-ci devenait inhabitable pendant une période prolongée.
Commenter  J’apprécie          10
Quatre personnes ont été retrouvées mortes sur l’escalier principal de l’hôtel.
Apparemment, les hôtes n’étaient pas censés en être informés, mais l’un des agents de sécurité a vendu la mèche. Il a raconté qu’il était présent lorsque les cadavres ont été emportés et enterrés. Quand ils ont soulevé le dernier corps, les cheveux sont tombés sur les marches, comme s’il s’agissait d’une perruque. C’était une jeune femme, son visage était boursouflé et son corps recouvert de petites plaies purulentes. Les trois autres étaient des hommes, ils n’étaient pas blessés, mais l’un d’eux avait les mêmes petites plaies sur la poitrine que la femme.
Ils avaient sûrement cru pouvoir trouver de l’aide à l’hôtel et s’étaient allongés dans l’escalier, personne n’ayant réagi à leurs coups sur la porte. Ils venaient sans doute de l’un des villages voisins, situés à une dizaine de kilomètres à l’intérieur des terres. Ils étaient tous morts des suites du syndrome d’irradiation aiguë
Commenter  J’apprécie          00
Tard dans la nuit, l’alarme s’est déclenchée.
Il ne pleuvait pas, mais le vent soufflait, depuis la campagne environnante, de la poussière contaminée dont la limite maximale avait été dépassée. Le son continu et presque corporel de l’alarme n’a pas duré longtemps avant que les portes ne s’ouvrent et que les hôtes, des manteaux par-dessus leurs pyjamas ou à moitié habillés, chaussures à la main, ne se bousculent les uns les autres pour descendre les escaliers.
C’est davantage le son angoissant de l’alarme que l’alerte elle-même qui crée les premières vagues de panique.
Commenter  J’apprécie          00
Nous nous étions attendus à trouver un monde complètement anéanti. C’était ce contre quoi nous nous étions assurés en nous inscrivant à Termush.
Personne n’avait pensé à se prémunir contre les survivants et leurs exigences à notre égard. Nous avions payé pour continuer à vivre comme si nous avions payé une assurance maladie, nous avions acheté la marchandise appelée « survie » et, selon tous les contrats existants, personne n’avait le droit de nous la reprendre ou de nous la réclamer.
Et voilà que des étrangers arrivaient et s’attendaient à partager notre protection.
Commenter  J’apprécie          00
Nous parlons avec compassion des malades. Mais leur maladie nous a remplis d’une excitation particulière. C’est comme si nous, qui n’avons pas été envoyés dans les abris, avions été diagnostiqués : en bonne santé, aptes à survivre, non infectés. Nous en avions réchappé, nous ne nous étions jamais sentis aussi remplis de vitalité depuis la catastrophe. Quelque part dans les abris au-dessous de nous réside la partie malade du membre amputé qui garantit la bonne santé du reste de l’organisme.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus

Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}