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3,69

sur 1140 notes
C'est la deuxième fois que je lis un roman de Nick Hornby. Ma première expérience avec cet auteur c'était avec Vous descendez ?. Mon avis était défavorable. Il en est de même pour ce roman que j'ai failli abandonner en cours de route...

D'une part, l'univers de la musique et du disque ne m'ont pas plu.

D'autre part, le personnage central, Rob est autocentré, c'est vraiment pesant, il fait une sorte d'introspection sur les ruptures qu'il a connues.

Comme l'histoire se déroule dans le milieu de la musique, il y a de multiples références quand on ne les connaît pas, on est un peu perdu.

Le seul point positif ce sont les touches d'humour distillées dans le récit.
Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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Ce n'est pas mauvais, mais quelque chose m'a profondément agacé dans ce livre. J'ai du mal à croire que les hommes pensent ainsi, en tout cas le mien, et si je me trompe, j'ai du soucis à me faire...
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Roman hilarant ? Je n'irais pas jusque là, mais j'apprécie l'humour de Nick Hornby, quoique je ne sois pas du tout en empathie avec son héros, un homme de 35 ans qui n'arrive pas à s'engager dans une vie à 2 et qui, malgré ça, est bien perdu et malheureux quand on le plaque…Cette mentalité de petit garçon qui a peur des coups durs, de la mort, qui n'ose pas aimer à fond, qui n'ose pas se lancer dans le job de ses rêves, qui a besoin d'une femme qui s'occupe de lui….ça m'énerve ! Mais bon, c'est tellement bien raconté….Et le héros est tellement de bonne foi quand il interpelle le lecteur…Je suis partante pour d'autres romans de cet auteur qui sait si bien nous plonger dans l'univers de Londres du début des années 90 avec ses vinyls, ses pubs et ses concerts un peu pourris…
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Je ne vais pas être objective j'aime Nick Hornby.
Bizarrement je n'avais pas encore lu celui-ci, pourtant le plus connu.
J'ai adoré, son anti héros ado attardé, ses questionnements, ses amours, ses amis, ses emmerdes..
C'est le portrait craché de beaucoup de mes amis, et j'ai lu ce livre avec beaucoup de tendresse, d'humour, d'amour
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Spirituel.Trop bavard. Attachant. Fastidieux.
Mixez tous ces adjectifs au blender et vous aurez mon opinion sur ce roman. Oui c'est très bien écrit (mais mon dieu que c'est mal traduit !!), oui on rit beaucoup, je me suis énormément attachée au personnage autant que je l'ai détesté.
Je me suis beaucoup retrouvée dans certaines situations, certaines m'ont beaucoup touchée et fait réfléchir.
Mais c'est aussi trop. Trop de digressions pour littéralement ne rien dire, trop de références musicales (je me targue d'avoir une bonne culture musicale, mais là si vous n'avez pas potassé l'anthologie de la musique des années 60-70 vous aurez l'impression de lire des hiéroglyphes) et puis trop antipathique cet anti-héros gamin de 35 ans qui refuse de grandir, d'avoir des relations saines avec les autres, d'évoluer...
C'est le deuxième roman que je lis de Hornby, j'en attendais beaucoup, et la déception a été grande. Tant pis !
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Culte. Qui n'a pas lu cet incontournable de Nick Hornby? Évidemment on a tous les film en tête et l'adorable bien qu'horripilant Cuzac... mais le livre n'a rien à envier au film, bien au contraire. J'aime beaucoup l'écriture de Hornby, dans celui-ci mais aussi dans ces autres livres comme les suicidaires sur un toit de "Vous descendez?".
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Haute fidélité, ou l'effet pervers de l'humour quand le narrateur et héros de l'histoire se roule dans une auto-critique complaisante.

Pas un éclat de rire! Pas même un sourire. Pourquoi?
Parce que ça vole bas. Ca sent l'effort. C'est moche. Mais, attention, je ne parle pas d'un point de vue moral, je m'en tape de la morale, donnez-moi un bon salopard et j'applaudis. Mais quand je dois me fader une histoire d'enterrement laborieuse et un médiocre raccommodage, j'ai envie d'un bol d'air pur et je cours me jeter dans les bras de PG Wodehouse. "Thank you Jeeves"! Et pourtant la série a commencé en 1919, et le schéma est toujours le même:
" Dans la plus grande partie des oeuvres où il est présent, Jeeves est au service de Bertram Wooster, plus connu sous le diminutif de Bertie.
Bertie ou l'un de ses amis se trouve dans une situation impossiblement compliquée.
Bertie, en tentant lui-même de s'en sortir, aggrave encore les choses.
Après moult péripéties, Jeeves résout le problème, généralement en humiliant légèrement Bertie au passage."

Alors, Haute Fidélité? du pipi de chat, oui!







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C'est une question que je me suis posée souvent ces dernières années : pourquoi n'ai-je jamais lu Nick Hornby ? Ses romans ont souvent été adaptés au cinéma. J'avais vu l'adaptation de About a boy (A propos d'un garçon) et j'avais beaucoup aimé l'histoire. Je croisais souvent sur les réseaux sociaux la référence à Haute Fidélité, alors lorsque je l'ai trouvé en livre d'occasion presque neuf, j'ai sauté le pas.
Rob est disquaire à Londres. Nous sommes dans les années 90 et le CD a remplacé pour beaucoup le bon vieux vinyl, mais Rob résiste en vendant les deux. A trente ans passés, notre héros vient de connaître une énième rupture sentimentale. le trentenaire s'interroge sur sa vie et ses relations amoureuses. Il n'a jamais rien compris aux femmes (l'auteur nous fera le plaisir de nous le démontrer tout au long du roman). Rob décide de dresser ici le top ten de ses ruptures les plus déprimantes, que ce soit son tout premier flirt au bac à sable à cette nuit avec une chanteuse américaine. Nick Hornby nous offre ainsi une compilation de ses états d'âmes, souvent désopilante. L'homme moderne qui se sent seul, il le dit : il ne peut pas interroger ses parents, les relations hommes-femmes ayant profondément évolué depuis les années 50.

Rob s'interroge sur chacune de ses ruptures, que s'est-il passé ? Comment faire durer cet amour ? La monogamie est-elle la règle ? Laura vient de le quitter or il croyait bien avoir trouvé la femme de sa vie. En repassant en boucle ses précédentes histoires d'amour, Rob croit savoir d'où vient le mal : sa toute première rupture, à l'âge de douze ans, dans un parc. Alors le jeune homme décide de recontacter chacune de ses conquêtes pour mieux comprendre. Et là, forcément, Rob va devoir à réécrire sa propre vie, ses ex ayant une vision légèrement différente de leurs histoires ! Je trouvais Rob plutôt prétentieux au début du roman, mais ces mises au point arrivent à bon point. L'auteur joue aussi de l'autodérision et surtout comme vertu aux blessures de l'amour (et donc de l'ego), propose l'humour.

Ce serait bien de penser qu'avec l'âge les choses ont changé, que les relations sont devenues plus subtiles, les femmes moins cruelles, les carapaces plus épaisses. (…) Mais je retrouve quelque chose de cette soirée dans tout ce qui m'est arrivé ensuite.

J'ai passé un excellent moment en compagnie de Rob, même si, je l'avoue, je ne partage pas forcément ses goûts musicaux, lui qui se considère maître es musique, fait parfois preuve d'une intolérance extrême si on ne partage pas ses opinions. Ses amis sont aussi très amusants et j'ai retrouvé ici tout ce que j'aime dans les comédies britanniques. Je comprends son succès au cinéma.
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Un livre plaisant mais sans plus. Certes les traits d'humour sont croustillants, le ton ironique bien équilibré mais les tribulations amoureuses de Rob m'ont pendant de longues pages laissée indifférente, au point de m'interroger sur la poursuite ou non de ma lecture. Les références permanentes à l'univers musical des années 1970 ne m'ont pas toujours interpellée non plus. Je me suis finalement laissée prendre au jeu car j'avoue avoir souris sur beaucoup de passages mais malgré tout ce roman ne restera pas pour moi comme un de mes préférés.
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Excellent. le bilan d'un trentenaire sur sa vie amoureuse, drôle, bien écrit, une belle galerie de personnages et un auteur qui va à l'essentiel. Un régal.
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