Le Nouveau Sherlock Holmes : La Maison de Soie

J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Masse Critique faite par le biais de Babelio que je remercie tout d'abord pour cette superbe opération et générosité, ainsi que les Editions Hachette qui ont accepté ce partenariat.

Je ne suis pas une fan des Sherlock Holmes mais j'apprécie tout de même. J'ai été très contente de recevoir ce livre, je me suis dis que je pourrais voir si Anthony Horowitz arrive à faire un style assez proche de Conan Doyle et si ça se tenait !!! Et bien oui, Anthony Horowitz a réussi son pari, le style n'est pas changé, en tous cas moi je n'ai pas trouvé et les personnages sont respectés !!! La lecture est fluide et agréable !!! C'était mon premier Anthony Horowitz et je dois dire que j'aime bien son style, je pense que je retenterais l'expérience !!!
J'ai apprécié ce livre que j'ai lu plutôt vite, en cinq jours !!! Peut-être que les fans inconditionnel de Sherlock Holmes et Docteur Watson, seront un peu troublé mais moi pas.

Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr Watson, doivent mener l'enquête sur des trafiquants d'oeuvres d'art qui ont volé des toiles transportées par bateaux entre l'Angletrerre et les Etats-unis. Les toiles ont disprus , l'homme en cherche de les surveiller a été tué et l'enquête faite au moment des faits laisse entendre qu'il s'agit d'un simple vol par un gang qui aurait mal touené. Mais peu de temps après que Sherlock Holmes reprenne l'enquête, celle-ci prend vite une autre tournure. Il y a un nouveau meurtre puis un deuxième, étrange !!! Que vont-ils découvrir ???

En tout cas l'histoire est très captivante et la fin surprenante mais elle permet de dénouer ce sac de noeuds !!! J'ai vraiment beaucoup aimé encore merci à Babelio et aux Editions Hachette !!!
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La Maison de Soie, d'Anthony Horowitz

Rayonnage : Romans Policiers, Thrillers


Petite précision : ce roman est sorti à la fois chez Hachette (littérature Ado) et chez Calmann-Lévy (littérature Adulte). Les deux textes sont identiques, seule la couverture change. A vous de choisir celle qui vous plaît le mieux, ou qui ira davantage dans votre bibliothèque...



Résumé

Il y a un siècle, le Docteur Watson a rédigé une dernière enquête de Sherlock Holmes. Mais les faits qu'il rapportait alors lui semblaient beaucoup trop troublants pour ce 20ème siècle naissant. Il fit donc enfermer le manuscrit pendant un siècle, en espérant que le siècle suivant serait suffisamment fort pour supporter les révélations qu'il allait faire...

Autrement dit : comment le meurtre d'un Américain sur le sol londonien conduit le célèbre détective sur la piste d'un scandaleux quasi-secret d'Etat...



Mon avis

Je n'ai jamais lu de roman d'Anthony Horowitz, je ne peux donc me prononcer sur son style habituel. Mais j'ai lu toutes les aventures de Sherlock Holmes dans ma jeunesse, et je peux dire que je n'ai pas été déçue. J'avais un peu peur du simple pastiche, mais il n'en est rien. L'auteur a su reprendre le ton de Conan Doyle, son style, ses personnages, et ce avec brio, sans les dénaturer, mais en restant fidèle à l'original.

Mieux : il a truffé son roman de guest-stars, des personnages sortis d'autres enquêtes de Sherlock Holmes, qui apparaissent au détour d'un entretien ou d'une rencontre. En cela, l'auteur se montre un inconditionnel de l'original, qu'il connaît sur le bout de la plume, et ce sont autant de clins d'yeux au lecteur qui a dévoré ces mêmes aventures. Petit bémol cependant : il va falloir relire tout le corpus pour les retrouver, car les références ne sont pas données au cours de la narration ! Mais bon, je ne m'en plains pas : j'adore, et ça fait longtemps que je ne m'y suis pas replongée !

Autre originalité de l'intrigue : Sherlock Holmes, qui a souvent bousculé les convenances et la haute société, se trouve cette fois victime de sa détermination à prouver la vérité. Mais les conséquences seront tournées en sa faveur, grâce à son formidable esprit, et à une rencontre fortuite. Et personnellement, la façon dont il se tire de ce mauvais pas m'a fait penser à un autre grand de la littérature policière du 19ème siècle : Arsène Lupin...

Que dire du "secret" si scandaleux que Watson a dû attendre 100 ans avant de faire publier ce manuscrit oublié ? C'est le postulat posé d'emblée par Horowitz, une façon comme une autre de tenir le lecteur en haleine. Pour ma part, la vérité s'est fait jour peu à peu dans mon esprit, et j'ai deviné, bien avant que Watson ne le découvre, ce dont il retournait. J'espérais que l'auteur saurait nous surprendre, par une pirouette au dernier moment, mais non, les indices étaient là tout au long du roman, et je n'ai pas été surprise.

Certes, les crimes dont on parle restent monstrueux, mais quand on connaît L Histoire, depuis l'Antiquité jusqu'aux romantiques en Europe, et encore aujourd'hui, on sait que cela a toujours existé. C'était scandaleux dans la société victorienne contemporaine aux faits, et l'on comprend la réticence de Watson à faire publier ce manuscrit à ce moment-là. Ca le reste aujourd'hui, heureusement, malgré la banalisation qui se fait à travers de sordides faits divers.

Pour résumer, voici un très bon hommage à Sherlock Holmes. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est l'occasion de le découvrir. Pour ceux qui le connaissent déjà, l'occasion de le redécouvrir. Pour tous, une bonne lecture, qui vous tient en haleine, et donne envie d'aller se plonger dans l'original.
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Quel plaisir de retrouver le célèbre Sherlock Holmes sous la plume d'Anthony Horowitz !
Un cadeau de ma maman alors que le livre venait de sortir et bien, un grand merci ! Un vrai petit bijou que j'ai lu d'un trait avec une seule hâte : vivement la suite des aventures d'Holmes et Watson !

J'ai trouvé que ce roman s'inscrivait assez bien dans la tradition holmésienne. L'intrigue est solide est les fausses pistes bien disséminées. L'enquête est intéressante et nous plonge dans les milieux les plus aisés comme dans les plus miséreux, bref une bonne image du Londres de l'époque victorienne. On est satisfait de retrouver notre couple mythique d'enquêteurs au détour d'un roman qui tient ses promesses.

N'étant pas une fan inconditionnelle de Sherlock Holmes, je sais déjà que certaines références m'auront échappées (ceci dit, pas toutes), mais je sais aussi reconnaître une plume assez bluffante. Si ce n'est l'enquête elle-même, trop scabreuse pour l'époque, je m'y serais crue, dans un bouquin de Conan Doyle.
On y retrouve donc notre plus si étonnant couple d'amis enquêteurs, l'un si brillant, l'autre si candide, mais aussi Mycroft, le gros grand frère, le petit clin d'oeil à l'un des désormais plus grands méchants, Moriarty donc, Mary, qui semble, j'ai le regret de le dire, si fade ici en comparaison de la série où, tout de même, elle en "jette"...
Nous commençons avec une enquête qui semble anodine ou presque. Même si avec Sherlock, on se doute que bien sûr, il y a peu de chance que cela reste simple longtemps.

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L'univers de Sherlock Holmes est un univers passionnant, vous l'aurez assez compris je crois : j'aime ce personnage décalé des codes sociaux, très cérébral, qui est capable d'interpréter le moindre détail avec justesse. J'aime aussi beaucoup Watson qui malgré le génie de Sherlock ne prend pas ombrage du comportement de son ami et est un personnage d'un grand secourt parfois.

Il se trouve qu'Anthony Horowitz (dont j'ai acheté récemment l'autre série par curiosité) à repris l'univers du détective de Conan Doyle en écrivant là une enquête inédite que John Watson aurait décidé de ne jamais publier... Un concept fort intéressant !
J'attendais de voir si Anthony Horowitz avait réussi à s'approprier le brio du personnage et faire de cette nouvelle enquête, quelque chose de convaincant.

Étonnamment, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. J'ai été vraiment occupé la semaine dernière, je travaille en pharmacie cet été, je me suis imposée un challenge de lecture plus personnel en plus et je prépare entre temps ma rentrée en 4ème année à la fac... Autant vous dire que je suis assez overbookée... Néanmoins, j'ai quand même apprécié cette lecture bien quelle ne sera pas l'une des plus mémorables de mon été.

L'auteur a un bon style, l'univers de Conan Doyle est maîtrisé, ça colle très bien avec ce que je m'attendais mais si je suis restée un peu sur ma faim en matière d'action, de frisson, d'excitation si vous préférez. D'autant plus que j'avais deviné dès la première apparition du lieu de dénouement que cet endroit avait quelque chose en rapport avec le mystère qui nous tenait.
Idem pour l'identité de notre premier mystère... Et c'est frustrant. Quand je lis du Sherlock Holmes ou du Agatha Christie, si j'ai toujours envie de découvrir qui est le coupable pour me prouver à moi même que j'ai aussi l'étoffe de ces détectives hors-du commun (elle se mouche pas du coude là xD), c'est toujours aussi intéressant de se faire complètement avoir !
Mais ce n'a pas été le cas et j'en reste un peu déçue d'autant que ma lecture n'a pas était assez prenante à mon goût.

Une histoire qui se laisse découvrir pour prolonger un peu les aventures de notre détective préféré !
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Avec Anthony Horowitz, les aventures de Sherlock Holmes s'éloignent du pure canon holmesien et de l'admiration que celui-ci suscite chez Watson.

Lorsque Arthur Conan Doyle se concentrait principalement sur l'enquête et les talents de déduction de son héros, ce qui donne des livres particulièrement bien synthétisés qui dépassent rarement voir jamais les 200 pages, Horowitz s'étend. Il s'étend même sur 350 pages pleines qui lui permettent de travailler les personnages, d'offrir un recul parfait (on le rappelle, Watson donne son témoignage un an après la mort de Sherlock et l'action principale se déroule en 1890) qui nous permet d'en apprendre plus sur la fin de vie de personnages tels que Mycroft, Mme Hudson et Lestrade. En plus de cela, et parce que chez Horowitz il n'y a que des plus, il encre parfaitement son récit dans le fil des oeuvres du Sir dont on trouve ici de très nombreuses références. le réel point bonus de ce livre, qui permettrait presque à son auteur de dépasser Doyle, est qu'il y fait une réelle critique de la société anglaise de l'époque, de la relation que l'empire entretenait avec les Amériques, des vagues de migrations mais aussi, au coeur de Londres, les enfants des rues. Nous connaissons ces derniers de par l'usage que Sherlock en fait depuis toujours, leur demandant d'être ses yeux et ses oreilles dans les rues de Londres. Ces études de moeurs son primordiales car l'action se déroule deux ans après les meurtres de Jack l'Éventreur qui ont, malgré leur cruauté, mis en lumière l'abysse qui sépare les classes bourgeoises/aristocratiques des classes populaires et les trop nombreuses injustices dont ces dernières sont victimes.

En réalité, tout l'intérêt de cette reprise de mythe que fait Horowitz, est liée au fait qu'il écrit en 2011 tandis que les oeuvres de Doyle sont parues à la fin du 19ème/début 20ème siècle. Horowitz a un bien meilleur recul, il voit clairement l'horreur de la vie des enfants des rues (thème que l'on retrouve dans de très nombreux classiques) et connaît parfaitement l'étendue du mythe Sherlock Holmes et toutes ses adaptations et réinterprétations. Il semble d'ailleurs s'inspirer de tous ces éléments pour la composition de son livre, et c'est un succès !

On applaudit alors cet auteur à suivre qui nous permet de retrouver notre héros favori et son acolyte le Docteur John Watson dans une enquête folle qui nous emmène à Boston découvrir le gang des casquettes plates, puis rencontrer à Londres les Irréguliers de Baker Street pour enfin soulever le mystère de la Maison de Soie !

En conclusion La Maison de Soie d'Anthony Horowitz : À lire absolument !
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Une excellente réécriture de Sherlock Holmes, sombre et sordide à souhait.
Londres n'a jamais été tendre avec les enfants, et Anthony Horowitz nous le prouve une nouvelle fois.
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En bref, je ne découvre pas Sherlock Holmes avec les histoires originales mais j'ai retrouvé les différents aspects du personnages auxquels je m'attendais et que j'espérais. le côté jeunesse de cette enquête ne nuit pas au suspense ni à l'action mais permet d'aborder des sujets délicats plus facilement, sans choquer les plus jeunes.
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J'ai adoré, tout simplement. Tout l'univers Holmésien y est : fog, docks, les lieux glauques et les endroits hupés, ses "capteurs d'informations" en guenilles, Mycroft, même une première rencontre avec Moriarty, le sordide humain. Bravo ! Livre à conseiller. Tant pis s'il faut le chercher dans les rayons jeunesses.