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Si on ne présente plus l'ancienne First Lady, Lee Bouvier Radziwill mérite peut-être une introduction – et donc un livre, racontant cette vie qu'elle a menée dans l'ombre constante de son aînée. C'est le parti pris très fort de Stéphanie des Horts dans ce roman où elle présente les soeurs Bouvier comme les dernières princesses de l'Amérique, mais surtout comme des « garces » prêtes à tout pour assurer leur train de vie et leurs ambitions. On sent la préférence marquée de l'auteure pour la petite Lee, éternelle seconde dont personne n'attend rien, toujours dans l'ombre de Jackie, cette aînée inhumaine de perfection calculée.

De soirées mondaines en dîners officiels, de croisières dans la Méditerranée en propriétés à East Hampton, la vie des soeurs Bouvier est au-delà de nos rêves les plus fous. Elles sont belles, désirables, intelligentes, manipulatrices et le monde est à leurs pieds. Pour autant, malgré le luxe, les hommes et l'argent, elles finiront par envoyer leur vie en l'air, l'une pour l'argent, l'autre pour l'amour. Stéphanie des Horts excelle dans l'art de nous faire entrevoir ce monde de milliardaires, politiques et intellectuels, tout ce gratin international qui se trouve au-dessus des problématiques matérielles et vit comme il l'entend, seulement limités par l'impératif de maintenir leur réputation et leur train de vie.

Cette plongée dans l'élite dorée du siècle dernier m'a captivée, même si ce récit se révèle finalement assez peu nuancé par rapport à Pamela, où le personnage de PamelaChurchill, malgré son comportement répréhensible pour l'époque, finit par nous séduire et nous fasciner. Ici, les soeurs Bouvier, et plus particulièrement Jackie, semblent détestables, égoïstes et calculatrices, même l'une envers l'autre, malgré l'affection qu'elles pouvaient se porter. J'ai la naïveté de croire qu'il y avait peut-être plus à ces personnages que cette vision en noir et blanc, aussi instructive soit-elle.
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Connaissez-vous l'histoire des soeurs Bouviers ? Jackie et Lee. Deux soeurs iconiques qui ont défrayé la chronique de leur époque.

Dans son dernier livre, Stéphanie Des Horts les ressuscite pour nous. le temps de quelques pages captivantes, l'auteure nous plonge dans l'intimité de ces deux femmes au destin complexe et fait tomber les masques.

Loin de l'image idyllique qu'elles renvoient, nous découvrons deux soeurs à la relation ambivalente : elles s'aiment tout autant qu'elles se détestent. Jalouses l'une de l'autre, elles n'auront de cesse d'être en compétition. Leur jalousie sera un excellent catalyseur d'ambitions.

Car - ambitieuses - les soeurs Bouviers le sont assurément ! Séductrices et insolentes aussi. Jackie et Lee rêvent de marquer leur époque. Chacune d'elle veut être celle dont on se souviendra. A ce jeu là, c'est Jackie qui gagnera.
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« Jackie s'en moque, on parle d'elle, c'est tout ce qui compte. Elle avance, rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son nom, c'est Jackie Bouvier, elle a un destin et n'en finit pas de le répéter, les gens vont commencer à s'en souvenir. »
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J'ai lu ce livre aussi vite que peut se boire une coupe de champagne. Léger et pétillant, il a été une jolie parenthèse bienvenue dans un quotidien confiné.

Avec cette nouvelle biographie de femmes célèbres, Stéphanie Des Horts confirme - s'il le fallait - son talent de conteuse pour les destins hors du commun.

Remarquable par le grand travail journalistique réalisé et riche en anecdotes, ce livre est aussi une chronique de l'Amérique des années 50 à 70. le lecteur découvrira – à travers le prisme de la Café Society - une époque où les mondains étaient rois et vénérés, créateurs de leurs propres lois.
Lien : http://unlivreunvoyage.com/
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Deux femmes, deux destins de soeurs ambitieuses et déterminées à briller. Deux soeurs qui s'aiment mais qui sont rivales pour le paraître : l'une se contente de cette situation et l'autre en souffre. Rien que très banal qu'une rivalité familiale mais là, ce sont deux femmes connues et reconnues. L'auteur a réalisé un travail de fourmi pour nous relater ces vies particulières, j'ai aimé quoi que j'ai trouvé quelques similitudes avec le précédent livre sur Pamela Harriman où on reste dans le même microcosme. C'est intéressant même si parfois, j'ai pu regretter un effet catalogue.
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22/ Jackie et Lee

Rien de telle pour sortir de l'ambiance pesante actuelle qu'une bonne lecture prenante qui donne une autre version de la vie de Jackie Kennedy à travers sa relation avec sa soeur Lee. Une biographie romancée, une histoire  de rivalité et d'amour complexe contée avec peps de laquelle je me suis délectée.

De Jackie, j'ai l'image d'une icône de mode, d'une petite chose fragile bafouée par son mari infidèle et De Lee…. je n'avais aucune idée, il faut l'avouer.

Et bien je ressors de cette lecture avec une représentation nuancée. J'ai découvert ce qui se cachait derrière le glamour, l'amour, la passion, les beaux vêtements de ces deux femmes qui ont été élevées  pour "épouser l'argent" par une mère à la répartie cinglante, qui étaient rivales dès l'enfance afin d'être LA préférée de leur papa, Black Jack.

Malheureusement pour Lee, c'était perdu d'avance, papa Black Jack avait déjà sa préférée, Jackie. Cette rivalité on la  retrouve pour la conquête des hommes et pour leur vie en général. 

Mais tout cela ne m'a pas empêché d'adorer ces pestes complices quand il s'agit de railler les autres, qui aiment les coups bas entre elles mais se servent de bouée de sauvetage et se tournent l'une vers l'autre quand elles sont au plus bas. Ce qui leur arrive quand même souvent.

J'ai aimé découvrir Jackie la calculatrice, la vipère, qui a construit cette magnifique image d'elle mais qui a aussi dû souffrir de tous les changements de considération  des américains au moindre de ses gestes.

J'ai aimé découvrir les hommes mis à terre par ces crapuleuses soeurs. Ce fut une lecture jouissive  cramponnée à leur destin, même si on connait le principal. J'ai apprécié le fait de ne pas s'attarder sur les choses qu'on connaît de la vie de Jackie mais de découvrir beaucoup d'autres détails.

Le dernier tiers du livre se concentre sur les ambitions ratées De Lee mais introduit aussi un  autre personnage haut en couleur qui en prend pour son grade, mais que ça ne doit pas déranger, Truman Capote. C'est alors un défilé de célébrités (des auteurs, des photographes, les stones), de mondanités et de désillusions pour Lee.

Une immersion rendue possible par toutes les descriptions des décors, des vêtements, de l'état d'esprit de tout ce beau monde qu'offre l'auteur et ses petites pichenettes aux personnages qui m'ont souvent faite sourire. L'auteur s'amuse avec eux, les manipule avec brio. Bref un livre que j'ai adoré !!

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Des soeurs Bouviers, je connaissais surtout Jackie Kennedy. En tant que First Lady du président assassiné durant son mandat, j'ai nommé John Fitzgerald Kennedy. Mes cours d'histoire de Terminal évoquant surtout la Guerre Froide, je me rappelle surtout la crise des missiles de Cuba. Et le meurtre à Dallas. Quant à Lee Radziwill, son nom m'évoquait rapidement une lecture d'été( comprendre peu de mots lus, mais un visionnage compulsif de photos) dans un Paris Match quelconque quelque peu anti daté. Voici peu où prou l'état de mes connaissances quant à ses deux soeurs.

Avec ce roman biographique hyper documenté qu'est Jackie et Lee, Stéphanie des Horts nous dresse sans pathos, ni emphase, avec la froideur et la précision d'un chirurgien les faits marquants des vies de ses deux soeurs. Inextricablement liées. L'aînée, qui vend son bonheur au profit d'un statut social. La cadette, qui envie son aînée au point de ne jamais goûter ce bonheur qu'elle a pourtant à portée de main. « Deux soeurs. Un destin. Américaines. Chic. Glamour. Deux soeurs intelligentes et belles. La première aura tout, la seconde en rêvera. La première épouse un président et s'érige en symbole. La seconde s'unit à un prince sans fortune et sans gloire. Jackie et Lee Bouvier entrent dans la légende. Leurs amants s'appellent Gianni Agnelli ou Aristote Onassis. Elles fréquentent Cecil Beaton, Andy Warhol, Mick Jagger. Elles lancent les Hamptons, font vibrer Palm Beach. Sur la côte amalfitaine, Benno Graziani shoote à tout va pour Paris Match, c'est la dolce vita… Et soudain, le drame : Dallas, 22 novembre 1963. Jackie va enfin faire profil bas, songe Lee. Elle se trompe, Jackie se prend pour le soleil et Lee marche dans l'ombre de son aînée. de l'Inde de Nehru à la Ve avenue, du bal Noir et Blanc de Truman Capote aux pontons de Martha's Vineyard, Jackie Kennedy et Lee Radziwill s'affrontent à coups de secrets inavouables, de serments bafoués et de testaments que l'on préférerait oublier. Alors, les soeurs Bouvier, des filles infréquentables ou les dernières princesses de l'Amérique ? »

La Guerre Froide. Je crois que cette crise définit parfaitement leur relation fusionnelle faite de coup bas et de coup en traître. Basée sur l'amertume et la jalousie, la vanité et l'idée puissante qu'elles sont nées pour accomplir quelque chose dont nul autre ne pourra se vanter. Deux femmes, maîtresse de leur destin, à qui tout réussi. Deux femmes qui ne m'ont jamais autant semblé antipathique, par leurs attitudes. Elles sont le nombril de leur monde, écrasant tout sur leur passage – maris, amants, enfants compris. Elles ont vendu leurs âmes pour briller dans un firmament éphémère. Deux soeurs pour un royaume qui n'était pas de taille à supporter deux égos aussi démesurés.

Je lis très rarement de roman biographique, voire jamais. Ma lecture de Jackie et Lee de Stéphanie des Horts a changé la donne. J'ai aimé lire la vie de ces deux femmes, que j'assimilais à des images de papier glacé. Qui se dont données les moyens de vivre cette vie hors du commun. Vie qu'elles se sont partagées, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas qu'elles n'ont eu de cesse de franchir.

Belle lecture à vous !
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L'histoire de la famille #kennedy m'a toujours beaucoup intéressée, hors norme et avec un destin tragique, j'ai été heureuse de pouvoir découvrir la vie passionnante et sulfureuse des deux soeurs Bouvier. Identiques et tellement contraires, complémentaires et indissociables. Prêtes à tout pour briller, être aimées, être adorées. Tous les coups sont permis, sachant qu'elles rebondiront toujours, et souvent bien plus haut que prévu. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, très imagée et qui m'a donné envie plusieurs fois d'aller chercher les photos des moments évoqués sur le net. Entre ambition, passion, orgueil et jalousie, entrez dans la vie digne d'un roman de ces deux superbes créatures !
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