Je ne suis pas un grand fan de
Houellebecq. Souvent, je n'aime pas son propos, tout en lui reconnaissant un talent "technique" incroyable. Par ailleurs, j'ai été complètement submergé par le disque de Jean-Louis
Aubert basé sur les poèmes de
Houellebecq. J'ai essayé de mettre cela sur le compte d'
Aubert et de son talent incomparable, de sa gentillesse confinant à une certaine naïveté salutaire... mais non... le texte même, les poèmes de
Houellebecq possèdent une force, une sensibilité, une touche tout à fait propre et inimitable.
Bien sûr, on a, de-ci de -là, quelques saillies (au propre et au figuré) où
Houellebecq nous parle de sa bite (sic), de son attirance pour les adolescentes... attention, on risque le dérapage, ou de sa misanthropie. Mais une grande part de ce recueil nous parle de deuil, d'absence, de manque, de vide existentiel... et ça, c'est universel, et diantrement bien écrit. Même si cela ne change pas mon avis sur le personnage, c'est un auteur intéressant.