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3,6

sur 3902 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Premier livre de cet auteur en ce qui me concerne.
Dernier ?
Probablement.

Je n'ai senti qu'au bout de quelques jours de lecture les réactions neuronales qu'a eues ce roman sur mon faible esprit, à savoir : tristesse, déprime, lassitude, ras-le-bol, agacement…

Oui, certaines écritures, certains personnages ont le don de nous gâcher l'existence. Ils vont mal, très mal… c'est bien triste.

Seraient-ils aussi ce qu'on nomme "toxiques" ?
Dans la vie, je me tiens (maintenant) très éloignée de ce type de personnalité.

Dans la littérature, je le ferai dorénavant avec cet auteur.


Lien : http://justelire.fr/les-part..
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Aux travers de ses personnages, j'ai détesté l'auteur.
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Michel Houellebecq a fait du "sexe triste" son fond de commerce. Et ça marche. Tant mieux pour lui, mais sans moi.
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L'histoire est celle de deux demi-frères, Bruno et Michel. Nés d'une mère aux moeurs particulièrement libres, ils sont tous deux abandonnés chez leurs grand-parents respectifs. Michel vit une vie détachée, désabusée, ne semble pas s'intéresser à ce qui se passe autour de lui, y compris la belle Annabelle qui finira par se détourner de lui, et poursuit ses recherches sur le renouvellement génétique de la race humaine. Bruno, après les viols et humiliation qu'il subit dans son internat, satisfait tous ses fantasmes avec les prostituées ou dans des clubs libertins, ce qui ne l'empêche pas de lorgner les inconnues dans le bus.

Je n'ai pas accroché du tout. L'auteur fait le choix de deux points de vue crus et cyniques sur notre société, entrecoupés de véritables chroniques sur notre société qui restent froide et détachée. Pas de personnages auxquels s'attacher, pas de narration à suivre. Pas convaincue.
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Publiée sur Critiques Libres en 2007 :

Un de mes ex m'avait présenté Houellebecq comme un auteur "misogyne" et "homophobe" lorsqu'il me parla d'un de ses bouquins, La possibilité d'une île. Alors évidemment, quand on part sur ce genre de base, on a pas vraiment envie de lire du Houellebecq. On ne court pas chez son libraire pour acheter son bouquin. A posteriori, je dois vous avouer que c'est tant mieux, parce que j'aurais sacrément les boules d'avoir dépensé de l'argent pour ce livre...

J'ai stoppé ma lecture des Particules élémentaires à la page 144, et c'était, sincèrement, déjà bien assez. J'ai rarement lu livre aussi chiant, si ce n'est du Nothomb, mais elle a pour elle l'avantage de n'écrire que des bouquins de 70 pages. On les finit donc avant de les regretter. C'est l'histoire d'une trépidante épopée, d'une aventure comme jamais vous n'en lirez d'autres. Ce sont des propos ironiques. Ce livre est une érection flasque, un truc qui ne sert à rien.

Michel est un biologiste vieux garçon, mal baisé, qui quitte son boulot et ne baise pas. Il a un frère, Bruno, qui a passé sa jeunesse à se masturber dans une ambiance post-soixante-huitarde. Déjà, je suis désolé, j'ai mis une dizaine de page avant de réaliser qu'on avait changé de personnage, et qu'on était passé de Michel à Bruno. Comprenez, le récit suit un rythme effrenné où il est difficile de prendre le temps de suivre les choses... Surtout, leur vie étant rigoureusement aussi chiante l'une que l'autre, on a du mal à savoir avec quel frangin on se coltine la lecture.

Si mon avis vous intéresse, donc, ce n'est pas une lecture nécessaire. Vous pouvez mourir serein sans avoir lu Houellebecq.
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Une étoile pour le papier utilisé.
Peut être le pire livre lu de ces dix dernières années pour moi et pourtant je suis tombé sur beaucoup d'ouvrages référents du pire.
Commençons.
Le style : irrégulier, répétitif, grammaticalement douteux par moment, lourd à d'autres, avec des dialogues poussifs se voulant intellectuels, de longues digressions venant comme un cheveu sur la soupe pour faire montre d'une immense culture générale... Et j'en passe.

Les personnages : peut être le seul point un petit peu positif : ils sont bien décrits, on apprend à les connaître, ils sont approfondis mais ils demeurent stéréotypés de la classe bo-bo bien connu de notre cher auteur. On retrouve les hippies, les adeptes du développement perso, les personnes frustrées par un intellect non débridé, les scènes érotico-pornographico-sexuelo-masturbo ennuyantes dans un contexte de volonté de retourner à l'état de nature en TGV.

L'histoire : elle est absente, c'est une histoire de personnes désespérées qui ne savent pas ce qu'elles veulent qui ne savent pas ce dont elles ne veulent pas et qui ne vont pas aller mieux.

C'est sans doute une thérapie ratée pour Houellebecq mais un moment éreintant pour moi humble lecteur s'étant révélé trop stupide pour ne pas déceler le génie torturé de cet auteur dont la plus grande préoccupation sera de s'acheter un autre paquet de cigarettes. En effet il y a une grande culture de soi qui finit par être beaucoup trop générale.




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Bah. Creux et facile, tout en n'oubliant pas d'être pompeux. Je ne vais même pas perdre de temps à en faire une critique. Un vrai roman pour bobos parisiens qui ont l'impression de s'encanailler en lisant un texte finalement très classique de l'intello bobo tendance sociologie de gauche (MAIS paradoxalement également très à droite version "c'était mieux avant" et " de mon temps..."), plein de cul gratuit et de provocations minables (les deux attirant bien entendu l'attention médiatique et par là-même celle des lecteurs) sur lesquels on greffe l'inévitable petit couplet décrivant avec "lucidité" (attention, mot clé: pas pessimisme, ni défaitisme, ni déprime: lucidité) l'agonie de notre monde finissant, individualiste, capitaliste, déshumanisé, oppressant, qui court à sa perte, à la fin de la civilisation et de l'Homme, théorie nihiliste éculée mais qui donne toujours son petit genre à celui qui la professe ( car lui est "lucide", rappelons-le), théorie à laquelle on croirait plus volontiers si on ne disposait pas de textes écrits il y a déjà 3'000 ans qui disaient grosso-modo exactement la même chose... Histoire d'enrober quelque peu cette lassante et facile succession de clichés, on rajoute une louche de charabia scientifico-philosophique pour se donner un genre et impressionner ce type de lecteur qui croit que lorsqu'il ne comprend rien c'est que ce doit être intelligent, et voilà nos salons parisiens qui s'auto-congratulent entre eux d'être suffisamment intelligents pour avoir compris, eux, le message profond sur nos sociétés déshumanisées (même si en réalité ils ont surtout retenu les passages de partouzes) et que derrière ce pseudo-cynisme de l'auteur se cache évidemment une grande pudeur, un vrai désir d'amour, une vraie tendresse, un regard lucide sur la société, etc, clichés là aussi totalement éculés du personnage d'apparence cynique, méchant, provocateur MAIS qui cache en réalité une vraie humanité doublée d'une incroyable sensibilité blablabla artifices classiques permettant de réhabiliter n'importe qui (à mon sens, Houellebecq est celui qu'il paraît être, et il en a parfaitement le droit) et servant in fine à démontrer que si l'on n'a pas aimé c'est que l'on n'est pas de la caste, celle qui "sait"... forçant du même coup nombre de ceux qui ont secrètement trouvé nul à s'extasier en public pour ne pas se retrouver du mauvais côté: "Tu sais, X n'a pas aimé Houellebecq, ah ah, le pauvre, il n'y a évidemment rien compris..."

L'ouvrage fait aussi partie de ces livres "caution" s'adressant ici principalement à certains lecteurs masculins qui seront ravis de s'y reconnaître sur le thème du: "Oh ben tu voit moi aussi je pues la lose et je passe ma vie sur des site pornau ou a essayé de choppez sur Tinder, ben tu voit je suit pas pire qu'un autre, on est tous comme ça nous les homme, c'est Houellebecq qui le dis, ouais moi j'ai comprit et je l'accepte, fier d'ètre un homme grasse a ce livre mec!". le succès du livre démontre d'ailleurs combien le marketing du scandale de salon bobo couplé au déclinisme défaitiste de PMU fonctionne bien (un jour j'aimerais comprendre pourquoi les gens cherchent, se complaisent et retiennent toujours et avant tout le négatif...), mais franchement, quelle vacuité, et le tout sans même avoir de style.
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POUAH!

Monsieur Houellebecq est-il impuissant qu'il se sente obligé de dire bite couille fesse à chaque coin de phrase?
Et ces tranches de vie, comme c'est original!

Peut définitivement mieux faire..
Mais ce qui m'attriste c'est le retentissement de ce livre.
Mais bon, je ne veux dégoûter personne :)
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S'il faut reconnaître à Michel Houellebecq un certain talent, c'est bien celui de sa plume. Au-delà d'une narration fluide et plutôt plaisante, Les particules élémentaires se confronte rapidement au vide : celui de son intrigue, étirée (on se demande comment) sur plusieurs centaines de pages, et celui de ses personnages réduits à leurs rapport au sexe et pas franchement attachants malgré la complexité de leur monde.

Le récit se fait lourd ; l'humain désabusé. Et finalement, on s'ennuie assez vite.
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Roman beaucoup trop cru pour moi.
Je vais abdiquer et laisser Houellebecq à ses histoires, moi j'en ai bien d'autres, et plus belles à lire.
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