Plateforme

Cynique mais dérangeant, ce roman m'a déplu. Avec Plateforme, Michel Houellebecq n'a pas chercher la provocation pure et simple? Pour moi, de la provocation pour la provocation, presque rien d'autre.

Visionnaire, ce roman attaque la vision qu'ont créé du sexe certaines religions, et l'importance parallèle qu'il en a pris.

C'est le premier livre que je lis que M. Houellebecq et j'ai apprécié son style, le sujet traité et le côté provocation mais fait avec intelligence.
C'est certainement un ouvrage dans la "bonne période" de l'auteur car de bonne qualité et des réflexions intéressantes.

Un livre beaucoup moins intéressant que La Carte et le territoire. le héros est sans relief et assez méprisable. Il n'a finalement que 3 buts : le sexe, le sexe et le sexe. L'histoire est un peu abracadabrantesque, mais au moins il faut reconnaître que la fin correspond bien au bas niveau du personnage principal.

Troisième lecture de romans de Michel Houellebecq et malheureusement le niveau descend petit à petit et ne me donne pas vraiment envie de continuer mon parcours.
Le personnage me paraît encore plus médiocre que ses narrateurs habituels et son idée de bordels dans les hôtels-même d'un groupe européen me paraît tirée par les cheveux. D'accord c'est un roman, donc une fiction, mais je n'ai pas accroché à cette histoire. L'ironie et l'humour houellebecquiens me font quand même lui mettre 3 étoiles.

Relecture 20 ans après sa publication. Redécouverte assez intense, mais c'est normal, c'est du Houellebecq. Entre tourisme sexuel et considérations sur la condition de l'homme occidental, l'impossibilité du bonheur est-elle acquise ? A chacun de trancher.

Résumé : Plateforme, c'est l'histoire de Michel, qui travaille au ministère de la culture et se rend en Asie pour profiter des prostituées thaïes lors d'un séjour en groupe. Il y rencontrera Valérie, dont il tombera amoureux, avant de la perdre tragiquement dans un attentat.


Le personnage principal travaille au ministère de la culture, fonctionnaire d'état comme souvent remarque-t-on. Ce qu'on note, c'est que comme David Graeber, Houellebecq réfléchit et analyse les bullshits jobs ; ces personnages sont souvent des hommes bien installés socialement, mais déboussolés : « J'avais organisé des informations, facilité leur consultation et leur transport ; parfois aussi, j'avais procédé à des transferts d'argent […] en un mot, j'avais travaillé dans le tertiaire. Des gens comme moi, on aurait pu s'en passer. » Les bullshits jobs, ce sont « des tâches inutiles, superficielles et vides de sens effectuées dans le monde du travail. » (Wikipédia) Ce n'est donc pas par le monde du travail que le personnage s'émancipera de la platitude et de l'absurdité de la vie. C'est là qu'entre en scène l'idée des vacances.

(suite en vidéo)

Si le début de cet avis vous intéresse, j'ai fait une vidéo plus complète sur l'auteur : « Michel Houellebecq, romantique incompris ? » : https://www.youtube.com/watch?v=gzov0XjFsWk



Lien : https://www.youtube.com/watc..

Je nourrissais une véritable pour le MILLE BORNES, passion en général inassouvie ; à qui aurais-je pu proposer une partie ? Certainement pas à mes collègues de travail ; pas davantage aux artistes qui venaient me présenter leurs dossier. Andreas, peut-être ?

Certainement pas le meilleur de MH. En tout cas pas mon préféré. Les personnages ne sont pas attachants, il n'y a pas d'ancrage dans la réalité d'aujourd'hui comme on a pu l'apprécier dans Soumission, Sérotonine, La carte et le territoire où même Extension.

dérangeant, outrancier, visionnaire...Tout a été dit sur ce chef d'oeuvre plus que jamais d'actualité (au même titre que Soumission. Un guide du routard politiquement incorrect pimenté de scènes de sexe avec une apothéose dérangeante mais lucide. un des meilleurs romans contemporains.