AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,46

sur 1866 notes
5
37 avis
4
13 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avis qui vaut pour l'intégrale de l'histoire.
J'avais tenté une première lecture il y a quelques années et j'avais trébuché sur le début de Cosette (la bataille de Waterloo m'aura achevée). C'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'ai trouvé la version audio de l'intégrale de l'oeuvre sur le site d'une association de donneurs de voix et quelle joie d'avoir enfin terminé cette histoire que je connaissais dans ces grandes lignes pour avoir vu quelques adaptations ciné et télévisuelles.
Mais rien n'est comparable au style incroyablement poétique et diablement profond du sieur Hugo. La lectrice a su lui donné toute sa profondeur et incarner ses personnages emblématiques dont le seul nom évoque des caractéristiques bien précises.
On commence avec Fantine, j'ai redécouvert ce tome avec beaucoup de bonheur, même si l'histoire en est plus que dramatique. J'ai été touchée par ce personnage de femme, de mère, de sacrifiée, de martyre. On la suit dans sa déchéance jusqu'au bout.
Vient ensuite le tour de sa fille Cosette dont on va suivre l'enfance dans sa fuite aux côtés de Jean Valjean. s'il on excepte le premier livre qui retrace en détails la bataille de Waterloo, ce fut un tome très plaisant et plein de rebondissements et même une petite parcelle de bonheur dans le couvent du petit Picpus.
Puis c'est au tour de Marius, personnage central dont on va suivre l'histoire familiale qui le relie aux personnages déjà rencontrés et sa vie d'étudiant qui amorce avec délice la partie suivante, à mon sens la plus épique de tout le roman : L'idylle Rue Plumet et l'épopée Rue SAint Denis. Là encore une longue introduction sur Paris et sa situation politique, là où font rage les conflits entre les gens de la ville et les partisans du régime en place. La révolte, les barricades et un autre personnage emblématique connu rien qu'à son nom : Gavroche.
On termine avec la figure qui jalonne et lie tout ça ensemble le célèbre Jean Valjean, figure du repentir, du courage et de la bienveillance par excellence. Une dernière partie plein de tendresse pour son personnage central et de mélancolie aussi.
Je n'ai pas assez de mots pour dire à quel point il me paraît essentiel de lire ce livre pour la richesse de ses personnages, pour la force de son style tout en circonvolutions et en poésie, pour ses descriptions du dernier détail, pour cette épopée grandiose et tragique en plein Paris qui décrit avec une précision sans failles les tréfonds de l'âme humaine dans ce qu'elle a de terrible et de merveilleux.
Commenter  J’apprécie          120
Le roman devait, à l'origine, s'intituler Les Misères, avant que son auteur n'abandonne le projet pour ne le reprendre que plusieurs années après, en exil. C'est donc un roman de la maturation qui deviendra celui du peuple des oubliés. La transformation du titre met d'ailleurs l'homme au centre de toute chose.
Qu'on l'ait lu ou non, nous connaissons tous l'intrigue dans ses grandes lignes, les personnages, entrés avec leur géniteur dans le panthéon national. Nous avons presque tous vu au moins une adaptation au cinéma.
Oeuvre colossale où Victor Hugo malmène les notions de bien et de mal, jusque dans le titre au sens double : « Qui inspire ou mérite d'inspirer la pitié » et « Dont la conduite mérite l'indignation, le mépris » (dixit Le Robert). Hugo démontre que l'homme est duel, qu'il agit en conscience et que les motivations de cette même conscience fluctuent au gré de sa vie et des événements qui la parcourent.
Mais pourquoi lire Les Misérables ? Parce que c'est un bouillonnement narratif tel qu'on en rencontre peu ; c'est un hymne à la justice, à l'amour bien entendu. Les valeurs morales auxquelles croyait Hugo y sont exaltées comme jamais il ne l'avait fait avant, ce qui en fait un manifeste de la pensée politique et sociale hugolienne.
Et puis quelle histoire !
La longueur du récit vous effraie ? Et alors : qui vous commande de le lire en une nuit ? Prenez le temps qu'il faut pour plonger dans ce cantique de l'espoir et vous aurez connu une expérience rare de lecture.
D'accord, je préfère Quatrevingt-treize, mais Les Misérables sont Les Misérables, gravés dans notre imaginaire collectif comme les Dix Commandements sur les Tables de la Loi !

Commenter  J’apprécie          100
Le lecteur patient se verra récompensé par cette seconde approche du chef d'oeuvre de Victor Hugo : Les Misérables.
Les descriptions passées, l'auteur entame une narration qui n'a rien à envier aux maîtres des thrillers. Les pages s'enchainent et celles qui relatent les barricades des journées révolutionnaires de 1832 sont des moments importants de la littérature française.
Les intrigues tissées avec patience dévoilent leurs secrets au fil des différentes confrontations qui tiennent le lecteur en haleine. C'est avec quelque tristesse qu'il va d'ailleurs quitter Jean Valjean, Cosette, Marius, Gavroche et même les Thénardier.
Sans que l'on puisse parler de roman historique, l'oeuvre possède une identité propre : une chronique d'une partie de la société française coincée entre une Restauration finissante et une Monarchie de Juillet déjà condamnée.
Reste la narration de Victor Hugo qui s'érige en démiurge omnipotent. Ses prises de position lui appartiennent et font la force de ce chef d'oeuvre, toutefois celles du Barde de la République ont tendance à camoufler celles de l'homme politique.
En somme, une lecture enrichissante, mais qu'il convient d'entamer avec circonspection et à réserver à un public patient.

(Pour la version complète, c'est par ici-bas...)
Lien : http://kriticon.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          100
Les Misérables est une oeuvre mythique de la littérature française, publiée pour la première fois en 1862, alors que Victor Hugo vivait en exil. C'est un roman puissant qui a donné lieu à de multiples adaptations, y compris sous forme de comédie musicale.

L'histoire ? Tout commence par la rencontre à Digne, entre le miséricordieux évêque de la ville, Monseigneur Bienvenu, et un ancien forçat, Jean Valjean, à qui le premier offre une chance de rédemption. Autour de cet événement initial viennent se greffer une multitude d'évènements et de personnages, faisant de ce roman un petit monde, un hymne au peuple, notamment à celui de Paris, ville où se clôt ce premier tome.

Le tout donne un livre passionnant, mais souvent boursouflé par les digressions, comme ce (trop long) récit de la bataille de Waterloo au début de la deuxième partie, consacrée à Cosette. Mais, quitte à lire ces passages en diagonale, on ne peut s'empêcher de s'attacher aux destinées des héros, d'autant que l'auteur prend un malin plaisir à ne dire que le minimum les concernant, laissant de côté pendant des chapitres entiers des détails essentiels qu'il ne révèle que quand il le veut.

Le premier tome des Misérables est un ouvrage plein de bruit et de fureur, à la lecture assez addictive malgré ses longueurs. Remarquable.
Commenter  J’apprécie          80
Que dire de cette partie ? de la beauté de l'amour naissant entre Cosette et Marius, des images symboliques innombrables lors de la barricade, de Gavroche, ce gamin des rues de Paris ? En vrai, il n'y a pas assez de mots. Il faut lire et l'avoir lu pour comprendre de ces moments où l'adrénaline est monté, et où les larmes ont failli sortir.

Les Misérables, c'est une épopée, où beaucoup de choses sont discutées. Trop peut-être, je ne serais pas le dire, c'est évident que sur ces 1800 pages, des longueurs sont présentes. Mais au final, que retenir de ce récit ? C'est une question qui m'a un temps travaillé. S'il y en avait une, la leçon serait qu'il faut avoir foi en l'humanité et sa résilience. le roman est un message d'espoir. Malgré tous les malheurs pouvant nous arriver, on essaiera toujours de s'en sortir. Hugo rend hommage à tous ces gens oubliés, petits dans l'échelle sociale, mais grands dans leur âme. le livre est évidemment rempli d'images symboliques, il y en a tellement qu'une critique ne suffirait pas. D'ailleurs, une seconde lecture est peut-être nécessaire pour mieux les appréhender. Ce qui est sûr, c'est que cela restera un livre gravé dans ma mémoire.

Lien : https://www.babelio.com/ajou..
Commenter  J’apprécie          60
Je ne vais pas et je ne peux pas faire la critique de l'oeuvre de Victor Hugo « Les Misérables ».
C'est un chef d'oeuvre, point. Une oeuvre intemporelle ! Tout y est, amour, passion, haine, complot, vengeance, mort, guerre, convoitise, prison, bagne etc.…
C'est un livre que j'ai lu il y a bien longtemps, mais, aujourd'hui encore il est étudié, analysé, joué, adapté…

Bonne lecture à vous
Commenter  J’apprécie          50
Le deuxième tome de cette édition se déroule entièrement à Paris, ville qui paraît ici être un village tant les mêmes personnages ne cessent de s'y rencontrer par hasard. Mais, hormis ce détail, impossible de ne pas se laisser emporter par l'histoire, très maîtrisée. Victor Hugo sait émouvoir son lecteur, le prendre au piège, distiller les informations… Il a l'art de créer des scènes inoubliables, comme celle de la mort de Gavroche (mais ce n'est qu'un exemple parmi tellement d'autres) et des rebondissements surprenants (parfois même un peu trop). Ses héros tellement humains ne peuvent laisser indifférent, au point que l'on supporte les digressions et les généralités qui alourdissent le style de l'auteur.

Même si leur lecture se mérite, Les Misérables sont indéniablement un de ces chefs d'oeuvre de la littérature française, qui marquent notre imaginaire et notre culture. Une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          50
On ne présente plus ce monument de la littéraire française. Je suis venu enfin à bout des 1947 pages! C'est une expérience de lecture comme rarement on en a dans une vie.

Pour ce qui est de ce second volume, il est plus dense, plus sombre et moins accessible que le premier. J'ai trouvé le volume 1 plus accrocheur avec Mr Madeleine. Même les digressions sur Waterloo étaient passionnantes tandis que les digressions du volume 2 alourdissent vraiment le roman. Le plaidoyer sur l'argot, l'histoire des barricades et des égoûts de Paris ont été des moments peu agréables qui ternissent un peu l'ensemble.

A côté de ça, Hugo montre bien qu'il est un maître du roman, chaque phrase est réglée comme du papier à musique, les personnages sont magnifiquement dépeints. Gavroche, Cosette, Marius, Javert et Thénardier sont inoubliables, et que dire de Mr Fauchelevent. On ne peut pas être insensible à pareil héros.

Je ne peux m'empêcher de recommander plutôt une version abrégée tant on se noie parfois dans la densité de ce second volume. Néanmoins, cela n'enlève pas au prestige et à l'intelligence de l'oeuvre qui dépasse largement la simple portée romanesque. C'est toute une manière de penser la société et la misère qui y est décrite.

Excellent mais pas aussi percutant que le 1er tome.

Commenter  J’apprécie          30
Dans la continuité du 1er tome, on suit la vie de Colette et la connaissance de Marius. Une belle histoire d'amour que l'on suit avec délectation.
Qui plus est dans ce tome Victor Hugo ne manque pas de nous rappeler les événements historiques de l'époque à mon plus grand plaisir.
A la fin du tome, nous sommes en plein suspens pour savoir ce que va devenir Marius après l'insurrection. Hâte de lire le 3ème tome !!
Commenter  J’apprécie          30
Afin de ne pas oublier les nombreux détails de l'histoire, j'ai enchainé rapidement sur les deuxième et troisième tome de l'histoire des Misérables.

Ces deuxième et troisième partie sont essentiellement centrées sur Marius et Cosette, et dans une moindre mesure, toujours sur Jean Valjean.
On assiste aux prémisses de la romance entre Marius et Cosette, ce qui ne sera pas sans simplicité du tout. Mais aussi, durant une grande partie, on assiste aux émeutes de juin 1832 dans Paris. Difficile de détailler davantage sans dévoiler des éléments de l'intrigue. Je m'en tiendrais donc ici.

Au niveau des personnages, on retrouve toujours agréablement Jean Valjean, Marius et Cosette. Tandis que ces deux derniers se rapprochent, le forçat tente de survivre à cette histoire.
On retrouve également la trace des Thénardier, ce qui fut un grand plaisir. Suivre leur évolution, apercevoir leur méchanceté etc... Enfin, on retrouve aussi le grand-père de Marius avec son caractère de cochon !
Toutefois, de nouveaux personnages ont aussi fait leur apparition. C'est le cas du petit Gavroche avec son franc parlé et son espièglerie, ou d'Éponine avec sa vie misérable et son mauvais entourage...

L'histoire est toujours aussi longue, mais bourrée de détails et de péripéties. Certains personnages évoluent, tandis que d'autres se meurent... La pauvreté est toujours présente, tout autant que les problèmes familiaux, politiques, sentimentaux etc... Pour ma part, c'est un ouvrage qui a été lu lentement, mais efficacement. Avec les nombreux personnages, et les histoires entremêlées, il s'agit de bien tenir le fil. Quoi qu'il en soit, j'y suis arrivée à bout, sans difficultés. Je suis ravie de la conclusion qui nous donne toutes les réponses de cette histoire difficile, humaine, très complète.

En conclusion, ces deuxième et troisième tome ont été dans la parfaite continuité du premier. C'était une histoire tout aussi riche, avec de nouveaux personnages, dans un contexte social difficile mais néanmoins romantique. C'est un roman qu'il faut, d'après moi, avoir lu au moins une fois dans sa vie, rien que pour sa richesse et son humanité. Par conséquent, il me tarde de découvrir Notre-Dame-De-Paris du même auteur. Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          30





Lecteurs (11105) Voir plus



Quiz Voir plus

Victor Hugo (niveau facile)

Lequel de ces livres n'est pas de Victor Hugo ?

Les Misérables
Notre-Dame de Paris
Germinal
Les Contemplations

10 questions
1238 lecteurs ont répondu
Thème : Victor HugoCréer un quiz sur ce livre

{* *}