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3,27

sur 942 notes
Une femme d'une cinquantaine d'années ne supporte pas La pause que lui impose son mari. Elle décide de quitter son appartement pour passer l'été auprès de sa mère. Et elle en profitera pour initier un groupe d'adolescentes à la création poétique. Voilà, en gros, le propos du roman.

J'ai ressenti diverses impressions à la lecture de ce roman. J'ai tout d'abord été séduite par le ton de l'auteur, il y a beaucoup d'humour, un humour érudit, intelligent, fin, subtil.

Je me suis aussi sentie parfois stupide, inapte à comprendre certaines pensées de l'auteur.

La narration n'est pas linéaire, cela part un peu dans tous les sens, on passe d'un sujet à un autre sans transition, on est malmené par la narratrice qui est elle-même tourneboulée dans sa vie intime. J'ai donc parfois perdu pied.

Mais voilà, une nuit où je n'arrivais pas à dormir, j'ai attrapé mon roman et je l'ai lu, comme en apnée pendant une heure et demie d'affilée.

Et j'ai passé une heure et demie dans un état d'euphorie incroyable, j'avais le sourire au coin des lèvres, et je savourais littéralement les mots de l'auteur, ses pensées, ses réflexions, son humour. J'ai adoré aussi la façon qu'a Siri Hustvedt d'apostropher son lecteur (ou sa lectrice).

Quelle écriture !

Certes, l'histoire est simple, mais tellement sensible, et les personnages dépeints ont tous une profondeur, une complexité, une fragilité, qui les rendent très humains, très attachants. C'est un livre plein d'émotions.

La suite sur mon blog.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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du bon, du très beau et du moins bon : je n'ai pas terminé mais j'ai du mal à apprécier terriblement suis déçue
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En fait je voudras mettre 3 étoiles et demie !! séduite au début par cette histoire mêlée, entre désespoir et invention des jours de fuite, je me suis petit à petit lassée et n'ai terminé le livre que par acquis de conscience, la magie n'opérait plus.
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Mia, la poétesse écoutait elle Catherine Lara "Ce soir, je m'sens comme au milieu de nulle part. J'ai envie d'revenir au point de départ", lorsqu'elle a disjoncté?
Qui suis je, moi la femme de cinquante cinq ans larguée par Boris, mon mari neurobiologiste, pour une "pause" plus jeune?
Choc. Bouffée délirante.Hospitalisation.
Et pourquoi pas guérison? Ce genre d'état psychotique est fugace, alors!
Alors, Mia, sa poésie pour tout bagage, prend ses cliques et ses claques et fuit la triste réalité du côté de chez sa mère, une vieille veuve de plus de 80 printemps qui coule des jours heureux dans une maison de retraite très bourgeoise.
Les cinq cygnes, voilà le surnom du groupe qui gravite autour de ce pilier: Régina remariée deux fois, veuve deux fois, Peg à la superbe santé neuronale,Abigail "tordue,sourde mais pas muette" et George qui ne va pas tarder à les quitter.
Mia bénéficie du soutien de sa soeur Béatrice et de sa fille Daisy.
A toutes ces femmes se joignent quelques jeunes filles, car Mia va animer durant six semaines un atelier d'écriture.
Les générations se succèdent et se croisent, l'entourent et la portent, mais ces filles à l'orée de la vie dont "le parfum la fait éternuer", ces ados hypermaquillées au nombril à l'air, vont lui permetre de "danser avec les mots".
"Répugnance": ça fuse: sang des règles,pipi,caca,morve,vomi... Et ça rit, et ça compose. Car c'est ça le but du jeu. Composer. Créer. Se construire. Se reconstruire.
Alors, émergent les souvenirs de Mia, ses traumatismes,ses expériences.
Que s'est il passé lorsqu'elle était toute petite? Quelle était cette chose qui l'attendait au bas de l'escalier? Et la soirée pyjama? Et la cruauté de la classe de sixième?
Le récit s'entrecoupe de chroniques sexuelles, de rêves relatés à la psy, de bouts de lettres. Et surtout, de dessins, quatre petits dessins humoristiques, quatre phases de la guérison d'une femme enfermée dans une boite et prête à s'envoler.
Un superbe livre porteur d'espoir, qui traite de la relation amoureuse, de la perte, du vieillissement,de la maladie, de l'identité, de l'épanouissement, avec beaucoup d'émotion et de sensibilité.
Rappelons que Suri Hustvedt, madame Paul Auster à la ville est un écrivain américain dont Un été sans les hommes est le cinquième roman(tous publiés chez Actes Sud).
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Un beau roman dédié aux femmes. Une belle histoire, une belle plume... N'est pas femme de Paul Auster qui veut...
J'avais beaucoup aimé "Tout ce que j'aimais", j'ai retrouvé cette puissance d'écriture, pas évidente au premier abord mais tellement percutante.
La 5ème étoile manque en référence aux passage où elle se laisse aller à sa philosophie de comptoir qui m'a fatigué plus qu'autre chose.
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Siri Hustvedt pujus. Délicieux de bout en bout. Une merveille tout en finesse, humour, tendresse. J'ai été avec elle tout du long. Plaisir intense et doux
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"Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari entretient avec une femme plus jeune qu'elle, Mia quitte brusquement New York pour se rendre dans le Minnesota et se réfugier quelque temps auprès de sa mère octogénaire. Parcours d'une femme blessée en forme de "lecture de soi" et d'inattendue épiphanie personnelle, ce roman solaire – féministe au meilleur sens du terme – irradie d'une énergie aussi rebelle que stimulante."

J'ai été assez déçue par ce livre que je trouve très inégal. Certaines introspections de Mia sur sa folie, sur son enfance sont assez intéressantes. J'ai bien aimé l'histoire des jeunes filles à qui Mia enseigne la poésie, leurs relations. Certains personnages aussi sont amusants comme les amies de la mère de Mia dans la maison médicalisée ou elle réside, la vie de la voisine de Mia ( Lola) et de sa famille.
Tout cela est évoqué, raconté avec des mots biens choisis.
Mais certaines digressions sur le sexe m'ont semblé assez énigmatiques et surtout inutiles.
Je ne le conseille pas. Je ne le déconseille pas. A vous de choisir... mais vos avis m'intéresse si vous décidez de le lire.
Lien : http://lireetrelire.blogspot..
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ABANDON DE LECTURE.... Je n'arrive pas à entrer dans ce roman. Page 60 et je n'accroche toujours pas… pas la peine que j'insiste ! Je le reprendrais plus tard pour tenter une nouvelle lecture et peut-être aurais-je un regard différent ?...
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L'infidélité et le départ de son mari, donnent à Mia, poétesse fragile et dévastée, l'occasion de remettre les choses à plat : son couple avec tout ce que comporte une vie conjugale de 30 ans, les habitudes, l'érosion du désir, la complicité, mais aussi l'envie ou pas de "sauver les meubles"... Parallèlement, sa disponibilité affective lui laisse du temps pour développer son empathie envers des femmes qu'elle frôle, le temps d'un été : des adolescentes de 12-13 ans en pleine recherche de leur personnalité, qu'elle initie à la poésie, une jeune mère de famille en proie à des difficultés de couple et qu'elle tente de consoler, sa mère de 90 ans et ses amies de la maison de retraite qui essaient de profiter le plus possible du temps qui leur reste à vivre.
Sur le thème rebattu de l'adultère, voici un roman très enlevé, à l'écriture brillante et ironique. L'auteure nous y parle de femmes, de cerveau, de féminisme, de vie conjugale, d'amour, de vieillesse, de mort, de rébellion et de résilience, bref de la vie, et avec humour !
Un bémol cependant, les références (trop) nombreuses et sans doute érudites en matière de psychanalyse et de philosophie qui m'on agacée (et pour cause je n'y comprends rien) et plombent la narration, par exemple :
"Il passait d'un bond de la Monadalogie de Leibniz à Heisenberg et Borg à Copenhage, et de ceux-ci à Wallace Stevens quasiment sans reprendre son souffle, et, en dépit de sa dinguerie, je le trouvais distrayant et je lui répondais en lui opposant contre-arguments et nouvelles idées en spirale. C'était un antimatérialiste rigoureux, cela je l'avais compris. Il crachait sur les adeptes du physicalisme, tels Daniel Dennett et Patricia Churchland, et exaltait un monde postnewtonien qui avait laissé de sa substance dans la poussière." Sans commentaire...
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Que dire?

"A lire sans attendre"?

Et foncer à la bibliothèque emprunter les autres romans de l'auteur?



Jouer à la quatrième de couverture?

Mia, new yorkaise, la cinquantaine, poétesse, a bien plus qu'un coup de blues après le départ de son mari avec une collègue (plus jeunette, of course), après des années de mariage quasi symbiotique. Elle se réfugie dans la ville où sa mère réside en maison de retraite. L'été file entre rencontres avec tout un groupe de vieilles dames encore pimpantes, les adolescentes du groupe de poésie qu'elle anime, sa voisine jeune mère de famille, sa chère soeur Béa.



Mais c'est passer à côté du bonheur ressenti à lire ce roman magnifique; personnages (des femmes!) à tous âges de la vie, personnages empathiques, construction filée, Lecteur (ou Lectrice!) pris à partie, réflexions sur les femmes, justement, l'évolution -ou pas- du regard porté sur elles au fil des siècles. Passages qui prennent au coeur, passages plus polémiques. Vraiment vraiment coup de coeur!



Haïku de Ron Padgett: "Ce fut rapide./ La vie, je veux dire." Un poème qui amène un sourire triste chez la mère de Mia.



"Un livre est une collaboration entre celui ou celle qui lit et ce qui est lu et, dans le meilleur des cas, cette histoire est une histoire d'amour comme une autre."



"Une comédie, c'est quand on arrête l'histoire exactement au bon moment."



Même si j'aurais tellement aimé continuer ainsi...

Un roman qui satisfait le coeur, les émotions, la tête, l'intellect.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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