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sur 15822 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai récemment achevé la lecture du roman "Le Meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, et je dois avouer que ce livre laissera une empreinte durable en moi. Paru pour la première fois en 1932, cet ouvrage nous propose une vision dystopique d'un avenir où les naissances sont contrôlées, les enfants sont fabriqués en cuve et des concepts tels que mère, père, familles et foyers ont été relégués au rang d'abominations.

La manipulation génétique et la production en série d'êtres humains sont monnaie courante dans ce monde où chaque individu est créé et conditionné en vue d'accomplir un rôle précis. La société est minutieusement divisée en castes, chacune ayant un rôle déterminé. Les individus sont imprégnés dès leur plus jeune âge d'une acceptation docile de leur place et de leur fonction, abandonnant toute velléité d'individualité, tout en ne tolérant aucune déviation à cet égard.

Les premiers chapitres m'ont profondément troublée, suscitant un malaise face à la manière dont les enfants sont traités. Cependant, au fil de ma lecture, j'ai plongé dans l'univers dystopique en acceptant le postulat de base : dans ce monde-là, ces pratiques sont la norme. Peu à peu, j'ai fini par apprécier ce roman, bien que cette appréciation reste teintée d'inconfort et incite à la réflexion. Ce qui m'a le plus frappé, c'est à quel point Huxley s'est montré visionnaire pour son époque. Son récit dépeint un monde où la poursuite effrénée de l'efficacité et du plaisir immédiat a complètement éclipsé l'importance de l'art, de la philosophie et de la spiritualité. La science est détournée pour contrôler et manipuler les masses, annihilant tout désir de liberté et privant les individus de leur libre arbitre, une réalité qui semble ne pas déranger outre mesure.

Les personnages qui peuplent ce roman oscillent entre fascination et effroi. Ils sont le résultat de leur conditionnement et semblent dépourvus de la capacité à remettre en question leur réalité. Huxley nous expose une vision sombre de l'avenir, où l'humanité étouffe sous l'emprise de sa quête de bonheur, de confort et de facilité. le culte du "tout, tout de suite" règne en maître dans cet univers imaginé par Huxley.

La prose d'Huxley se révèle à la fois fluide et percutante, plongeant le lecteur dans un univers troublant et dérangeant. Son écriture habile nous pousse à méditer sur notre propre société et les conséquences de nos choix en matière de science et de technologie.

En conclusion, "Le Meilleur des mondes" est un roman saisissant qui nous incite à remettre en question notre propre réalité et à réfléchir sur les dangers d'une société obsédée par la perfection et le contrôle. La vision dystopique d'Huxley conserve toute sa pertinence aujourd'hui, rappelant l'importance de préserver notre humanité et notre libre arbitre.

Je recommande vivement ce livre à tous ceux qui s'intéressent aux dystopies et à la réflexion sur l'avenir de notre société.
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Dans mon grand objectif de lire les classiques de la littérature de l'imaginaire, après le Seigneur des anneaux ou encore 1984, je me suis lancée dans le meilleur des Mondes.
Et... J'ai bien du mal à déterminer ce que j'en pense.
Le résumé, par ailleurs, résume sans doute mon ressenti : "Défi, réquisitoire, utopie" ? Oui, car de quoi s'agit-il, au juste ?!
La construction est intéressante de ce point de vue, quoique difficile à appréhender : nous commençons par voir les "filières de création" des êtres humains, de la cellule à la petite enfance. A froid, on découvre cliniquement cette société, et on s'épouvante. Par ailleurs, ce commencement dans le vif du sujet, avec un vocabulaire très médical, m'a posé quelques difficultés ; je me suis ennuyée, et surtout, j'avais le sentiments de ne rien comprendre, me demandant si je devais passer une licence en sciences pour pouvoir aborder cette histoire. Toutefois, cette "introduction" dans le dur représente les cinquante premières pages, avant de suivre plus spécifiquement des personnages, et moins de termes techniques.
Ce monde, cette société, est on ne peut plus dépaysante, c'est le moins que l'on puisse dire ! Toutefois, il me semble que c'est raconté avec un humour féroce. Et c'est sans doute ce qui rend la suite si facile à lire. On suit différents personnages, qui évoluent à leur aise dans cette société, même s'il y a parfois quelques couacs. Au final, tout le monde est heureux, et se sent à peu près à sa place. Sauf ceux qui ne jouent pas le jeu...
Un "sauvage", déjà bien ravagé au départ, va bouleverser un peu l'équilibre de ce petit monde.... Mais finalement pas très durablement !
La fin me laisse perplexe, m'amenant donc à cette question : quel est donc le message de ce livre ? Car on peut en tirer de multiples conclusions, et parfois opposées : le meilleur des mondes n'en est-il pas finalement un ? Faut-il se conformer pour être heureux ? Bien sûr, l'ironie sous-jacente répond à la question, mais tout de même... J'ai refermé ce livre en me disant que l'auteur était peut-être un peu fou, tout de même.
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Un classique que je me devais de lire pour me faire un avis. La réputation de cet ouvrage l'avait précédé, cependant je ne m'attendait à rien de particulier je n'ai donc pas été déçue.
Le plus bluffant est la clairvoyance de l'auteur, il semble d'écrire un avenir proche, une dystopie plutôt crédible et réaliste... et pourtant ce livre fêtera bientôt ses 100 ans... Ce roman est la définition même du roman d'anticipation.
Le récit nous pousse aux questionnements, de nombreuses réflexions éthiques, sociologiques, anthropologiques... découlent de cette lecture...Facile à lire, le style est plutôt fluide et les longs monologues ponctués de passages plus dynamiques ou de différentes trames narratives.
Cette lecture a un côté très dérangeant, je l'explique par le fait qu'une part de nous serait charmée par cette société artificielle mais idéale, on serait tenté d'abandonner nos libertés et de renoncer à de nombreuses choses de la vie contre la promesse d'une vie paisible, agréable, sans conflit... Mais notre instinct nous alerte également sur cette société futuriste, qui aliène les peuples, de façon très élaborée, certes, mais qui n'en reste pas moins liberticide.
Une lecture perturbante mais intéressante qui provoque un écho particulier dans le contexte de la France de 2018.
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Saisissant ! C'est assez impressionnant de se dire que ce roman a été rédigé en 1931. Une société ou le bonheur est le but, ou les individus sont génétiquement destiné à aimer la consommation et leur statut sans avoir de besoins insatisfaits, sans avoir d'émotions négatives c'est ce qui est proposé ici. Mais ce pseudo bonheur, cette illusion n'existe qu'à condition de priver les individus de leur droit le plus essentiel, leur liberté. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur mets en évidence les excès de la société et ses dangers. La vision de la société "civilisé" sur les "sauvages" laisse également a réfléchir !
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Écrit au début des années 30 et d'une incroyable modernité, ce roman est considéré comme un chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation.
En effet, on est bluffé par le côté visionnaire d'une société totalitaire obnubilée par la recherche du bonheur et le contrôle du libre arbitre de ses habitants.
On y retrouve en germe toutes les dérives des états totalitaires des années 30-40.
Mais là où le texte est intemporel, c'est qu'on y retrouve aussi certaines dérives de nos sociétés contemporaines et des progrès scientifiques qui sonnent comme autant de mises en garde (recherche du bonheur par des molécules chimiques, ascenseur social en panne…).
On peut cependant regretter la faiblesse des enjeux dramatiques et des personnages qui peinent à exister au milieu de ces descriptions sociales et scientifiques.
Un roman étrange et étonnant, à mi-chemin avec un essai sociologique. A lire assurément en se rappelant que tout ce que l'homme peut scientifiquement réaliser, il finit par le faire…
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Le meilleur des mondes ou, devrais-je dire, le pire des mondes ! Après avoir fini ma lecture de 1984, j'attaquai avec empressement celle d'Aldous Huxley. Deux dystopies complètement différentes, mais avec certains points communs.

J'ai lu très rapidement ce livre, il est absorbant, captivant, mais certains passages restent un peu flous pour moi... J'ai adoré le côté odieux, répugnant, le côté robot des hommes et leur servitude volontaire aux tâches demandées, ça change et donne du piment au livre : je me croyais réellement dans une usine à fabriquer des enfants, par des machines. Certains personnages sont laissés à l'abandon au milieu du livre : on en parle, puis, ils disparaissent, on ne sait pas très bien où ils sont passés, néanmoins, ils ne réapparaissent pas... c'est bien dommage, j'aurais voulue m'immiscer dans leur vie, connaître le chemin qu'ils allaient parcourir...

Après avoir lu ce livre, on voit notre société d'un autre oeil, on se pose différentes questions, on imagine aussi certaines inventions citées dans le livre qui seront, sans doute, dans notre monde réel d'ici quelques centaines d'années...
Très bon livre, j'ai bien aimé les citations de William Shakespeare disséminées un peu partout dans le livre. J'ai été un peu déçue par la fin, je m'attendais à quelque chose qui choque réellement le lecteur, un dénouement qui aurait pu encré dans la tête de celui-ci la réelle utilité du livre et de la dystopie en général.
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Le meilleur des mondes est un univers où les castes hiérarchisent les peuples et où les êtres ne sont fécondés qu'en laboratoire, le sexe n'ayant qu'une vertu récréative limitée : toute notion de plaisir est ainsi contrôlée de façon à ne créer ni passion, ni trouble.Et pour faire bonne mesure, un drogue à effet anxiolytique appelée Soma permet aux populations d'être confinées dans un état de bonheur stable et permanent. Stabilité assurée ! Mais voilà, quand un jeune "sauvage" débarque de l'ancien monde avec Shakespeare comme référence, ça provoque des remous !
Vision déshumanisée de notre société de consommation : dès 1930, Huxley n'y allait pas de main morte en imaginant le meilleur des mondes : un système fondé sur l'eugénisme qui se charge méthodiquement d'éradiquer ce qu'il y a d'humain dans l'homme, l'intelligence, la raison, les sentiments, pour ne lui laisser qu'une illusion de béatitude parfaite... ça fait froid dans le dos ! Il est par ailleurs intéressant de constater que, dès 1930, Huxley considérait la télévision comme un vecteur d'abrutissement des peuples, quel visionnaire !!!


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Est ce donc ce meilleur des mondes qui nous attend dans le futur? L'être humain est il affecté pour toujours par les progrés de la science?
L'utopie, cette douce illusion, le choix donné, le libre arbitre,ce triste paradoxe est il pure folie?
Voilà les principales questions posées par Aldous Huxley dans "Le meilleur des mondes". Né en 1894, après quelques recueils de poèmes, cet écrivain britannique a publié en 1931 ce best seller international (adapté au cinéma) dont le titre original "Brave new world" provient de l'acte V scène 1 de la tempête de Shakespeare et dont le titre français est tiré du Candide de Voltaire.Aldous Huxley a reçu en 1959 le Award of mérit for the world par l'académie américaine des Arts et des Lettres.
Ce roman fantastique débute à Londres au 632 de notre Ford.
Autrefois vivipares, les êres humains vivent pour la plupart dans l'état mondial et sont crées par clonage génétique en laboratoire.La sexualité est devenue un loisir. Seuls les "sauvages" sont parqués dans des réserves et se reproduisent de façon traditionnelle.
L'homme est artificiellement fécondé en couveuse.
La hiérarchie sociale provient des manipulations génétiques sur les embryons et du conditionnement des bébés.L'enseignement conditionne également les enfants.
Dans le batiment gris de 34 étages, "centre d'incubation et de conditionnement de Londres Central",dont la devise est "identité,stabilité", les infirmières se raidissent au garde à vous face au directeur, dans les pouponnières, on étudie les réflexes pavloviens des enfants rampeurs leur injectant tour à tour de bonnes ondes ou des décharges électriques douloureuses pour les éduquer et éventuellement leur enlever tout gout de lecture.
Les réformateurs ont délivré les anciens des émotions faciles.
Le "soma" délivre un sommeil paradisiaque qui rend heureux et évite les revendications.
Bizarre! Bizarre! dit Lénina Crown, une superbe béta (une travailleuse, pas une gama populaire, ni une epsilon simiesque), sa forme habituelle de condamnation, ça ne me plait pas!
Bernard Marx, un alpha(l'élite) réfractaire, déteste le soma, remet en cause le fait que Lénina soit considérée comme de "la viande" et "préfère être lui même et triste plutot qu'une autre personne qui soit heureuse".
Il fait la connaissance de Helmholtz Watson maitre de conférences qui travaille sur les émotions qui s'interroge sur cette siociété non héroïque.
Ils obtiennent un droit de passage chez les "sauvages" dans le territoire du nouveau Mexique.
Ils vont rencontrer John, issu de Linda, mais ce système qui écrase ce qu'il y a d'humain chez l'homme n'a t il pas mené le meilleur des mondes vers une folie irréversible? C'est ce que démontre Aldous Huxley qui dénonce les méfaits de l'utopie.
A mort! A mort! A mort! continuera à crier le sauvage en frappant la chair rebelle qui lui demande le fouet puis... il se pendra, sans espoir.
Triste l'avenir?
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Encore une fois, lorsque je commence une chronique pour un roman aussi connu de la littérature SF, ce n'est pas toujours facile. Après Fahrenheit 451 puis 1984, je m'attaque cette fois au livre le meilleur des Mondes.

Revenons dans un premier temps aux origines de ce roman : écrit en 1931, paru en 1932, ce texte fut rédigé dans une petite ville du Sud de la France à Sanary-sur-Mer, mais il semblerait que le ciel bleu, la mer scintillante et la brise chaude de la côte d'azur n'ait pas vraiment influencé notre auteur. Vous aurez donc remarqué si vous êtes des inconditionnels des romans dits classiques de la SF que ce roman est antérieur à ceux annoncés précédemment et que je remonte un peu plus le temps au gré de mes lectures. Et pourtant j'ai trouvé le texte bien plus moderne que les précédents qui ont succédés, j'espère que vous me suivez toujours.

Et avant de rentrer dans le vif du sujet, je voulais vous faire partager le fait que j'ai appris que ce roman a été de nombreuses fois interdits : en Irlande pour antifamille et antireligion, en Australie où même les copies ont été brulées, en Inde jugé comme étant pornographe (c'est vrai que les déesse indoues sont correctement vêtues et que l'Inde n'est pas le berceau du Kamasutra) et certains états américains, comme bien d'autres livres pouvant atteindre les bonnes moeurs républicaines. En y réfléchissant ce n'est pas étonnant étant donné que moi-même un peu plus de 90 ans après sa rédaction j'ai été choquée par certains passages.

Vous l'aurez compris ce livre a défrayé la chronique pendant plus de 50 ans. Alors pourquoi si vous ne connaissais pas encore ce roman ?

Aldous Huxley nous dépeint un univers futuriste à Londres où tout d'abord la famille n'existe plus. Chaque membre de la communauté est libre de choisir autant de partenaires qu'il le souhaite et il est même obligatoire d'en changer régulièrement ou encore de permuter. Les femmes sont formées aux gestes de la contraception et hommes et femmes vivent leur sexualité pleinement. le gouvernement affirmant que c'est la moyen le plus efficace contre la frustration. Aucun enfant ne nait donc par voie naturelle, pas de père, pas de mère, pas de famille mais le Centre d'incubation et de conditionnement : des bébés éprouvettes évoluent sur un tapis roulant, dopés aux faux sang, il subissent des traitements particuliers qui détermineront leur future caste. Après leur naissance ils sont conditionnés, hypnotisés pour faire ce que l'on a décidé de ce qu'ils deviendront sans possibilité de rébellion puisque ce terme n'existe tout simplement pas.

J'ai trouvé ces passages extrêmement intéressants est très actuels avec cette véritable égalité Homme-Femme, très loin des critère de l'époque et qui ne sont pas encore tous tombés de nos jours. Exit la domination patriarcal, vive la liberté sexuelle assumée qui aujourd'hui n'est pas encore acceptée. Bon, en revanche en ce qui concerne l'égalité des chances, c'est raté, elle est biaisée dès leur création, mais c'est un autre sujet parfaitement expliqué par l'administrateur mondial Mustafa Menier dont la justification m'a subjuguée.

Ensuite, il faut noté également que la religion n'a plus sa place dans ce monde, et là aussi la clarification qu'en fait Mustafa Menier est éclairante ; basée sur le principe que les avancées de la science met en défaut les fondements des différentes religions. Mais je vous laisse découvrir son monologue très instructifs.

Je ne vais pas rentrer dans les détails des différents personnages, mais sachez que chacun a bien sa place et sa vision du monde et ce développement est particulièrement réussi.

Mais voilà, j'ai quand même eu du mal lors de la lecture ou devrais-je dire l'écoute de ce roman car oui, heureusement qu'elle fut en lecture audio car je ne sais pas si j'aurai dépasser le chapitre quatre en lecture "traditionnelle". Il y a des fois où Aldous Huxley part dans des délires qui sont loin de mes valeurs et je n'en ai pas compris l'intérêt (ai-je besoin de revenir que la communion d'hommes et de femmes se claquant les fesses !!!) . Et puis j'avoue que j'ai eu du mal avec les touche-pipi de jeunes enfants nus courants dans les allées à la recherche de partenaires du même âge, jeux sexuels obligatoires. Je suis sans doute encore trop conformiste.

Roman alliant eugénisme, psychotrope, travail à la chaine et réserve de sauvages, ce roman n'est pas facile d'accès mais extrêmement novateur surtout sur le plan de la mixité et des relations hommes femmes. L'ironie du titre de ce roman ne peut passer inaperçu où l'utopie d'un monde meilleur n'est toujours que illusion où l'humanité est condamnée à l'ignorance.

Malgré cette lectures en demi-teinte avec certaines longueurs, c'est un livre à lire une fois dans sa vie, à méditer, à digérer, à évoquer pour comprendre au final sa réelle puissance.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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J'avais beaucoup entendu parler de ce livre. Sans vraiment savoir dans quoi je me lançais, j'ai décidé de l'acheter en tombant dessus à la librairie.
Les premiers chapitres, avec la découverte de ce 'meilleur des mondes' m'a fascinée et m'a dérangée. Ça m'a beaucoup fait réfléchir, à comment ce monde (le notre) marche, pourquoi et si c'est vraiment bien. Certains aspect de ce 'meilleur des mondes' me donnait envie d'y être née, mais le conditionnement des enfants me faisait peur. En même temps, ne serait-ce pas mieux si dès la naissance nous savions déjà qui nous 'voulions' être sans hésitation ? L'humain hésite, tout le temps, toute sa vie, change d'avis, ne sait pas ce qu'il veut vraiment, ne serait-ce pas plus simple d'être conditionné ? Mais c'est aussi ces hésitations et tous ces changements qui font de nous ce que nous sommes, et c'est horrible de forcer un enfant même pas né vers une voie qu'il n'a pas le droit de choisir. L'hésitation de l'Homme est le fondement de ce monde.
La deuxième partie du roman, avec la découverte du sauvage, m'a moins intéressée mais j'ai apprécié de voir comment il se sentait dans ce monde étrange et en décalage total avec son lieu de naissance. le voir vivre cet 'amour' avec une femme si diamétralement opposée à lui et ses convictions.
J'ai en tout cas beaucoup apprécié cet univers qui m'a fait me poser pas mal de questions et je pense le relire régulièrement. Je suis heureuse de cette découverte.
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