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3,67

sur 594 notes
C'est le 1er roman de cet auteur que je lis. Ayant travaillé dans ce milieu et à Genève j'ai voulu finir ce livre, car j'ai bien aimé son style d'écriture et sa description de la vie dans le milieu de la finance; mais pour mon goût un peu trop de descriptions de scènes de sexe qui m'ont rendu la lecture pénible
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Je n'ai pas été accroché par l'histoire car les personnages sont ectoplasmiques mais j'ai trouvé ce livre particulièrement mal écrit avec des successions de phrases simples et insipides, parfois une simple conjonction de coordination. Digne d'une rédaction de collégien.
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Une histoire qui se lit comme un scénario de film à la Japrisot. Étrange, car il mêle le thriller financier à la réflexion sur la beauté et la littérature, jouant du champ et contre-champ, nous plongeant dans l'action et nous en détachant comme pour nous faire participer à l'écriture. Histoire d'Aldo Bianchi gigolo prof de tennis, et de Svetlana Novak, banquière chez UBS. Et de Mireille Leone, mafieuse corse et lectrice de Louis-Ferdinand Ramuz.
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Dans le cadre du prix littéraire Audiolib 2021🏆 j'ai écouté :
📚 LA SOUSTRACTION DES POSSIBLES de Joseph INCARDONA- Lu par Damien Witecka
📖 Fin des années 80, Aldo Bianchi est un séduisant professeur de tennis en Suisse.
Le club de tennis, dans lequel Aldo donne des cours, fait partie d'un domaine qui attire la richesse genevoise.
Aldo est aussi, à ses heures perdues, un gigolo comme on dit.
Il a d'ailleurs une relation avec Odile, par intérêt, pour l'argent et les affaires.
Mais Cette relation arrange aussi Max, le mari d'Odile, qui utilise Aldo pour passer des valises pleines d'argent.

Aldo est, de toutes les façons, prêt à tout pour gagner plus d'argent.
Mais jusqu'où sa rencontre avec la belle Svetlana va-t-il le mener ?

❤️ C'est avec plaisir que j'ai écouté ce titre pour le prix Audiolib 2021.
C'est un roman que j'avais lu à sa sortie et je dois dire que la voix de Damien Witecka m'a complètement emportée. J'étais avec Aldo sur le cours de tennis, je portais ses valises… !
Il prend l'accent corse et les intonations de femme, c'est vraiment un excellent comédien.

Avec « La soustraction des possibles », je découvre le style de cet écrivain de renom.
Joseph INCARDONA utilise les dialogues à des endroits très particuliers. Il digresse en permanence et revient, avec une habileté déconcertante, à son histoire.
Le style de l'auteur est très original. Parfois, il s'adresse directement au lecteur, c'est incroyable.

Il y a beaucoup de références aux années 80, le sida, les fraudes fiscales et le passage d'argent aux frontières suisses…
L'histoire nous fait voyager en Suisse mais aussi en Corse, avec sa mafia, ou encore au Mexique (et que c'est bon de voyager en ce moment !).

« le malheur des uns fait le destin des autres ». Je crois qu'en lisant cette phrase, on comprend beaucoup de ce roman.

Lien : https://clairement-livre.com
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Pour avoir vu passer La soustraction des possibles de Joseph Incardona depuis près d'un an sur les réseaux sociaux, je me suis pratiquement ruée sur le livre audio à sa réception dans le cadre du Prix Audiolib 2021.

Il s'agit de ma première écoute d'un roman de Joseph Incardona donc je ne connaissais pas son écriture.

Dans La soustraction des possibles, j'ai découvert une plume fluide avec de nombreux changements de points de vue (quasiment à chaque scène) d'où le nombre incroyable de chapitres. Là où se trouve l'originalité de l'auteur c'est qu'entre deux, il introduit ses réflexions personnelles quant à l'évolution de son roman. C'est plutôt atypique, un auteur qui donne son avis sur sa propre histoire et qui laisse entrevoir la suite des événements.

L'ambiance de la soustraction des possibles m'a beaucoup fait penser au loup de Wall Street. Si j'apprécie beaucoup Leonardo di Caprio, ici, Aldo ne m'a pas convaincue. Ce prof de tennis qui veut à tout prix rentrer dans le monde des magouilles en charmant les épouses des riches messieurs est très surfait.

Néanmoins, je trouve que Joseph Incardona a très bien dépeint l'univers de la finance et ses côtés obscurs. Pourtant, La soustraction des possibles m'a fortement déstabilisée et j'ai eu des difficultés à percevoir où l'auteur voulait en venir. Car c'est peut-être cela le point faible du roman, l'auteur ne fait que dépeindre cet univers, le rendant inaccessible pour le commun des mortels et où les sentiments n'ont pas leur place.

C'est peut-être le message que Joseph Incardona a voulu faire passer, que dans ce monde seule la richesse monétaire importe et le reste n'a aucune importance. Mais ce point a fait que je me suis ennuyée la plupart de l'écoute.

D'ailleurs plus j'y pense et plus je me dis que si j'aurais dû lire ce roman, je ne serai sans doute pas allée jusqu'au bout. Pour une fois le format audio a sauvé La soustraction des possibles, car si j'ai poursuivi mon écoute, c'est bien grâce à la voix de Damien Witecka qui était plaisante à entendre, le comédien interprétant parfaitement chaque personnage, leur donnant une identité propre à chacun. Sans cela, je ne connaîtrais pas la fin de l'histoire d'Aldo…
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Très bon polar au style très personnel.. le point de vue de l'auteur sur ses personnages, régulièrement exprimé avec le recul "historique", l'action se passe en 1989, crée une ambiance très singulière. On pressent l'inéluctable tragédie qui vient, même si l'histoire d'amour entre les deux principaux protagonistes laisse, jusqu'à la fin, espérer une issue heureuse....
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Dans « la soustraction des possibles », Joseph Incardona nous plonge dans un monde passionnant campé dans les années 80, en Suisse, avec en toile de fond le capitalisme triomphant des économies soviétiques, la levée des inhibitions des nouveaux riches, l'argent, l'amour et le sexe qui autorisent tous les rêves y compris ceux des anciens pauvres !

L'écriture est vive, percutante, le ton est désabusé et le cynisme de Joseph Incardona ne nous laisse aucun espoir : dès le départ on sent que cela finira mal.

L'auteur nous offre une remarquable et ambitieuse fresque humaine qui flirte avec les codes du roman noir, une véritable satire du monde de la haute finance helvétique portée par un triangle amoureux, avant l'ère de l'informatique et des téléphones portables ; du temps où l'on transfère les fonds à l'ancienne, d'un pays à l'autre, dans des valises, que l'on confie à des individus comme Aldo Bianchi, jeune et séduisant professeur de tennis, qui se chargent du transport contre rémunération.

Dans la ville de Genève aseptisée comme le veut le cliché, l'auteur nous décrit la relation un peu « malsaine » qui se noue entre Aldo et son élève, Odile Langlois, femme d'âge mur superbe, entretenue par la vie confortable et oisive que lui procure son mari banquier toujours absent. le couple illégitime n'échappe pas à la caricature, elle est follement amoureuse et dépendante de son jeune amant, il est fasciné et piégé par son argent et le luxe.

Très vite une autre rencontre s'impose et nous rentrons dans une nouvelle histoire celle du couple improbable qui va se former entre Aldo et Svetlana, jeune employée bancaire arriviste, dure, intransigeante dans son désir de revanche sur ses d'origines, son besoin de reconnaissance et son avidité maladive.

Le triangle redoutable est posé, source de complexité, de trahison, d'intrigue et de crime.

Tous les ingrédients sont là : amour, richesse, pouvoir, cupidité, érotisme, désir et trahison, avidité et sexe, blanchiment d'argent et transactions financières, pour nous emporter jusqu'au dénouement tragique de cette histoire.

Les personnages sont décrits sans concession, qu'ils soient secondaires ou principaux, des petits truands occasionnels aux réseaux internationaux de la prostitution, aux grands banquiers, aux femmes de l'art, en passant par la mafia corse, on comprend vite que les jeux sont faits : ce monde n'est pas accessible à tous.

Genève fait également office de personnage central tant la ville a de l'importance : villas de rêve, jaguars, golfs et restaurants luxueux, yachts, c'est dans ce décor que nous invite dès l'ouverture Joseph Incardona. Mais derrière l'opulence du milieu, derrière les paysages somptueux, c'est une mécanique implacable qui est mise en place par l'auteur tour à tour narrateur et interventionniste dans ses propos envers ses personnages mais aussi le lecteur.

Joseph Incardona a l'art de manier les mots autant que les intrigues, d'imbriquer des rouages les uns dans les autres pour nous faire vivre un moment de lecture privilégié d'une rare intensité.

Un véritable coup de coeur pour moi, j'ai été captivée et emballée par ce roman dès les premières lignes, et je ne serais pas étonnée que cela fasse un superbe scénario de film, Jacques Audiard pourrait l'adapter magistralement ! Bonus, la superbe couverture dorée comme un lingot qui nous nargue et nous invite à ouvrir les pages, qui attire irrémédiablement le lecteur. Un beau roman, d'une grande qualité, dans un bel écrin. Addictif.
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J'étais très dubitative au début de ma lecture, vraiment très dubitative. Surtout que le livre traite d'un domaine qui a tendance à me hérisser le poil : les banques et tout ce qui tourne autour d'elle (ah oui et ça parle aussi de cul, j'ai même cru que certains mâles ne pensaient qu'avec leur pénis). Heureusement, l'auteur n'est pas là pour nous vendre un rêve à base de dividendes et paradis fiscal…euh aux plages de sable blanc. Non, son écriture parfois crue et réaliste nous plonge dans les abysses des âmes pourries par l'argent.
J'ai apprécié les incartades du l'auteur dans le livre, les moments où il laisse sous-entendre que ses personnages vivent leur propre vie et que ça va trop vite pour lui.
Par contre, je trouve nauséeux et lassant que les personnages féminins soient encore et toujours abusés.
Lien : http://aucoindelatre.home.bl..
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bonne fresque du Genève des années 89-90, réflexions intéressantes du narrateur
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Le jeu d'Incardona autour du narrateur ou du héros, ou du lecteur...page 189: une coquille tennistique?
La vie reprend son « court ».
Page 195: une autre référence au tennis.
Une sorte de 'Madame Claude' pompidolienne, la soixantaine blonde et liftée comme un revers de Björn Borg.
J'ai lu ce roman noir avec plaisir et gourmandise. Les nombreuses références littéraires et cinématographiques sont autant de pistes à explorer une fois ce petit pavé achevé.
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