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3,67

sur 603 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Genève, fin des années 1980. le Mur de Berlin tombe, l'URSS implose, le capitalisme et l'ultra-libéralisme explosent, les riches deviennent de plus en plus riches. Tout se vend et s'achète, y compris le silence et ce truc à géométrie variable qu'on appelle le bonheur.
Et puisque règne le Dieu Argent, les croyants s'y asservissent et font tout pour obtenir le précieux viatique.
Ainsi, Aldo, beau gosse et prof de tennis dans un club chic et cher, qui se fait le gigolo de ces dames en mal d'affection.
Ainsi également Svetlana, bras droit d'un ponte d'une grande banque, et belle, jeune, ambitieuse, froide, indépendante, qui élève seule sa petite fille.
Les deux sont en manque d'amour, le vrai, le grand, avec un A majuscule, mais ils ne l'avoueraient pour rien au monde. Jusqu'à ce qu'ils se rencontrent : coup de foudre. Mais ils ne vont pas se contenter d'amour et d'eau fraîche. Grâce au réseau et à l'expérience de Svetlana en matière de transfert de cash, ils vont fomenter le casse du siècle dans leur coin.
S'ensuit une magouille financière qui fait intervenir mafieux corses et barons de la drogue latino-américains, banquiers rapaces et entrepreneurs ambitieux, hommes de paille et sociétés-écrans. Magouille à laquelle je n'ai pas compris grand-chose, mais bon, je ne suis pas une référence en la matière, le jargon bancaire et financier m'est totalement cryptique.
Bon, et sinon, on comprend dès le début que ça va mal finir : l'arroseur arrosé, la grenouille qui se voulait plus grosse que le boeuf, tel est pris qui croyait prendre, tout ça tout ça.
Et on nous explique (mais qui l'ignorait?) que le monde de la finance et des grands argentiers est un univers de requins, cynique, amoral et immoral, impitoyable, tout ça tout ça.
Je ne sais pas pourquoi j'avais ce pavé dans ma pile, mais l'intuition qui me l'a fait acheter n'était pas bonne. Je n'ai pas aimé les personnages caricaturaux ni l'hyper-présence de l'auteur dans le récit à travers ses commentaires sarcastiques (ce n'était pas utile d'en rajouter une couche, on avait compris l'idée). Certaines péripéties m'ont semblé incohérentes ou invraisemblables, mais sans doute que des choses m'ont échappé, et je n'avais pas envie de relire pour vérifier. Quant à l'épilogue, c'est tellement gros que je n'y ai pas cru.
A soustraire de ma pile, donc.
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Avec sa couverture dorée, le dernier Incardona annonce la couleur. On va parler fric les amis ! Pas de celui qui manque pour finir le mois mais de celui qui passe les frontières au fond d'une mallette pour aller se refaire une virginité dans un paradis fiscal.

Dans le milieu des ultra-riches, Aldo, prof de tennis mais pas que, sait se servir de ses atouts pour grappiller quelques miettes auprès d'épouses esseulées. Mais jouer les gigolos et se faire entretenir, c'est gagne petit. Alors quand sa maîtresse lui trouve un boulot à même de satisfaire son appétit vorace, Aldo saute sur l'occasion. Il lui suffira de transporter quelques valises de la France vers la Suisse pour empocher au passage une coquette commission, rien de plus facile en cette période bénie de la fin des années 80 où posséder un compte en Suisse fait partie des signes extérieurs de réussite. Rapidement pourtant, ce petit boulot ne lui suffira plus. En croisant le chemin de Svetlana, une jeune banquière à l'ambition chevillée au corps, Aldo se trouvera pris dans un tourbillon d'amour, sexe, magouilles et compagnie, en quête d'argent, beaucoup d'argent, toujours plus d'argent…

Ce livre n'est pas arrivé au bon moment dans ma vie. Je n'avais pas envie de ça en ce moment. Pas envie d'un roman avec une fois encore un style trop marqué et qui écrase tout. Joseph Incardona est présent, trop présent même, dans ce roman. A coup de petites interpellations, d'ironie, de clins d'oeil appuyés, de digressions il cherche à créer une connivence avec le lecteur mais je n'ai jamais été adepte de ce procédé lorsqu'il est utilisé à outrance. Je trouve que ça enlise le récit, ça casse la dynamique narrative en formant une sorte de mélasse à laquelle tout s'agglutine. Ça manque de nerf.

Parfois le jeu est ainsi fait : des hommes laids ou malveillants abusent de leur pouvoir en s'octroyant des femmes qui ne les regarderaient pas dans une réalité différente ; en échange, des femmes profitent de leur beauté et accèdent à des situations professionnelles qu'elles n'obtiendraient pas autrement.

Ajouté à cela la technicité du sujet – la finance internationale et le blanchiment d'argent plus particulièrement – et vous vous retrouvez avec un roman exigeant pour lequel je n'avais pas la disponibilité d'esprit nécessaire. Comme j'ai beaucoup peiné à avancer dans cette lecture, j'en ai perdu tout plaisir. CQFD.

Pourtant je lui reconnais une grande qualité littéraire, c'est un roman ambitieux qui mérite une lecture attentive. le style est riche, l'écriture recherchée, les personnages fouillés. C'est très visuel aussi avec des scènes que l'on imagine tournées en Super 8. C'est bourré de qualités, ça plaira à un grand nombre de lecteurs qui se délecteront de ce style unique. Mais ça n'est pas ce que je suis en capacité d'apprécier en ce moment. Pour situer mes envies de lectures, je suis davantage à la recherche en ce moment de romans comme le Bûcher des vanités que comme La soustraction des possibles. C'est la dure loi des lectures imposées en un temps donné…

La soustraction des possibles est le roman sélectionné par le jury d'avril pour le Grand prix des lectrices Elle 2020
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Dithyrambiques critiques !
Je plonge, j'achète, je lis. Déçu !
Aucune finesse : ni dans les personnages caricaturaux et sans originalité, tout ce que l'on attend du microcosme genevois, Diana et le rugbyman sont passés avant, Stern et sa combinaison en latex aussi, ni dans "la philosophie de la vie" qui est assénée plutôt que suggérée, ni dans la causticité , ni dans les rebondissements.
Il semble que désormais la littérature ait décidé qu'il fallait avoir un rythme de série américaine pour exister et que cela contente le lecteur, le texte n'étant qu'oripeaux décoratifs.
Manque plus qu'un Nobel pour Dan Brown ou un Goncourt pour Dicker (On est pas passé loin !) et je retourne me saouler en lisant Bukowski.

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J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman et fut donc bien contente de le découvrir dans sa version poche...

Et pourtant, grosse déception !

Les éléments pour une bonne intrigue sont bien là, mais j'ai trouvé un peu forcé le côté "adjectifs qualificatifs et descriptions comme dans un polar", de même que ces personnages qui restent lointains.

Les passages intéressants restent les pas de côté autour de la politique et de la finance, qui donnent un peu de perspective au livre.

Autre étonnement majeur, de belles grosses fautes d'orthographes dans le livre à plusieurs reprises ... Super !

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Rarement voire jamais lu un livre qui enfile avec autant d'application et de constance les clichés comme on enfile des perles. Tout y passe il n'en manque aucun:le fric,le milieu bancaire, le blanchiment, le cul, les putes, les macs, les mafieux, les belles bagnoles, les femmes riches vieillissantes qui s'ennuient avec leurs vieux maris bedonnants qui prennent des amants pour seet faire grimper au rideau. Et pour parachever ce monceau de clichés l'action se déroule principalement tadah suspense mais où cela peut-il bien se passer ? ????? Mais en Suisse pardi bien évidemment. Ca en devient risible limite pathétique. Tout est tellement fake on a l'impression d'être dans une mauvaise série des années 80, les personnages, les milieux dépeints, tout sonne terriblement faux, caricatural. Même les prénoms des protagonistes sont ridicules Aldo , Christophe Noir, Svetlana, Max...
Je ne peux même pas dire que j'ai détesté ce bouquin je l'ai trouvé juste atterrant.
Je mets quand même deux étoiles parce que surnagent dans ce ramassis de médiocrité les citations qui ouvrent chaque chapitre et qui pour le coup sont vraiment très bien trouvées, pertinentes, drôles, intelligentes, caustiques, cyniques...
On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu'avec un mot gentil tout seul (Al Capone)
Parfois je me sens comme dieu, quand je commande de tuer quelqu'un il meurt le jour même (Pablo Escobar)
Si tu vis dans l'ombre tu n'approcheras jamais le soleil (J.Mesrine)
Ce n'est pas votre faute si vous êtes né pauvre. Mais si vous mourrez pauvre, vous en êtes responsable (Bill Gates)
Deux choses marchent dans la vie, la bouffe et le sexe. Je n'étais pas douée pour la cuisine (madame Claude)
Quand j'étais jeune j'étais très con. Je suis resté jeune (Van Par ailleurs de-ci de-là on apprend deux trois petites choses pas intéressantes comme la manière dont s'est déroulée la construction du tunnel du Gothard.
Malheureusement ces petits moments intéressants mis bout à bout ne font pas un bon livre . J'ai vraiment eu du mal le terminer et encore plus à comprendre l'engouement qu'il a suscité.
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Une bien étrange affaire: difficile de dire si cette avalanche outrancière de clichés et d'affabulations liées comporte une part d'ironie réelle… ou si cette ironie “de style” ne fait que masquer une juteuse complicité avec la lingerie bling-bling (et ceux qui la portent, ou rêvent de la porter) dont il est question ici.
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Aldo est professeur de tennis et accessoirement gigolo. Sa dernière conquête, Odile, femme au foyer d'un riche entrepreneur, tombe amoureuse de lui. Elle le paie grassement mais Aldo voit et veut plus grand. Elle va donc lui trouver un emploi lié aux affaires de son époux.

Svetlana, assistante d'un riche banquier, va rencontrer Aldo lors d'une transaction. Dès lors entre eux, une relation passionnelle va naître. Et c'est à deux qu'ils vont rêver plus grand. D'autant que l'argent qui les environne leur fait tourner un peu la tête au point d'en vouloir aussi une part. Ils vont donc chercher comment en croquer. Mais dans le monde dans lequel ils évoluent, les requins sont légion...

Ce roman avait tout pour me plaire, une intrigue qui semblait tenir la route, des personnages avec un caractère, une personnalité, des rebondissements appropriés ; et pourtant je n'ai pas adhéré, je me suis ennuyée. Je n'ai pas compris non plus ce qu'apportaient certains éléments extérieurs n'ayant pas de valeur ajoutée à l'histoire et les disgressions du narrateur m'ont vraiment barbée.

Ce n'est donc pas un livre qui restera dans mes annales.
Lien : https://quandsylit.over-blog..
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Bavard, bavard, ... que de digressions, encore et encore ; qui n'apportent rien, mais vraiment rien au roman.
J'en ai pourtant retenu une (page 397) : "Il faudrait pouvoir écrire des romans qui seraient contenus dans une seule phrase. C'est un exemple possible."
Sans commentaire
j'ai encore perdu mon temps.

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Roman assez sombre sur le milieu du banditisme et sur le blanchiment de fonds. A mon sens, le récit est un peu trop long sur les 100 premières pages qui traite de la relation adultérine d'Odile. Ce passage aurait mérité d'être raccourci car il pu décourager le lecteur de poursuivre. Passé les 100 premières pages, nous rencontrons facilement dans l'intrigue.
Roman divertissant dans l'ensemble sans plus.
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Une vision du monde des affaires et des banques épouvantable. Des malfrats, des magouilleurs, des coucheries, des soirées snobs où on étale sa fortune comme on étale du caviar sur des blinis. Aucune morale. Des bandits corses. Une cougar qui se suicide en jouissant sur un pistolet qu'elle actionne. Aucune morale. C'est un livre violent et ignominieux. Certes les banques suisses ont pu rencontrer des problèmes mais à ce point, non. La Suisse n'est un pays de maffieux. Tout est exagéré et tout sonne faux. Roman nauséabond.,
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