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3,58

sur 592 notes
Pas la peine de vous présenter l'auteur, il est reconnu comme étant le maitre du polar islandais. Pour ceux qui n'aiment pas les romans où il y a de la violence physique et psychologique, je vous invite à lire ses livres. C'est toujours une bonne enquête fluide et bien menée qui vous attend avec lui.
Dès la première page, on entre direct dans l'histoire avec la découverte du cadavre. Une guide islandaise partie en excursion avec un groupe de touristes allemands, voit le visage d'un cadavre à la surface du glacier. Il s'agit de Sigurvin un homme disparu il y a une trentaine d'année. D'après les premières constatations, il a reçu un coup à la base du crane. Grace à la glace, son corps a bien été conservé. A l'époque la police avait comme unique suspect, Hjaltalin mais il avait été relâché car il n'avait pas avoué et la police n'avait pas réussi à prouver son implication dans la disparition de Sigurvin. Il avait été suspecté car il avait été la dernière personne vue en sa compagnie et qu'un témoin l'avait vu se disputer violemment avec lui et le menacer. Hjaltalin va de nouveau être le suspect après la découverte du corps. Konrad, ancien policier à la retraite a toujours gardé en tête cette affaire qu'il a estimé bâclée par un de ses collègues. Même si aujourd'hui il est à la retraite, il va se replonger dans cette affaire. Une femme va venir le voir et son témoignage des évènements qu'elle raconte vont apporter un nouvel éclairage sur la disparition de Sigurvin.
Pour l'instant je n'ai jamais eu de gros coup de coeur avec cet auteur car j'ai besoin d'avoir une touche de surprise ou de fantaisie pour atteindre ce but avec un livre mais je sais que c'est toujours une lecture agréable, fluide, bien construit qui m'attend et c'est une nouvelle fois le cas avec « Ce que savait la nuit »
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Roman qui se lit très vite tant l'intrigue est captivante. La seule difficulté réside dans le nombre important de protagoniste et la mémorisation des patronymes. L'auteur ne se cantonne pas uniquement à l'enquête policière, mais le lecteur peut apprendre des faits intéressants, par exemple concernant l'expédition Franklin...J'ai apprécié cette lecture, même si je reste étonnée par les événements qui ont conduit à un meurtre, irrésolu pendant 30 ans... Tout ça pour ça? mais les histoire d'argent peuvent mener à tout et bien entendu à des assassinats
Une histoire si bien "ficelée" qu'il est difficile d'appréhender la vérité et de savoir qui sont les coupables.
Un excellent divertissement que cette lecture.
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On retrouve l'Islande d'Arnaldur Indridason, dans un polar sans Erlendur ni intrigue d'espionnage.

Le héros, c'est un ancien policier qui s'appelle Konrad (enfin un nom facile à prononcer et à retenir…). Un homme vieillissant qui est né avant son pays, avant que l'Islande devienne indépendante du Danemark.

L'intrigue débute par une guide touristique qui découvre un cadavre gelé enfoui dans un glacier. C'est le corps de Sigurvin, mort il y a trente ans (vraiment un « cold case ». Même à la retraite, Konrad est impliqué malgré lui dans le dossier d'enquête, une recherche bien tissée.

Mais outre l'affaire policière, c'est le talent de l'auteur pour décrire la société islandaise et ses problèmes qui est intéressant. À travers la variété des personnages, on constate les ravages de la consommation d'alcool et on découvre les mutations de l'économie, l'effondrement des banques et l'afflux touristique.

Le côté humain n'est pas oublié, même les héros ont leurs faiblesses. On a aussi une bonne dose de tendresse avec l'amour de Konrad pour sa femme décédée.

Une agréable lecture nordique.
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Je n'étais déjà pas trop emballée par les deux enquêtes lues précédemment et ce n'est pas celle-ci qui va me persuader d'aller plus loin avec cet auteur.
C'est long, lent et ennuyeux.
Si on y ajoute la difficulté de lecture des noms islandais (les rues, les prénoms...) et les invraisemblances de certaines situations, ça devient soporifique.
Ce n'est en tout cas pas ce que je recherche dans un policier dont j'attends surtout qu'il éveille mon esprit de déduction tout en multipliant les rebondissements.
Je n'avais que ces trois titres sur mes étagères et je m'en tiendrai là.
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Indridason réintroduit dans ce roman le personnage de Konrad, officier de police au père un peu escroc, déjà croisé dans la trilogie des Ombres. Konrad est désormais à la retraite. Une situation qui lui va bien… en apparence. Sa femme est décédée il y a peu de temps. Lui reste son fils et ses petits enfants. Et au fond de lui, une enquête inachevée : la disparition il y a trente ans de Sigurvin, un homme d'affaire, propriétaire de navires de pêche. A l'époque Hjaltalin, un ami d'enfance de Sigurvin, en conflit avec lui pour un litige financier, avait été arrêté. Il avait été entendu se quereller avec Sigurvin le jour même de sa disparition, et même proférer des menaces de mort. Contrairement à ses collègues de la criminelle, Konrad n'avait pas été convaincu de la culpabilité de cet homme. D'autant que le disparu n'avait jamais été retrouvé.
Trente ans ont passé et avec le réchauffement climatique le corps de Sigurvin ressort du glacier de Langjökull. Il a bien été tué. le suspect reste Hjaltalin, qui est de nouveau arrêté et qui ne veut parler qu'à Konrad. Konrad accepte de sortir de sa retraite et de s'entretenir avec lui. Hjaltalin lui jure une nouvelle fois être innocent de ce crime. Suite à sa première arrestation, la vie de Hjaltalin a été laminée par le soupçon. Konrad avec l'accord tacite de son ex-collègue Martha, désormais à la tête de la criminelle, continue une enquête parallèle à celle de la police.

La meilleure partie du récit est liée au personnage de Konrad. Un retraité qui n'en est pas vraiment un. A la jeunesse complexe, auprès d'un père « à problèmes ». Rongé aussi par une certaine culpabilité. Par rapport à la vie cassée de Hjaltalin. Par rapport aussi à sa femme, rongée par le cancer et restée jusqu'au bout d'une grande dignité. Les quelques pages qu'Indridason consacre aux relations entre Konrad et sa femme sont les plus réussies du roman.
Le reste est moins convainquant. L'intrigue policière suit un fil linéaire longuet. A chaque nouveau témoin entendu, Konrad apprend un bout d'événement, et surtout le nom d'une nouvelle personne qui pourrait faire progresser son enquête. L'interrogatoire attendra le chapitre suivant. Indridason réveille l'intérêt du lecteur dans les chapitres finaux, où Konrad renoue pleinement avec son passé de policier.
Indridason a fait bien mieux que ce roman policier qui se traîne sans que s'en détache une thématique forte, autre que celles portées par Konrad, un peu désabusé au terme de sa carrière professionnelle.
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Tous les six mois, ou presque, "sort" un nouvel Indridason. Ce ne sont pas toujours des livres récents, avec la traduction de ses premiers ouvrages (Les fils de la poussière), mais le rythme de parution est tout de même trop frénétique pour que la qualité soit toujours au rendez-vous. Ce que savait la nuit (un titre qui pourrait convenir à une bonne moitié des polars publiés) se présente comme un roman détaché de toute série dans l'oeuvre du romancier islandais mais il reprend néanmoins un enquêteur déjà vu dans le dernier tome de la trilogie des ombres. Konrad, ce policier à la retraite, est donc le personnage principal d'un livre qui n'ajoutera rien à la gloire d'Indridason. L'intrigue est assez peu passionnante, bien que toujours bien menée, mais c'est ce bon vieux Konrad qui n'enthousiasme guère malgré une personnalité plutôt complexe et quelques drames dans sa vie personnelle. C'est un peu injuste mais les lecteurs des premiers jours, ceux en France qui ont découvert l'auteur avec l'immense La cité des jarres (traduit en 2005), porteront toujours en eux l'abandon de ce cher commissaire Erlendur qui a transcendé les récits d'Indridason durant une bonne décennie. Depuis, même si les qualités du romancier ne se sont pas évanouis dans les brumes d'Islande, ce ne sera plus jamais tout à fait pareil.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Lorsque des touristes tombent sur un cadavre lors d'une visite d'un glacier, ça va remuer beaucoup de choses.... Effectivement ce cadavre n'est pas mort hier mais il y a trente ans... Trente longues années, trente années de questionnement pour les proches, la police... Trente ans de secrets qu'on avait cru enfoui avec ce cadavre !

Les chapitres sont courts, l'écriture fluide !

Arnaldur Indridason est un maître ! Un grand écrivain, j'adore son style ! Il sait mettre l'ambiance ! Nous immerger dans son monde, dans son pays ! On est totalement hypnotisé par sa plume ! Cela faisait un moment que j'avais pas lu de policier nordique et j'avoue que ça me manqué 😊
Je passe tellement de moment unique en ces terres isolés mais où règne une ambiance bien particulière !

Ce roman montre (une fois de plus) qu'on ne s'ennuie pas en Islande ! Que cet homme, ce magnifique, ce grand écrivain à un talent hors du commun ! 😍
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C'est parti pour une nouvelle série islandaise par ce grand auteur de romans policiers qui mène habilement enquête et état de la société islandaise.
Notre enquêteur est Konrad, ancien flic à la retraite, apparu dans le dernier volet de la trilogie des ombres.
Tout de suite, l'auteur confronte son lecteur au côté sombre de son personnage, ce qui, paradoxalement, le rend très vite attachant.
Un cadavre est retrouvé pris dans un glacier. La victime est portée disparue depuis 30 ans. Cette affaire est restée à l'état d'échec cuisant dans la carrière de Konrad. L'homme qui avait été suspecté est à nouveau interrogé et demande à parler à Konrad. Bien qu'à la retraite, il va se retrouver plongé dans l'enquête.
Mais qu'est-ce que j'aime cet auteur ! le style enveloppe l'intrigue avec un fond de mélancolie, l'histoire et la géographie de l'Islande deviennent familiers, le pays devenant un des personnages majeurs du roman (et de l'oeuvre d'Arnaldur Indriðason).
Sur un mode « cold case », l'enquête progresse tranquillement, le lecteur étant aussi captivé par sa résolution que par l'environnement : les jours courts, la faillite de l'État en 2008, les personnages hauts en couleurs.
En parallèle, l'auteur nous immerge dans le passé de Konrad en en faisant un homme que l'on a l'impression de connaître depuis toujours.
Je ne boude pas mon plaisir et mets le tome 2 sur le haut de ma PAL.
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Sur ces vingts dernières années, sous l'effet du réchauffement climatique, près de 700 km² de glaciers ont fondu, littéralement disparu en Islande. Paradoxalement, ce même phénomène stimule la croissance des arbres et permet à l'île de retrouver ses forêts, mais pas seulement… on peut aussi découvrir d'anciens cadavres…
Lorsque Konrad, policier à la retraite, apprend de ses anciens collègues que le corps de Sigurvin a été retrouvé sur le glacier de Langjökull, le voilà plongé dans ses souvenirs et une vieille affaire qu'il n'avait pas réussi à résoudre à l'époque. Lui revient en mémoire la disparition mystérieuse de ce jeune entrepreneur après une violente altercation avec son associé ; ce dernier avait évidemment été soupçonné mais toujours crié son innocence, et Konrad avait également nourri des doutes à l'époque sur cette conclusion trop évidente...
Même si l'affaire remonte à trente ans à présent sa médiatisation subite devant son caractère spectaculaire réveille des bribes de souvenirs, notamment à une jeune femme qui apporte son témoignage inédit à l'ancien policier. Et s'il pouvait enfin résoudre ce cold case ?

J'avais fait la connaissance de Konrad sur la fin de la Trilogie des ombres et m'étais prise d'affection pour cet homme quelque peu taciturne mais perspicace et persévérant. Grâce à ce personnage attachant qui, malgré sa retraite, garde ses réflexes et son appétence à résoudre les affaires qui se présentent à lui, fussent-elles datées de plusieurs dizaines d'années, nous plongeons avec lui dans l'histoire contemporaine de l'Islande, ici par exemple les graves conséquences de la crise financière de 2008.
Son implication dans ces affaires non résolues sont d'autant plus importantes pour lui qu'elles lui permettent d'échapper quelques instants aux remords qu'il nourrit vis-à-vis de sa femme décédée récemment, mais également de s'attacher à la résolution du dossier qui lui tient le plus à coeur : le meurtre de son père

Comme souvent avec Arnaldur Indridason, un superbe roman noir, à la construction patiente et subtile, avec sa petite pincée d'histoire et de sociologie, que du bonheur en somme:))

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Des touristes allemands randonnent sur un glacier islandais et s'émerveillent de la beauté des paysages quand leur guide découvre, effarée, un corps qui affleure sous la glace et la neige… Elle vient de retrouver Sigurvin, un homme dont la disparition a défrayé la chronique trente ans auparavant. le principal suspect est l'ex-associé de la victime qui n'a jamais été condamné faute de preuves, et qui n'a cessé de clamer son innocence. L'inspecteur Konrad, policier à la retraite, chargé de cette affaire à l'époque des faits, va officieusement reprendre l'enquête.
***
Quel curieux de personnage que ce policier à la retraite ! Il n'arrive pas à décrocher, mais il faut dire que cette affaire jamais vraiment résolue l'obsède encore. Arnaldur Indridason met ici en scène un personnage peut-être plus complexe et infiniment plus noir et, je crois, plus ambigu qu'Erlendur. Les traumatismes de l'enfance résonnent fortement et ils ont façonné la personnalité de Konrad. Promis à un avenir de petit délinquant, il aurait mal tourné sans la rencontre avec Erna, l'amour de sa vie. Elle est morte récemment et lui manque cruellement. Ces divers éléments drainent l'empathie du lecteur. Pourtant, parfois, la face sombre du personnage reprend le dessus et laisse le lecteur un peu désemparé, mais donne à Konrad une grande humanité. Chez cet auteur, pas de récit haletant, pas de suspense qui pousse à tourner les pages le plus vite possible, mais une déambulation dans un univers très particulier, hors des clichés habituels sur l'Islande, malgré le début avec le groupe de touristes, et toujours un solide arrière-plan historique : l'après-crise de 2008, le réchauffement climatique, la fin de la dépendance envers le Danemark, la prohibition, etc. Un bon roman, mais avec une enquête un peu décousue qui doit beaucoup au hasard.
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