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sur 590 notes
Comme toujours, chez Indridason, nous voilà immergés dans l'atmosphère sombre et froide islandaise pour cette intrigue policière. Un cadavre est retrouvé, relâché par le glacier, qui l'a conservé quasi intact trente ans après la disparition du défunt. Mais cette fois, pas de commissaire Erlendur, c'est un autre personnage d'Indridason, Konrad, policier à la retraite, qui est replongé dans l'enquête à la demande de son ancienne collègue. Je n'ai pas lu la trilogie des Ombres, donc je ne connaissais pas encore Konrad, et j'avoue qu'Erlendur m'a un peu manqué. En dehors de cela, cette intrigue ressemble très fort à ce qu'on attend d'un Indridason : l'ambiance, le suspense, l'intrigue qui oscille entre les faits criminels et les considérations d'ordre plus privées et familiales. Ce n'est pas mon Indridason préféré mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture en sa compagnie.
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Traduit par Eric Boury

J'ai pris du retard dans mes "Arnaldur" ces dernières années, alors j'essaie de rattraper tout cela à rebours, avec le tout dernier sorti (cela dit, il n'y en a que 3 que je n'ai pas encore lus, Fils de la poussière et les 2 derniers volumes de la triolgie des Ombres, donc rien de dramatique, car j'ai lu les 17 autres ! :) ).

Les fans d'Arnaldur savent que l'inspecteur Erlendur lui pesait un peu, donc il l'a mis de côté dans un dernier opus où l'imagination du lecteur était mise à mal pour savoir si l'inspecteur a passé l'arme à gauche est ou encore vivant. Moi, je dis qu'il est vivant et que notre auteur islandais chouchou va nous le ressortir de derrière un iceberg un de ces jours...
Il a donc créé une nouvelle série (enfin je crois que c'en est une), avec un autre personnage. Konrad est un ancien flic, un inspecteur en retraite. Tout le monde le sait, les touristes affluent en Islande depuis que l'Eyjafjallajökull est entré en éruption en 2010. le trip pour les plus aventuriers et les plus fortunés, c'est d'aller faire de la rando sur les glaciers. C'est ainsi que démarre Ce que savait la nuit. Un groupe de touristes, menée par une guide, partent pour un "glaciers crawl", si je puis dire, pendant dix jours. Pas de chance car le glacier de Langjökull, qui, comme tous les glaciers recule à cause du réchauffement climatique, "régurgite" un cadavre.
Il ne sera plus question de fonte de glaciers, du réchauffement climatique, du tourisme de masse qui se développe en Islande, qui met à mal la nature à la fois puissance et fragile. Cela ne dure que quelques pages.

Il sera question de cadavres, de cold case. de réouverture d'un dossier classé sans suite. L'homme découvert est quelqu'un qui a disparu il y a 30 ans. A l'époque, Konrad était encore en activité. Une affaire marquante, un cadavre comme une machine à remonter le temps. Konrad a bien des raisons de reprendre du service, en off de l'enquête officielle. C'est ce qu'on découvre au fil de la lecture.
Arnaldur Indridason a créé un personnage qui n'est pas lisse du tout. Ce n'est pas un Erlendur bis (ce que je craignais), ce n'est pas un gentil nounours. Même s'il est au premier abord fort sympathique. Je ne peux pas dévoiler trop l'intrigue sinon il ne vous resterait pas beaucoup d'intérêt à lire ce livre qui joue surtout sur le suspens, contrairement à la série Erlendur.

J'ai regretté que l'aspect social et historique ne soit pas davantage présent. Que l'intrigue occupe le premier plan, ce qui, à mon sens, n'est pas tout à fait le cas dans les livres de l'auteur qui l'ont mené au succès. L'intrigue n'était qu'un prétexte pour sonder la société islandaise. Ce n'est pas vraiment le cas ici. Je n'ai pas appris grand chose de plus sur l'Islande et les Islandais.

Donc, si j'ai apprécié ce polar pour le côté "rebondissements et suspense", le dévoilement progressif et parcimonieux de la face sombre, ou plutôt pas si clair, de l'inspecteur Konrad, je suis néanmoins restée sur ma faim.
Comme le souligne la quatrième de couverture, ce polar est dans la lignée des Simenon. Pourtant, j'aime bien Simenon mais je préfère quand Arnaldur nous fait du Arnaldur-Erlendur.
Lien : https://milleetunelecturesde..
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lire un polar islandais, c'est à chaque fois apprendre un peu de l'Islande.
j'ai lu quelques critiques de ce roman, (après avoir lu le livre!) et si je n'ai pas été aussi emballée qu'en lisant "la dame de Reykjavik", j'ai trouvé l'une d'elles particulièrement rosse.
à chacun son regard. le mien a vu des personnages pas forcément extraordinaires (vous en connaissez beaucoup autour de vous?) et des clichés, y a-t-il un seul polar qui ne comporte aucun cliché? des "récits" parallèles dont on ne connaîtra pas l'issue ou l'explication... la vie comme on peut la connaître, à part la réapparition d'un cadavre dans un glacier. des références à des évènements connus, qui peuvent donner le sentiment que cette histoire s'intègre dans notre quotidien.
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Un polar palpitant.

Un corps est retrouvé dans un glacier. Une enquête vielle de 30 ans est réouverte. Konrad reprend du service pour tente de résoudre cette énigme sur laquelle il avait travaillé.

Il y a bien longtemps qu'un roman de ce genre ne m'avait autant happée tant il est passionnant et très bien lu.
J'ai écouté cet audiolib en quelques jours (3) , c'est un record pour ce genre de roman.
Tout ça pour vous dire qu'Arnaldur Indridason m'a emporté dans son récit à mon plus grand étonnement. J'ai déjà lu des romans de l'auteur : aucun ne m'a autant passionnée. Il développe ici une intrigue qui nous donne envie de toujours en savoir plus : difficile de le lâcher.

Le personnage de Konrad est très intéressant par son caractère, son passé, sa manière de mener l'enquête envers et contre ses anciens collègues. Il inspire confiance aux personnes qu'il interroge. On se sent bien avec lui.

La lecture de Martin Spinhayer est aussi pour beaucoup, je pense, dans mon addiction à écouter ce roman. Sa voix est parfaite pour retranscrire un polar nordique et interpréter Konrad. Sa lecture nous tient en haleine tout du long.
Lien : https://viou03etsesdrolesdel..
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Lorsqu'un groupe de touristes allemands retrouvent bien malgré eux le corps d'un homme disparu depuis des années, Konrad, policier à la retraite, se replonge dans l'enquête qu'il n'avait pas réussi à résoudre à l'époque. Cette fois, il est bien décidé à élucider le mystère !
Comme à chaque fois, c'est un plaisir de retrouver l'écriture d'Arnaldur Indriðason et les paysages d'Islande. le suspens est toujours au rendez-vous sur fond d'histoire islandaise. J'ai également apprécié de retrouver la voix de Martin Spinhayer découverte lors de l'écoute de Yeruldelgger d'Ian Manook.
En bref : hâte de découvrir la suite de cette saga !
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Cela faisait un moment que je n'avais pas lu d'Indridason, probablement parce que Erlendur me manquait trop.
Le personnage principal Konrad, finira peut-être par me convaincre, laissons-lui une chance.
Globalement j'ai été un peu déçue, je n'y ai pas retrouvé ce que j'aimais tant dans la cité des Jarres, ou la femme en vert.
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On a retrouvé Hibernatus, ou plutôt Sigurvin, son corps ayant émergé d'un glacier Islandais trente ans après sa disparition.
L'enquête qui avait été gelée – désolé c'était trop tentant – reprend mollement.
Le principal suspect de l'époque est à nouveau interrogé. Il persiste à clamer son innocence et décède peu après d'un cancer. Avec peu d'éléments nouveaux, à part le cadavre, tout converge vers une clôture définitive de cette vieille affaire.
Konrad, policier retraité qui a participé à l'enquête trente ans auparavant, ne se satisfait pas des conclusions, ou plutôt du manque de résolution.
Il décide d'exploiter avec la ténacité d'un vieux briscard quelques pistes qui semblent s'ouvrir, la mémoire de certains témoins ayant été rafraîchie par la découverte faite sur le glacier.
Le rythme est assez lent, l'intrigue pas des plus palpitantes, et comme pas mal de lecteurs je n'ai pas vraiment retrouvé ce qui faisait l'intérêt de la série mettant en scène le commissaire Erlendur Sveinsson.
Konrad est toutefois un personnage attachant qui traîne sa mélancolie, vivant dans les souvenirs d'Erna, sa femme décédée, ce qui nous vaut les plus belles pages du roman le temps d'une éclipse de lune.
Pas le meilleur Indridason, loin s'en faut, pas un mauvais polar non plus, ce roman se lit avec plaisir mais sans passion.
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« Des secrets engloutis »

Ce que savait la nuit est un thriller islandais d'Arnaldur INDRIDASON, sorti en 2017 aux éditions le Point mettant en scène non pas son personnage fétiche, Erlendur, mais un autre policier, Konrad. Les personnages sont le policier à la retraite Konrad, son fils Hugo, la légiste Sveinladdur, l'homme d'affaires Sirguvin, un des membres scouts Bernhard et le principal suspect, Hjaltalin. Ce roman noir se passe sur le volcan du Langjökull, près de Reykjavik. Nous notons une autre approche avec ce personnage, désintéressé de tout et une grande différence avec Erlendur, le personnage fétiche du romancier. Remarquons d'abord que Konrad, le personnage principal, est décrit comme un détective à la retraite, mais qui va, malgré tout, faire tout son nécessaire pour retrouver le coupable ayant ainsi assassiné l'homme d'affaires Sirguvin. Nous nous demandons pourquoi le détective ne s'intéresse plus à l'enquête comme lorsqu'il était policier. Que s'est-il passé ?...
Précisons que l'auteur islandais avait créé Erlendur en 1997 avec les Fils de la Poussière et que ce roman est paru vingt ans après Erlendur. Nous pouvons donc imaginer que le romancier en avait fini avec lui, comme s'il était dépassé et que c'était un « nouveau départ ». Une façon de nous dire qu'Erlendur n'existe plus. Il laisse donc la place à un nouveau personnage, Konrad, un policier à la retraite. Ce que savait la nuit est le premier tome de la série avec ce nouveau protagoniste : deux autres suivront : Les Fantômes de Reykjavik et La Pierre du Remords.
Dans ce premier roman où Konrad apparaît, l'auteur va progressivement faire une description, il ne va pas tout nous dire. Mais, dès le premier chapitre, nous remarquons que l'ambiance est glaciale et que nous voyons que des similitudes peuvent être faites avec Erlendur : tout comme lui, il a eu une enfance difficile (son père le battait, tandis qu'Erlendur avait perdu son frère, et que son fantôme venait le « hanter »). Un autre point commun : il se tient à l'écart de l'enquête étant donné qu'il ne travaille plus, il le dit lui-même. Et les deux hommes aiment la solitude, mais Konrad farfouillera plus qu'Erlendur. Dans ce livre, l'auteur fait référence à deux de ses enquêtes avec Erlendur. Nous pouvons voir une ressemblance avec La Femme en vert car une personne a disparu, et des fouilles archéologiques ont lieu. Dans l'Homme du Lac, autre roman du même auteur, le personnage est à la recherche d'un homme ayant disparu durant la Guerre Froide. Dans celui ci, c'est un homme d'affaire qu'on retrouve après plusieurs années de recherche sur le volcan du Langjökull. Et coup de théâtre, ce n'est pas la police qui découvre le corps, mais des touristes allemands. Au fur et à mesure du roman, nous avons l'impression d'être espionné par quelque chose, ou quelqu'un comme dans le roman 1984, de George Orwell. Rappelons que dans celui ci, Big Brother veille et qu'il sait tout.
La première de couverture montre un volcan en éruption et la couleur rouge est prédominante : preuve que des secrets sont engloutis par ce dernier, justement. le nom et le prénom de l'auteur sont inscrits en orange et en caractères majuscules. Avec Ce que savait la nuit l'auteur s'amuse à nous mener en bateau, et le suspens est à son comble car, en fait, la nuit a englouti des secrets oubliés, elle y est donc personnifiée.
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Après avoir lu de nombreux romans d'Arnaldur Indridason dont la trilogie des Ombres, je me suis plongée avec plaisir dans « Ce que savait la nuit ».
J'ai retrouvé l'inspecteur Konrad, vieilli, à la retraite mais toujours combatif pour résoudre une enquête non élucidée depuis trente ans.
L'auteur a abandonné son héros fétiche, Erlendur, pour l'inspecteur Konrad. Les deux se ressemblent un peu, même si Konrad a une personnalité plus trouble.
Mais pas de panique ! Pour les inconditionnels d'Erlendur, les thèmes chers à Indridason sont toujours aussi présents : la nostalgie, les disparitions, le temps qui passe, la solitude…

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Nouveau roman, nouvel enquêteur pour Arnaldur Indridason. Nous laissons Erlendur pour faire la connaissance de Konrad, flic à la retraite, veuf, père et grand-père comblé. Cela nous change des problèmes familiaux d'Erlendur. Mais comme Erlendur, Konrad a de l'atypique dans son parcours, sa vie. Fils d'un véritable truand, bien s****ard comme il faut assassiné, Konrad faillit sombrer lui aussi dans la délinquance mais il choisit la police. L'enquête qu'il mène est une enquête qui a jalonné en mal toute sa carrière. Un homme Hjaltalin est accusé d'avoir assassiné Sirguvin.Pendant 30 ans il va clamer son innocence, pendant 30 ans la police ne va pas le croire. Seul Konrad a des doutes. le corps de Sirguvin n'avait pas été retrouvé à l'époque et au gré du recul des glaciers, un groupe de touristes allemands retrouve Sirguvin, congelé pendant 30 ans dans un des glaciers islandais. Konrad reprend l'enquête mais par le biais d'un autre décès celui de Valli. le jeune homme a été renversé lors d'un soir de tempête de neige. Tout le monde conclut à un banal accident de la route avec délit de fuite. Or, à la découverte du cadavre de Sirguvin, la soeur de Valli va trouver Konrad pour lui expliquer que son frère Valli avait vu quelque chose lors du soir du meutre de Sirguvin. Konrad repart à la chasse.
Deux intrigues en une !
J'aime beaucoup A. Indridason et pas seulement Erlendur, j'ai beaucoup apprécié sa trilogie des ombres. Là, on retrouve A. Indirdason mais je trouve que c'est un cran en dessous. Konrad est un personnage plus facilement abordable que le commissaire Erlendur. Mêler 2 intrigues qui initialment n'ont rien à voir, reste une valeur sûre. Mais les personnages spont moins aboutis, la description de la société islandaise moins fouillée, les personnages secondaires sont pauvres et certains sont agaçants (enfin...personnellement le fils Hugo ou l'ancienne collègue Marta je n'ai pas trop adhéré).

A voir si A. Indridason va croiser Erlendur et Konrad car tous deux policiers à Reykjavik.
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