Dans l'ombre

Déçue, la quatrième de couverture est attractive mais ça s'arrête là.
Un roman policier, d'espionnage sans rythme, sans rebondissement, on s'ennuie à suivre les 2 inspecteurs « puérils » aux suspicions qui tournent en rond.
Des répétitions à longueur de pages.
Premier volet d'une trilogie mais je vais en rester la.

Intéressante plongée dans l'Islande occupée. En effet, que dire d'autre de ce pays en pleine seconde guerre mondiale, à la situation stratégique incontournable, pauvre en hommes et en biens ?
Les frictions permanentes entre soldats anglais, américains et population locale laissent la porte ouverte à toutes les interprétations dès qu'il y a mort d'homme. Ajoutez-y quelques allemands, forcément suspects en ces temps troublés, secouez le tout et l'on se retrouve dans un imbroglio un peu laborieux à mon goût. Je n'ai pas été convaincu par cette enquête aux méthodes répétitives, interrogatoires lourdement menés, suspicion un peu naïve. J'ai cru entr'apercevoir le dénouement bien avant la fin, ce qui est gênant dans un roman policier.
Ceci dit, l'atmosphère de l'époque est pesante à souhait et la morgue des anglo-saxons totalement insupportable. Je lirai le suivant mais je préfère quand Erlendur fourre son nez partout, ce policier dépressif me plaît, tenace et besogneux.
En résumé, peux mieux faire.

Fallait bien que ça arrive un jour… Après avoir apprécié une douzaine de romans d'Indridason, celui-ci a bien failli me tomber des mains. L'intrigue est faible, des personnages en veux-tu en voilà, tous suspects (je ne dévoilerai pas la fin), mais dont on a du mal à saisir le lien entre eux et dont l'auteur, pourtant habile sur ce point d'habitude, ne nous livre que peu d'éléments sur leur psychologie, et beaucoup de dialogues qui tournent en rond. Bref on s'ennuie pas mal et jusqu'au bout…

Livre sympathique si l'on s'intéresse à l'histoire de l'Islande pendant la seconde guerre mondiale. En revanche, l'enquête donne un sentiment contradictoire de lenteur et de bâclé. Certaines situations ne sont pas exploitées, d'autres induisent des impressions de répétitions. le tout manque singulièrement de profondeur.

Le principal défaut tient aux dialogues. Tous les personnages, policiers, civils, militaires, urbains, paysans, clochards ou médecins s'expriment de la même manière, ce qui donne un immense sentiment de frustration en regard du potentiel fourni par la foison de personnages.

Le style général de l'écriture est parfois enfantin.

Donc, un Indridason raté. On tourne les pages malgré tout, mais je crains la suite du roman.

Je n'ai pas compris grand chose, l'intrigue ne décolle pas ...déçue je suis, snifff.

Ben en fait, c'est chiant .... (Trop ?) Facile à lire, les situations manquent de consistance, les personnages ne sont pas attachants bref j'ai finalement arrêté le massacre à la page 150 surtout en sachant que c'est le premier volet d'une trilogie ... Je suis un peu déçu car la critique était pourtant bonne ... Je donnerai peut être une seconde chance à l'auteur avec un autre roman, on verra ...