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sur 949 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le commissaire Erlendur vient passer quelques jours sur les terres de son enfance. Hanté par la disparition de son petit frère. On lui parle de la disparition d'une jeune mariée pendant une tempête en 1942. Son corps n'a jamais été retrouvé. Petit à petit Erlandur se met en quête de la vérité. C'est le point fort d'Indridason, cette compétence à mêler passé et présent, à montrer qu'on ne se délivre pas du passé, à chercher et à parler de ces êtres prisonniers des questions sans réponse de leur passé. On se laisse happer par cette atmosphère de froid, de fjord, de solitude, de tristesse, de culpabilité. Même la tristesse est délicieuse à la sauce nordique.
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Le titre fait référence aux fjords de l'est de l'Islande, région peuplée de chasseurs et de pêcheurs. Un bel endroit pour passer ses vacances. En plus le commissaire Erlendur y retrouve ses racines, la maison de ses parents, mais aussi le traumatisme de sa prime jeunesse: la perte de son jeune frère alors qu'ils se promenaient dans la lande quand une tempête de neige les a surpris

De tempête, il en sera beaucoup question dans ce livre. L'une, en 1942, a vu disparaître, corps et âme, la belle Matthildur. Erlendur, pourtant déjà accablé par ses souvenirs, se prend à enquêter non officiellement, 60 ans après, sur cette mystérieuse disparition...
Ainsi deux lignes narratives, l'une, l'enquête sur Matthildur, l'autre, les cauchemars d'Erlendur, en parallèle au début, finiront peut-être par se croiser à la fin.

Conseillé par une amie qui avait adoré. Je me suis empressé de commencer ce récit pour finalement m'y ennuyer d'abord un peu, le style ne sauvant pas l'histoire qui stagnait, et puis beaucoup, tant cela devenait répétitif et plus dommageable: prévisible.

Déçu par l'intrigue. Cela dit, j'aime bien ce personnage d'Erlendur, un peu taciturne et dépressif. Ce personnage torturé est tout l'intérêt du livre: Indridasson remonte aux origines du mal qui ronge son héros et semblerait montrer que l'on ne guérit jamais complètement des traumatismes de son enfance.
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On retrouve le commissaire Erlendur qui était en congés dans les derniers épisodes. Il décide de retourner sur les lieux de son enfance et de se confronter aux fantômes du passé qui le hantent depuis des années. Tous les fans de la série savent qu'il a été traumatisé par la perte de son petit frère de 8 ans alors qu'ils étaient tous les deux pris dans une tempête de neige. Ce volume permet de faire le point, de parler à des témoins du passé et au passage de travailler sur une disparition non résolue : une femme Matthildur qui a disparu la même nuit que des soldats. On la pensait perdue aussi dans les plaines islandaises, ce n'est pas si simple que ça ....
Un épisode différent, comme une parenthèse mais fort utile !
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[Livre audio lu par Jean-Marc Delhausse]

Sortant il y a peu d'un polar interprété par Hélène Lausseur, j'ai d'emblée trouvé que cette lecture sonnait avec beaucoup moins de finesse et de nuances. Jean-Marc Delhausse est loin d'être mauvais mais cette tonalité “mâle à la voix grave qui va vous emmener vers la noirceur” n'est pas vraiment ma tasse de thé. D'autant plus que le texte ne s'y prête pas vraiment. La musique marque d'ailleurs cette hésitation. Quatre mélodies apparaissent à tour de rôle en fin de chapitres, chacune ayant sa personnalité propre. L'une est franchement orientée “suspens polar”, une autre est un piano mélancolique, les deux dernières sont des jeux de percussions intrigants, les plus adaptées à mon sens. Pourquoi l'une à la fin de tel chapitre, pourquoi l'autre ? On ne sait pas. Comme si l'éditeur n'avait pu se résoudre à donner une atmosphère définie à ce roman et avait préféré jouer sur tous les tableaux.

Le roman, du reste, m'a déçue. Arnaldur Indridason m'avait habituée à mieux. Je n'ai pas assez fréquenté Erlendur pour trouver un intérêt affectif à découvrir son enfance. Au niveau de l'intrigue, on tourne en rond. Erlendur va voir des gens, apprend de minuscules détails qui font avancer sa curiosité, retourne voir d'autres gens, souvent les mêmes. Une suite sans fin de visites à domicile. On a tellement le temps de peser et de pressentir les choses que les révélations n'en sont plus du tout. Seule la lande tire son épingle du jeu.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Me voici de retour en Islande dans le froid et la neige de cet automne où Erlendur retourne dans la ferme de son enfance, pleine d'un souvenir horrible.

Islande, pays fascinant, sauvage où les tempêtes hivernales sur terre et sur mer sont redoutables et redoutées. On dit que des personnes y disparaissent à tout jamais.

Ce cher commissaire Erlendur, que je retrouve avec plaisir, a grandi là dans cette ferme isolée où il campe actuellement. Les souvenirs reviennent….

Il aime cette région, il aime les vieilles histoires de personnes disparues dans la tempête. Pourtant, il y a perdu son petit frère. C'est ainsi qu'il mènera à terme, de façon officieuse, une enquête sur la disparition d'une femme lors d'un soir de grande tempête.

Arnaldur Indridason sait faire parler le vent, sait nous faire écouter cette terre islandaise, les silences, ce que l'on ne dit pas.

Arnaldur Indridason nous parle des deuils rendus impossibles par l'absence des corps, parce qu'il n'y a pas de réponses, ou pas encore, parce que tout est enfoui au fond des êtres humains. Avec une écriture simple, il nous montre la poésie de son Islande, la beauté des décors, l'âpreté de la vie, la fausse tranquillité de ces êtres.

C'est le second livre de cet auteur que je lis (l'autre étant La rivière noire) et j'ai vraiment aimé sa recherche, ses quêtes et, je l'espère, son apaisement. Je crois que je croiserai encore la route de ce commissaire et de son Islande.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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L'introduction nous met vite dans le bain ; on sait d'emblée que l'on va évoluer dans le brouillard épais des souvenirs étouffés par la douleur, dans le brouillard réel des Fjords de l'Est de l'Islande, dans le froid des deuils à faire, dans le noir des nuits sans fin.
Depuis de nombreuses années Erlendur hante les ruines de ce que fut sa maison d'enfance en quête, sans se l'avouer clairement, de son petit frère disparu, alors que tous deux n'étaient que des enfants.
Il se croit responsable de cette mort et le petit corps n'a jamais été retrouvé de sorte que le travail de deuil ne peut se faire et butte inlassablement sans atteindre son terme.
Mais cette fois, Boas, chasseur de renard, va devenir le déclencheur involontaire du processus salvateur.
Boas lui conte une autre disparition, celle de Matthildur, survenue dans des circonstances similaires il y a fort longtemps et sans qu'elle ne soit jamais retrouvée.. Cette absence va servir de support à une enquête informelle de notre policier en vacance. Erlendur va croiser le destin d'Ezra, autre âme en souffrance, autre coeur en quête du deuil de sa bien aimée.
Car là l'esprit d'Erlendur est libre de fouiller à sa guise, sans peur d'éveiller des fantômes trop intimes. Et il va s'acharner et trouver, traçant ainsi la voie sur laquelle va pouvoir s'engager Ezra afin de trouver le repos de son âme.
Tracer cette voie va lui permettre, à lui aussi de suivre la sienne, parallèle mais différente qui apaisera enfin ses propres remords et le conduira vers un petit repos de l'âme.
Et je jubile ! Figurez-vous que je suis tombé sur ce roman vraiment par hasard sans absolument pas savoir de quoi il retournait ni surtout où il se passait et encore moins qui était Arnaldur Indriðason.
Le plus curieux de l'histoire c'est que cette année, après plus de 40 ans d'envie je vais enfin aller en Islande ! Aussitôt me revient cette superbe citation d'Andrés Neuman relevée par notre amie Babeliaute Claracambry.
« Je me demande si, sans forcément en avoir conscience, on ne va pas vers les livres dont a besoin. Ou si les livres eux-mêmes, qui sont des êtres intelligents, ne détectent pas leurs lecteurs et ne se font pas remarquer d'eux »
Moi qui suis un amoureux fanatique de l'Ecosse, lisant Arnaldur Indriðason je m'imprègne de la sauvagerie de l'Islande de l'authenticité de ses habitants et je trépigne !
Bref assez parlé de ma petite personne ! Mais tout de même ! Cette phrase qui résonne !
L'âme de ces livres qui nous font des signes !....

Petit résumé si vous le souhaitez:

Un policier, Erlendur, en vacance revient sur les lieux où il vécu enfant, où il vécu un drame.
Il parcourt la lande de la région des fjords de l'Est de l'Islande, il campe dans les ruines de ce qui fut la maison familiale.
Il cherche, sans se l'avouer, son petit frère Bergur mort au cours d'une terrible tempête alors qu'ils accompagnaient tous deux leur père à la recherche de moutons égarés.
Alors qu'il hante cette ruine, un chasseur de renard, Boas, raconte à Erlendur une autre disparition ; celle de Matthildur, il y a 60 ans, au cour d'une autre terrible tempête.

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Flic revient sur les lieux de son passé ou son frère a disparu. Enquête sur femme disparue.
Vieilles histoires de village remontent à la surface.
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Adieu Erlendur ?

Voilà une intrigue bien étrange.
Douloureuse pour le commissaire. Libératrice ?
Têtu, il va jusqu'au bout de ce retour sur les drames du passé.

Les tempêtes islandaises ne sont pas que dans les montagnes sauvages.
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J'ai lu d'autres livres d'Arnaldur Indridason que j'ai plus appréciés. Etranges rivages m'a laissée dubitative. le commissaire Erlandur ne mène pas une enquête à proprement parler. Il retourne en visite sur les lieux de son enfance pour faire le deuil de son frère disparu lors d'une tempête alors qu'ile étaient encore enfant. En parallèle, il veut éclaircir le décès en 1942 d'une femme elle aussi morte dans une tempête. le fin mot de cette histoire se devine bien avant la fin du livre et le dénouement n'est pas réellement une surprise. J'ai trouvé que le récit manquait de rythme et de dynamisme. Je ne suis pas parvenue à accrocher au côté nostalgique et intimiste de l'histoire.
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Erlendur, installé pour quelques temps dans ce qui reste de la maison de son enfance, s'intéresse à une femme disparue lors d'une tempête comme son jeune frère. Alors que la modernité s'empare de la région, transformant les paysages, le policier force les anciens à fouiller le passé.

Curieux comme j'ai laissé peu de chances à ce livre. Je l'ai lu vite le soir fatiguée de ma journée, peu attentive. J'ai donc eu du mal à entrer dans l'histoire. Mais j'ai tout de même ressenti ce vide que Indridason décrit si bien, l'absence qui envahit toute une vie.

A lire donc au coin du feu, par temps de pluie, bien réveillé(e) pour mieux apprécier le voyage vers les fjords glacés d'Islande et les méandres de la mémoire et du passé.
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