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3,84

sur 1769 notes
J'ai adoré ce roman, les thèmes évoqués, l'enfance adulée, une forme de maltraitance qui fait des ravages. Cette lecture est comme un cri, un appel au droit à l'enfance. La construction du récit telle une lame de fond, qui progresse lentement, on la voit venir de loin, mais qui inexorablement emporte tout sur son passage et nous laisse groggy, dans une scène finale où les protagonistes sont dévastés. Erlendur lui-même devenu adulte trop tôt, par la perte tragique de son frère, son sentiment de culpabilité, les répercutions sur sa vie actuelle, les difficultés sur sa relation avec ses propres enfants. Grandiosse! je reste sans voix.
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Quel plaisir de retrouver Indridason et l'univers personnel et triste d'Erlendur. La recherche du coupable et sa découverte, un peu expédiée en fin de roman, n'est pas le point fort du livre, mais plutôt l'hôtel sans âme où il s'est passé, l'histoire de ce Père Noël désabusé par la vie, et toujours les difficiles relation d'un étrange père et de sa fille. Comme des amis.
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Le portier d'un hôtel huppé est découvert assassiné dans un petit réduit qu'il occupait. Tous les ans, il faisait le Père Noël et c'est dans ce costume qu'il a été trouvé. Erlundur Sveinsson est chargé de l'enquête.
Elle s'annonce compliquée personne ne semble connaître la victime, et dans cet hôtel personne ne dévoile rien de de ce qui se passe même si tout le monde sait tout de tous.
Ce roman est différent des autres romans que j'ai déjà lus de cet auteur, le commissaire taciturne y dévoile ce qui le ronge, le rendant ténébreux et lointain. L'enquête avance lentement entrecoupée de confidences et cela donne un ton différent au récit.
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C'est toujours un grand plaisir de retrouver le commissaire Erlendur.

Erlendur toujours aux prises avec sa culpabilité suite à la disparition de son frère dans la lande islandaise alors qu'ils étaient âgés d'une dizaine d'année et inquiet pour sa fille qui tente de sortir de son addiction et qu'il ne sait pas comment aider.

Dans La voix, Erlendur va enquêter sur le meurtre de Gudlaugur, un vieil homme portier d'un hôtel de Reykjavik retrouvé poignardé dans le sous-sol de l'hôtel à quelques jours de Noël.
Toujours accompagné des 2 inspecteurs Sigurdur Oli et Elinborg, Erlendur va s'imprégner de l'environnement de la victime et pour cela prendra une chambre dans cet hôtel durant le temps de l'enquête sans réellement comprendre pourquoi il n'a guère envie de rentrer chez lui en cette période de fête.
Peu à peu il découvrira la vie de Gudlaugur : son passé "d'enfant vedette" , le drame qui survient alors que la réussite allait enfin récompensée des années de travail et de privation, la rupture avec son père et sa soeur.

Des personnages complexes et qui ont tous une part d'ombre. Un directeur d'hôtel gras, sexiste et qui ne s'embarrasse ni d'empathie ni d'éthique dans la gestion de son établissement.
La soeur et le père de la victime antipathiques au possible.
Un collectionneur qui s'avère être un personnage assez infâme !

Au fil de l'enquête sont assemblés les thèmes de l'homosexualité, de la pédophilie, de la maltraitance des enfants, de la drogue, et du deuil.

En parallèle de cette enquête principale, Elinborg va également enquêter sur une autre affaire et être confrontée à un enfant battu qui ne veut décrire ni son agression ni son agresseur.

Un très bon moment de lecture pour ce polar en presque huit clos.




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Décembre, fêtes de fin d'année. Dans un grand hôtel de Reykjavik, le "Père Noël", pantalon en bas des jambes, est retrouvé assassiné dans son antre. Depuis, 20 ans l'homme occupait le poste de portier et logeait dans un cagibi au sous-sol, mais nul ne semble vraiment le connaitre. Pourtant des décennies plus tôt, c'était un enfant star à la voix d'ange....
Erlendur et son équipe vont mener l'enquête. Entre les zones d'ombre de l'hôtellerie, les rancoeurs familiales, l'addiction..., le roman nous plonge dans une Islande bien loin de la carte postale de Noël.
Un récit beaucoup plus réussi dans le suivi de son héros, en quête de pardon et de sérénité, que dans l'intrigue elle-même. C'est assez poussif et les dissimulations de chacun des acteurs s'avèrent un peu pénibles à force...
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Gudlaudur, le portier d'un l'hôtel de luxe, est découvert poignardé dans la petite cave où l'hôtel lui permettait de loger. le cadavre, revêtu de l'habit du Père Noël, a été surpris en pleine relation sexuelle
Cet homme décrit comme solitaire, silencieux et sans joie touche profondément Erlendur qui voit en lui un compagnon de tristesse et de solitude.
Dès lors le commissaire entend pénétrer la vie de ce portier auquel nul ne prêtait attention. Ainsi apprend-il qu'enfant, Gudlaudur possédait une voix sublime enregistrée sur deux disques fort recherchés, mais aussi qu'il en bavait avec son père qui l'obligeait à travailler sans relâche sa voix (la voix de son père). Jusqu' au drame. Drame qui rappelle à Erlendur celui qui a crucifié sa jeunesse et le ravage toujours, le plongeant dans la mélancolie

Si l'intrigue est classique et sans surprises, si le style est parfois maladroit, à moins qu'il ne s'agisse de la traduction, l'ouvrage a l'intérêt de nous démontrer que l'insouciance de l' enfant est un mythe. Les enfants sensibles prennent en charge leurs parents, s'efforcent de les satisfaire, les protègent et se culpabilisent ou se dévastent lorsqu'ils n'y parviennent pas

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Encore un très bon cru que ce roman la voix ; l'enquête est très bien menée et c'est toujours un plaisir de suivre les inspecteurs ainsi que leurs histoires personnelles ; très bonne fin également avec du suspense , je vais continuer la série ..............................................
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Dans cette nouvelle enquête de l'inspecteur Erlendur, nous allons devoir résoudre le meurtre du portier d'un hôtel, qui a été retrouvé mort dans une position bien inconfortable, déguisé en Père Noël, le zizi à l'air et criblé de coup de couteaux. Qui en voulait à cet homme apparemment sans histoire et surtout pourquoi ?  

Concernant l'enquête, j'ai déjà beaucoup aimé retrouver les personnages des précédentes enquêtes, Erlendur bien sûr mais aussi ses deux acolytes, Sigurdur Oli et Elinborg, j'aime beaucoup leurs relations, leurs taquineries, ça les rend vraiment attachants aux yeux du lecteur. J'ai également beaucoup aimé le principe de huit clos, quasiment tout le roman se déroule dans l'hôtel où même Erlendur va y prendre une chambre, pour pouvoir avoir un oeil sur tout le monde mais pas que… Enfin le principe que nous suivons toute l'enquête, que nous avons les indices en même temps que les policiers, est vraiment prenant, j'adore ce genre de roman policier, on est en total immersion jusqu'au dénouement.  

Mais La voix n'est pas qu'un roman policier classique et c'est ce qui fait que c'est un énorme coup de coeur pour moi. Dans ce roman Arnaldur Indridason évoque la culpabilité à travers les souvenirs d'enfance d'Erlendur, très touchant, il est également beaucoup question des liens familiaux, de la relation parent/enfant, frère/soeur. L'auteur en parle tellement bien, c'est tellement évoqué de façon émouvante, puissante que ça nous pousse à nous questionner nous même sur les relations que nous avons avec nos proches, sur l'enfance que nous offrons à nos enfants. La voix est un roman profond qui nous remue, qui nous prend aux tripes et que l'on referme bouleversé.
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Première lecture de cet auteur me concenrant et je n'ai aps été déçu, on retrouve la violence froide des auteurs nordiques, mais aussi la chaleur des personnages, bien qu'imparfait mais si humain. L'histoire nous emmène dans une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson (et oui pas facile à prononcer!) où meurtres et magouilles font la paire. C'est palpitant du début à la fin, A lire!
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J'ai encore une fois adoré cette enquête de l'inspecteur Erlendur. C'est un bon policier, pas de retournement rocambolesque ni de massacre sanguinolent. On enquête et on rassemble les indices petit à petit jusqu'au dénouement de l'intrigue.
Cet inspecteur que je trouvais assez falot au début des aventures s'étoffe peu à peu et c'est très appréciable.
J'ai passé un très bon moment en Islande, dans ce pays difficile mais d'une telle beauté.
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