La voix

Un très bon roman policier, pour moi le meilleur d'Arnaldur! On entre dans la vie de la personne disparue (un père noel, voilà qui n'est pas banal!), de sa famille mais aussi de la vie du commissaire Erlendur et de sa fille. A lire si vous avez envie de découvrir les pays froids. Attention, beaucoup de noms de personnes et de villes, de lacs, d'endroits vont vous paraître compliqués au début! Et certains prénoms aussi Mais acccrochez-vous! Cela en vaut la peine!!!

Deuxième tranche de congés et cinquième tranche d'Erlendur.
Cette voix n'a pas non plus volé ses prix, ni ses cinq étoiles.
Des enquêtes imbriquées dont on ne comprend le lien que plus tard, une enquête principale qui vous prend là, qui permet en passant d'en apprendre davantage sur Erlendur lui-même, ses blessures et « obsessions », un quasi huis clos bâti aux petits oignons et servi par une écriture de certaines scènes très cinématographique.
Sans omettre des touches d'humour et d'émotion.
La voix est un plat digne d'un grand hôtel !

Une nouvelle enquête pour le commissaire Erlendur et c'est toujours aussi agréable de le retrouver ; un vieil ami taiseux, qui cache une blessure d'enfance, qui s'est trop peu occupé de son fils et sa fille, timide avec les femme et un peu misanthrope.
Cette fois-ci, c'est un père noël qui a été tué dans un hôtel.
Toujours un rythme calme, une intrigue centrée sur la psychologie des personnages et cette ambiance des polars du nord.
Un bon cru que je vous conseille.

Après le très réussi "La femme en vert", j'ai voulu me replonger dans une enquête d'Erlendur entouré de son équipe fort attachante. Peut-être en ai-je attendu de trop ou pour la raison que j'ai dû l'interrompre trop souvent, il ne m'a pas fait le même effet. Un chouia en dessous. Néanmoins, la lecture a été très plaisante.

Dans un hôte de luxe à Reykjavik, un père Noël est assassiné. le directeur essoufflé, le chef cuistot pimenté, la femme de ménage morose et l'anglais farfelu et collectionneur de disques de chants de jeunes garçons sont les protagonistes avec lesquels Erlendu va devoir en démordre.
Seul dans une des chambres de l'hôtel, en cette période de Noël, l'inspecteur sera de nouveau confronté à ses démons de jeunesse et à sa fille Eva qui viennent s'immiscer malgré lui dans la recherche du coupable.

Un bon polar.

Un père Noel retrouvé assassiné à quelques jours de Noël et un enfant amené aux urgences pour avoir été passé à tabac. Une enquête principale qui nous tient en haleine tout au long de ces 400 pages. On est chaque fois sûr d'avoir trouver le coupable puis la page suivante nous amène un autre suspect. Et en parallèle cette enquête à propos de ce petit garçon qui muet suite à l'agression, refusera de parler pour aider les enquêteurs, un père qui crie son innocence et une mère absence. Ces deux enquêtes nous réserve bien des surprises et rebondissements.
C'est un des premiers du genre que je lis, et je dois dire que j'ai vraiment adoré. L'écriture est excellente et nous tiens pendus aux mots, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre, résultat j'ai avaler les 400 pages en deux jours ! Indridason à un talent fou pour créer ce genre d'histoire et cette multitude de possibilités pour la résolution de l'enquête. L'embriquement des personnages les uns avec les autres et vraiment intelligente avec des liens entre les personnages qui nous surprennent à chaque fois.

La voix d'Arnaldur Indridason .
Encore une excellente lecture avec ce troisième opus de la saga Erlendur.
Vraiment j'aime énormément Indridason et le choix narratif de cette saga :
L'enquête ne prend jamais toute la place du roman, il y a toujours une grande part qui s'attache aux personnages et à leur histoire personnelle.
La voix n'échappe pas à la règle et j'ai adoré creuser un peu plus le passé d'Erlendur, pour approfondir ce que l'on avait appris dans La femme en vert.
Précédemment, un focus avait été fait sur Sigurdur Oli , ici c'est sur Elinborg, avec une enquête parallèle en toile de fond, mais qui reste dans le thème général.
A nouveau je me suis régalée des quiproquos, des passages cocasses, des comiques de situations avec un Erlendur toujours si ...tellement Erlendur quoi !
Un homme touchant aussi , et tellement seul.
Je suis admirative de ce que propose l'auteur dans cette saga, car il parvient à nous livrer une enquête qui tient la route, avec de nombreuses pistes, mais aussi une peinture des relations familiales, des drames personnels tout en maniant humour, empathie , nostalgie, tristesse et tendresse.
Pour moi chaque roman de cette saga et un gage d'excellent moment de lecture, d'une valeur sure, dans laquelle je vais trouver quelque chose de complet et qui possède un très bon équilibre enquête/personnages et humour/émotion qui me correspond complètement.
Et çà c'est assez rare .

Je pense avoir retrouvé à nouveau un nouvel auteur que j'apprécie beaucoup dans la littérature nordique et pourtant ce n'est pas le genre de thriller après lequel je cours le plus, mais Indridason est en train de devenir un auteur dont j'apprécie de plus en plus les ouvrages.

Ici la quatrième de couverture indiquant un meurtre d'un homme déguisé en Père Noël est poignardé en plein coeur dans le sous sol d'un hôtel, celui est également retrouvé le sexe à l'air, cela semblant glauque à souhait j'ai foncé dans ma lecture.

Et j'aime toujours autant l'écriture de l'auteur, je trouve certaines répliques vraiment cyniques à souhait et cela me plait beaucoup, ici dans l'enquête qui va se dérouler dans l'hôtel plusieurs sujets sont évoqués comme la prostitution, le chant, l'homosexualité et l'enquête sur le passé de la victime est vraiment très intéressante.

J'ai dévoré ce récit et je suis très heureuse d'avoir la suite de cette saga dans ma bibliothèque, ils sont cependant resté un certains nombres d'années sagement à m'attendre dû à mon appréhension sur le polar nordique.

J'ai aimé ici aussi le contraste avec la période ou se déroule le récit durant la période des fêtes de Noël et ce meurtre plus que sordide.

Une semaine avant noël, Gudlaudur, portier d'un hôtel de luxe et accessoirement Père noël pour les touristes est retrouvé mort dans l'hôtel, la culotte en bas des genoux et le sexe encapuchonné d'un préservatif.
Le commissaire Erlendur est à pied d'oeuvre. La Direction de l'établissement et ses employés souhaitent la discrétion et s'échinent à mentir par omission aux questions de l'enquêteur.
Qui était cet homme, décédé dans le cagibi de l'hôtel ou il vivait depuis de nombreuses ?
Pour Erlendur, cette enquête va raviver un douloureux passé. Il va affronté les démons de sa conscience. Il va également découvrir, que pour certains, le succès engendre la haine mais que ce n'est pas forcément le mobile du crime.
Un bon polar.

A quelques jours du réveillon de Noël, le portier d'un hôtel de Reykjavik est retrouvé assassiné dans le cagibi situé au sous-sol dudit hôtel, qui lui servait de logement. L'inspecteur Erlendur est chargé de l'enquête, qui va l'entraîner sur les traces du passé de la victime, ex enfant vedette tombé dans l'oubli, et méconnu de son entourage professionnel.
C'était un plaisir pour moi que de retrouver le bourru mais néanmoins attachant inspecteur Erlendur, dont j'ai fait la connaissance dans "La cité des jarres" et "La femme en vert", les deux premiers romans d'Indridason. Parallèlement à l'enquête policière, nous suivons son quotidien d'homme mûr et célibataire rattrapé par ses lacunes face à une fille toxicomane dont il n'a pas assumé la paternité des années durant. Malgré tout, c'est un homme intelligent, qui refuse de se fier aux a priori, dont la pugnacité et l'intuition nous font peu à peu connaître la personnalité et le pitoyable destin de la victime du meurtre, mais également ceux de tous les protagonistes liés à l'enquête.
Une enquête qui, finalement, semble n'être pour Indridason qu'un prétexte pour brosser les portraits touchants de laissés pour compte, d'enfants blessés par divers traumatismes, dans une ambiance censée festive, qui éclaire d'une lumière d'autant plus crue le côté obscur de l'existence.

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Je l'avoue je ne lis pas les enquêtes d'Erlendur dans l'ordre alors parfois j'ai la sensation de faire un flashback et c'est un peu le cas avec cet opus "La voix" .

Erlendur révèle à Eva Lind, sa fille, ce qui le ronge depuis si longtemps. Je découvre donc comment il annonce et fait face à ce terrible passé (que je connais) au cours de cette enquête particulière. Ici, Arnaldur Indridason ne prend pas de pincettes pour dénoncer une société islandaise (et pas que celle ci d ailleurs) peu tolérante et rude, comme le climat.

Alors qu'il est appelé dans un grand hôtel touristique, Erlendur découvre la victime du meurtre à l arme blanche, habillé en père Noël, le pantalon en bas des chevilles et un préservatif sur le sexe. le lieu exacte du crime ? Un petit cagibi à la cave où semblait résider la victime.
Cette dernière était en fait portier (homme à tout faire et père noel) depuis des années dans cet hôtel où aucun employé ne semble réellement le connaître.

Menant l'enquête, tout semble n'être que mensonge aux yeux d'Erlendur qui décide de s installer directement à l hôtel.
Quant à la famille de la victime, elle semble bien indifférente au sort de cet homme.

Si on ajoute à ça, une enquête d elinborg sur un père soupçonné de maltraitance sur son fils ..

On a un polar fort bien mené avec des pistes diverses tant sur l histoire principale que la secondaire avec en bonus, un début pour comprendre notre inspecteur taciturne qui fait la part belle aux oeuvres de l auteur.

Bonne lecture à tous