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Club N°49 : BD sélectionnée ❤️
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A mi-chemin entre "Ça" et "Stand by me" de Stephen King.

Terrifiant mais j'adore...

En plus, superbe bande son (rock ou metal) avec QR code.

Une chanson par chapitre, si elle est trop longue, je ferme les yeux et j'attends le chapitre suivant... que du bonheur en plus !!!

Aaricia
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Rhoooo mais comment peut-on passer de la révolution industrielle française (Fourmies la Rouge), à une fable sociale américaine et arriver à du Stephen King sans le copier ?

Avec un noir et blanc fort, son encrage est incroyable !!

Bref, c'est un auteur à découvrir sans tarder !

Barbara
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Belle BD pour les amateurs de Stephen King et d'horreur.

La bande d'ado fera forcément penser au premier tome de Ça ou à Stranger thing.

Le dessin accentue la noirceur du récit.

La bande son proposée avec le récit (un QR code à la fin et un titre annoncé au début du chapitre) est très bonne.

je rejoins cependant les autres commentaires le chapitrage trop court empêche d'en profiter pleinement.

Samuel
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Un visuel noir et blanc aguichant pour un contenu qui rappelle Stephen King qui fait d'ailleurs parti des remerciements.

Une bande d'ados dans une région pauvre et oubliée du rêve Américain, une disparition d'enfant puis d'un autre, frère d'un des membres de cette bande, qui part alors à sa recherche.

C'est très classique dans les thèmes, mais le visuel et l'accélération dans l'histoire en fin d'ouvrage rendent l'ensemble plutôt captivant.

L'idée d'une bande-son pour accompagner chaque chapitre est plutôt sympathique, avec du rock Américain des 90s/00s pour coller à l'ambiance, mais le chapitrage beaucoup trop court rendra ça au final un peu anecdotique.

Recommandable.

Greg
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Les amateurs de "Strangers Things" apprécieront.

Très bon et très noir.

Une fin d'anthologie !

Janfi
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Pas le genre de cadre qui me plaît à la base (États-Unis, après la guerre du Vietnam, ambiance très sombre à base d'alcool, de violence et de drogues).

Les dessins m'ont convaincue d'y jeter un oeil quand même.

Je les trouve riches, travaillés, et bien en accord avec l'atmosphère inquiétante du récit.

Le suspens a bien fonctionné pour moi.

Les récits des enfants qui ajoutent une pointe de fantastique également.

Ça reste le genre de livre qui ne me plaît pas vraiment, mais objectivement, je pense qu'il peut convaincre, plaire, et faire son chemin chez ceux qui aiment les genres plus proches du thriller.

Perceval
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le dessin est en noir et blanc, travaillé au pinceau, brut et sombre, il renforce l'ambiance inquiétante de l'histoire. Ça se passe aux Etats-Unis, dans l'après-guerre, années 50 sans doute, mais ce n'est que suggéré. C'est une histoire d'enfance abandonnée, d'enfant livrés à eux même à cause de mauvais parents, alcooliques, drogués, violents et même pire, et aussi une histoire de serial killer. L'ambiance et le ton sont très soignés, lourds et pesants, les caractères des personnages sont aussi élaborés avec beaucoup de finesse. C'est une histoire prenante et bien construite, le drame est vécu à travers le regard des ados, et cet aspect est particulièrement bien réussi. Par contre, l'aspect sombre et glauque est vraiment trop forcé, c'est gore et violent, et dérangeant parce que cela reste en même temps très réaliste. Il n'avait pas besoin d'aller aussi loin dans l'horreur, dans la surenchère, pour en faire un roman graphique remarquable. Cette lecture m'a mis mal à l'aise, je sais qu'il y a des amateurs, mais c'est trop sordide pour moi.
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Au fin fond du Colorado, dans les années 90, une bande de gamins malmenés par la vie enquête sur une disparition étrange. Serait-ce le wendigo de la légende ? Ou pire encore ?

Cette histoire qui commence comme les Goonies prend très rapidement une dimension horrifique. L'ambiance devient glauque, sombre et glaçante. Les dessins en noir et blanc sont puissants en émotions.

J'ai joué le jeu de la playlist (un titre de métal/punk/rock proposé par chapitre) et j'ai aimé ça ! La musique rajoute une intéressante dimension à l'histoire.

Je n'ai pas lu le roman de Thibault Vernot à l'origine de cette BD mais je la découvrirai volontiers…

Une très belle bande dessinée de quelques 230 pages que j'ai vraiment appréciée.

Un grand merci aux éditions Sarbacane et à Babelio pour cette jolie découverte dans le cadre de la masse critique graphique.
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L'ogre de Barbarie.
Quelle est la couleur des ados du Colorado ? Dans un monde poisseux, souillé, éteint, des montagnes minées, des carcasses rouillées, des baraques éventrées, un groupe de quatre adolescents se reconnaît, s'assemble et s'entraide. L'adversité est partout, la violence explosive. Les adultes sont défoncés et dépassés. Ils craignent, ils schlinguent, ils tuent. La mort rôde. Une petite frappe disparaît sans bruit. Les ados enquêtent et ils lèvent un lièvre horrifique. Un Ça s'agite dans l'ombre, la faim vrillée au bide, épiant, attendant son heure. Prédateur dément ou chimère légendaire, Wendigo ou tueur en série, qui que ce soit, il faut agir vite et les adultes sont aux abonnés absents.
Adapté du roman éponyme de Thibault Vermot, la bande dessinée d'Alex Inker surprend à plus d'un titre. L'encrage au pinceau participe pleinement à l'expressivité de l'histoire en apportant une texture à l'ambiance. Bien que le récit soit très référencé avec les hobos, les trains de marchandises, la musique des années 1990, les romans de Stephen King, etc., Colorado Train s'en démarque et impose son registre propre qui crée une histoire utopique c'est-à-dire sans lieu identifiable géographiquement. Visiblement, Alex W. Inker ne connaît pas le Colorado, s'en moque et le fantasme allègrement. Les ados pourraient tout autant évoluer dans le Grand Est ou dans une ville sinistrée des Midlands. le travail sur les détails, les attitudes, le mouvement porte ses fruits. L'action va crescendo jusqu'à une quasi sortie de route à tel point que le lecteur peine un peu sur la fin à raccrocher tous les wagons. On imagine que l'auteur a pu être tenté de fracasser tout son petit théâtre des ombres mais qu'un dernier repentir a retenu en partie. L'oeuvre est forte, noire, sans concession.
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Ca commence un peu comme Stranger things, mais l'histoire tombe très vite dans la violence, la dure réalité de cette petite ville très pauvre.
L'histoire est sombre, très sombre, on est limite dans de l'horreur avec un tueur en série maléfique et sans pitié. Les ados sont au coeur de cette aventure, et ils ne peuvent malheureusement compter que sur eux, les adultes sont particulièrement inefficaces, absents ou violents.
Donc attention on entre dans un univers lourd et violent, mais le scénario est bien construit et le dessin puissant, le noir et blanc renforce l'atmosphère pesante.
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Tout d'abord merci à la Masse Critique pour la découverte de ce roman graphique.

Les livres se passant aux Etats-Unis sont toujours pour moi un voyage à travers une nation singulière avec des idées très arrêtées et en même temps un rapport à la violence particulier.

Déjà en feuilletant le livre, je me rends compte que tout est en noir et blanc, en la lisant on comprend bien ce choix.
Un roman graphique dur, violent, des enfants livrés à eux même dans un bled paumé du Colorado. Des parents absents, alcooliques ou drogués, voici la vie quotidienne de cette bande d'ados qui traine dans la rue sur leurs vélos ou leurs skates.

Cela m'a donné envie de découvrir le roman éponyme pour voir si l'adaptation est fidèle.

Attention certains passages sont très violents malgré l'absence de texte, bravo à l'auteur.
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Merci à Masse Critique et aux éditions Sarbacane pour cette superbe lecture!
Nous sommes dans les années 90 aux Etats-Unis et la pauvreté règne : les adultes sont violents, absents ou trop dépendants pour s'occuper de leurs enfants. Ce petit groupe d'amis erre donc dans les rues et leur lieu de rendez-vous préféré, c'est le long de la voie ferrée. Dans cette ville minière, il n'y a pas grand chose à faire à part du skate et se retrouver près des trains ou sur le pont.
Atmosphère très sombre donc qui le devient encore plus quand Moe, la brute du coin, disparait ... le petit groupe décide alors d'enquêter!
Excellente lecture accompagnée d'une playlist emblématique de mon adolescence :)
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Un nouvel album de Alex W. Inker est un petit évènement. On attend forcément au tournant l'auteur de « Fourmies la rouge » ou « Un travail peut en cacher un autre », deux albums que j'ai particulièrement appréciés.

Et il sait nous surprendre. le voilà de retour avec un récit noir, sorte de thriller horrifique adapté du roman de Thibault Vermot (que je n'ai pas lu) qui semble une référence dans le style horreur orienté jeunesse.

L'Amérique profonde, une bande de jeunes, Suzy, Don, Durham, Michael…. le skate, les virées dans les bois, autour des voies ferrées pour tromper l'ennui… Puis un jour, un gamin disparaît, il est retrouvé à moitié bouffé. Qui est la chose qui surveille les enfants, les prend en chasse ? Les 4 amis vont mener leur propre enquête.

Attention âmes sensibles s'abstenir. Entre Stephen King et les Goonies, Alex W. Inker nous livre un terrible récit dont les paragraphes sont rythmés par une playlist grunge à souhait. Aussi noir que le dessin, sombre, très sombre. Les personnages sont bien trouvés, les décors aussi et on est tout de suite emmené dans cette histoire dont on est pressé d'avoir la fin….

Une drôle de surprise que ce nouvel album d'Alex W. Inker. Je ne m'attendais à pas une telle histoire mais pas de déception pour autant. Ça fonctionne très bien et les amateurs de thriller y trouveront leur compte. Les autres peuvent essayer mais les frissons sont garantis !
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Voici un livre qui secoue pas mal, même s'il n'a pas l'air comme ça, réutilisant l'ambiance et le décor d'une petite ville minière pauvre et abandonnée au fin fonds des Etats-Unis, dans laquelle des choses étranges se passent... Et pourtant, que c'est bien fait !

D'abord, on s'attache très vite et remarquablement bien à cette bande d'ados paumés. Cette BD - adaptée du livre éponyme de Thibault Vermot que je n'ai pas lu - possède la même force qu'un roman en ce qui concerne l'attachement des personnages. Je me suis moi-même fait la réflexion dans ma lecture : à quel point c'était réussi pour une BD qui doit économiser ses pages et ses mots, les héros privilégiant les insultes et la vulgarité. Et pourtant, très vite, on est embarqué dans leurs histoires et leurs émotions, en partie grâce aux dessins d'Alex W.I nker leur a fait de sacrées gueules aussi plaisantes que déplaisantes, singulières, là où celles des adultes se ressemblent toutes.
Les adultes se ressemblent tous : monstres, parents, tueurs, quels qu'ils soient, la figure de l'homme d'âge mûr ne varie pas. En effet, cette BD met réellement en son coeur la dénonciation de l'alcoolisme, de l'abandon, de la maltraitance, et surtout de la guerre du Vietnam et des traumatismes qu'elle a causée et qui sont restés là sans accompagnement – et tout cela passe par l'image de l'homme d'âge mur.
On voit aussi plein d'autres problématiques dans les détails, le fait de rentrer dans le moule, le racisme, avec par exemple Miguel qui se fait appeler "Mike". C'est dans les nombreux détails qu'on comprend tout ce qui se joue…

Mon personnage préféré a été Suz', l'androgyne du groupe, malheureusement écrite par des hommes, elle fini par se féminiser en un tour de main malgré toutes les violences subies. Cela aurait mérité plus de temps ou, au moins, plus - beaucoup plus ! - de subtilité.
J'ai très envie désormais de découvrir le roman pour savoir si cela a été dû à une économie de page dû au format ou non ! Je pense d'ailleurs que c'est elle le réel personnage principal, ce qui est rare dans un livre se passant au coeur d'une zone rurale et d'anciennes mines, dont l'histoire met en scène une bande de garçons.

Il me tarde aussi de découvrir le roman pour mieux comprendre la fin. En effet, à mesure qu'on tourne les pages, le rythme s'accélère, totalement débridé dans les dernières pages où tout n'est devenu que course poursuite, coups de feu et actions. Si bien qu'on ne comprend pas bien tout ce qu'il s'y passe et je ne peux tout vous révéler car dans ce Climax se dénouent les intrigues. Ce qui n'empêche pas une fin réussie.

L'ambiance, plutôt horrifique, carrément désespérée, est ce qui donne tout le charme terrible de cet ouvrage ! L'ambiance est aussi appuyée, par chaque chapitre dont le titre est une chanson grunge des années 1990. D'ailleurs l'ouvrage s'achève sur un QR-code pour pouvoir écouter la playlist sur Spotify – ce qui est assez rigolo. En tout cas, pour qui connait ces chansons, se les mettre en tête au début de chaque chapitre est grisant car correspondent, en effet superbement, aux thématiques de la déréliction générale et de l'agitation adolescente. Les numéros de chapitre eux se symbolisent en calibre, autant de balles que de nombre de chapitre, un écho à la violence crescendo de cette oeuvre.

Une BD horrifique étonnamment moderne, fonctionnelle et émouvante !
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Une belle surprise glanée grâce à ma bibliothèque municipale (et que vive les bibliothèques publiques!). Une histoire sombre menée par un petit groupe de jeunes gens déjà bien abimés par la vie dans un décor d'Amérique usée et fatiguée. On connaissait Inker pour ses belles BD western; on le voit ici dans un autre registre pour une histoire bien tragique.
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