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Je continue mon périple sur la découverte de la littérature japonaise. J'avais mis de côté cet auteur. Et par chance, on m'a donné des livres avec diverses littératures asiatiques, dont celle-ci.

J'ai apprécié ses histoires, et l'écriture de cet écrivain. Ce sont trois récits simples sur des personnages très différents les uns des autres. Accompagné par les traditions japonaises.

Un court moment (150 pages) d'apaisements et de questionnement.
Un homme copiant son maître en faisant des faux de ses oeuvres.
Un fils s'entend la déchéance de sa mère, se souvient d'un conte où on abandonnait les individus de plus de 70 ans dans les montagnes.
Puis la fin d'une vie d'un homme ayant connu la gloire, un ancien président.

Un livre dont la concentration est indispensable. Il m'a fallu relire plusieurs fois plusieurs passages pour bien m'affilier aux écrits.

Un petit parcours dans le monde du soleil levant, une aventure à poursuivre avec Yasushi Inoué.

Bonne lecture !
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Le faussaire” est un livre d'Inoue Yasushi que j'ai lu dans sa version issue de la collection “Le livre de Poche” avec Catherine Ancelot à la traduction. Ce livre assez court comporte trois nouvelles : "Le faussaire", "Obasuté" et "Pleine lune".

Dans “le faussaire” éponyme du titre de ce recueil, nous suivons un écrivain chargé d'écrire la biographie d'Onuki Keigaku, célèbre peintre décédé avant la seconde guerre mondiale. Lors de ses recherches, et interrogeant les collectionneurs, il s'aperçoit que certains des travaux attribués à l'artiste sont des faux, et le faussaire est bien connu, il s'agit de Hara Hôsen ancien ami du peintre qui n'aura jamais su sortir de l'ombre. Dès lors, le protagoniste peu intéressé par l'écriture de cette biographie, se retrouve à trouver plus d'intérêt pour l'histoire de ce faussaire que pour l'artiste originel. Inoue dresse un portrait sensible, émouvant, sobre et simple qui se révélé par petites touches d'un homme qui a mené une vie modeste et malheureuse d'expédients a de fait été écrasé de manière cruelle par le génie du grand peintre qui fut son ami de jeunesse.

Dans “Obasuté”, Inoué s'attache à la tradition d'abandonner les personnes après soixante-dix ans, dans les montagnes, en particulier à Obasuté. L'auteur que ce conte a marqué s'interroge sur les rapports entre génération au sein d'une même famille dans le Japon en pleine mutation de l'après guerre où les liens familiaux traditionnels se distendent. Inoue semble ici nous livrer un récit mystérieux, mystique pour autant il ne s'y passe pas grand chose.

Dans “Pleine lune”, Inoué nous présente l'ascension et la chute d'un homme au sein d'une société japonaise. Au rythme des saisons et des phases lunaires cette nouvelle traite de la vanité des ambitions humaines. Qu'importe les évolutions et l'échelle sociale, à la fin, il ne reste que la lune qui semble assiter invariablement à l'ascension et aux déclins de ces hommes qui ne vivent que pour l'éphémérité du pouvoir et la sensation tout aussi éphémère d'avoir vécu, d'avoir marqué de son empreinte le monde.

En bref, le faussaire est un recueil de nouvelles dont l'intérêt est assez inégal. Malgré une lecture qui n'en reste pas moins intéressante, ces nouvelles seront certainement très vite oubliées et cela sans forcément trop de regrets. On est loin des différents ouvrages qui m'ont permis d'apprécier Inoué, que ce soit “Le Sabre des Takeda” ; “Le Château de Yodo” ; “Le Loup Bleu” ou encore “Le Fusil de chasse”.
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Trois nouvelles toutes simples, trois formes de déchéances qui n'en sont pas, l'apparence de réussite, des parcours attendus, et des fins probables. Dans un Japon d'après 2e GM, 'après la défaite.
Je me demande à quel rythme j'oublierai ces histoires simples. Inoubliable, Inoué : je ne pense pas.













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Trois nouvelles dont la première et plus longue, le faussaire, donne son titre au recueil. le narrateur est chargé d'écrire la biographie d'Onuki Keigaku, célèbre peintre décédé avant la seconde guerre mondiale, par le fils de ce dernier. Peu inspiré, le journaliste a pu reporter l'échéance de remise de son travail avec l'interruption due à la guerre, mais le fils revient à la charge. Lors de ses recherches, et interrogeant les collectionneurs, il s'aperçoit que certains des travaux attribués à l'artiste sont des faux, et le faussaire est bien connu, il s'agit de Hara Hôsen. D'abord ami, il est vite devenu indésirable et Keigaku l'a écarté de sa vie. Pourtant le journaliste va s'attacher à faire le portait en creux de ce faussaire, toujours dans l'ombre, utilisant un faux sceau, mettant au point grossièrement l'encre rouge pour signer, errant de ville en ville à la recherche de commande, toujours dans les traces de son Maître mais finalement menant une vie misérable, insatisfait et malheureux.
Dans la deuxième nouvelle, Obasuté, Inoué s'attache à la tradition d'abandonner les personnes après soixante-dix ans, dans les montagnes, en particulier à Obasuté, l'occasion de mettre en lumière les rapports du narrateur avec sa mère âgée et sa soeur, et surtout comprendre leur attrait pour la solitude et l'isolement que cette tradition offre.
Pleine Lune, la dernière nouvelle traite de la succession à la tête d'une entreprise, des rapports au travail générant flatterie, rivalités, chacun des cadres redoublant de courtisanerie pour satisfaire l'envie de célébrer la fête de la Pleine Lune souhaitée par le chef d'entreprise.

Le faussaire est un recueil de nouvelles dont l'intérêt est assez inégal, mais elles révèlent le poids des traditions japonaises. La mise à l'écart des personnes âgées, la flagornerie pour être distingué par le responsable d'entreprise ou le bannissement du faussaire.
Des nouvelles intéressantes mais pas inoubliables.
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Trois nouvelles, trois expéditions dans le Japon, avec sa culture, ses habitudes et ses étrangetés dans les relations inter-personnelles, au final je me suis ennuyé à suivre les personnages, car jamais je ne suis entré dans l'imaginaire de l'auteur.
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Trois petites nouvelles d'un intérêt bien mince, sans la densité historique de "La favorite" et de "Lou-Lan" ni le souffle épique de son roman consacré à Gengis Khan "Le loup bleu". Seules quelques pages consacrées à la légende Obasuté m'ont touchée, mais sans plus... Aussitôt lues, presque aussitôt oubliées...

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Je me savais peu familière de la littérature japonaise mais après la lecture de ces trois nouvelles il me semble que cela sera fait pour durer. Comment dire pourquoi ? C'est une écriture délicate, affleurante, toute en retenue, qui s'égrène au rythme des saisons ou des pleines lunes, ponctué de fleurs, d'herbes sans folie, de nuages, de montagnes, à petits pas. Certes, au final, quelque chose de beau et d'essentiel sera dit sur la vie, mais sur la pointe des pieds, discrètement, délicatement, il suffit de soulever le voile. C'est peut-être un peu dommage, mais ça me fait bailler.
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Le style d'écriture est fluide mais les histoires sont sans fin, sans conclusion. La narration est linéaire. Je vais peut-être essayé de lire "Le fusil de chasse".
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Court recueil de trois nouvelles : le faussaire, Obasuté thème et variations, Pleine lune.
J' ai un avis plutôt mitigé sur ce recueil si j'ai bien aimé la nouvelle éponyme, je n'ai eu que peu d' intérêt pour les deux dernières. J'ai trouvé leur sujet inintéressant, et l'écriture ainsi que le style de Yasushi Inoue y demeure à mon avis assez fade avec peu d'ampleur.
Une lecture bien éloignée de celle du Fusil de chasse.
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Ici sont proposées trois nouvelles de Yasushi Inoué, qui bien que moins intéressantes que Le fusil de chasse, restent bien écrites.

Le faussaire nous retrace la vie d'un homme qui après avoir été ami avec un célèbre peintre ne peut gérer la notoriété de son ami et devient copiste de celui-ci pour vivre. Cette vie nous est raconter par un journaliste qui, après avoir été sollicité pour faire la biographie du maestro, va s'intéresser à l'autre homme, celui de l'ombre. Sa quête pour le comprendre nous amène à la conclusion que côtoyer le génie est une malédiction et que l'on ne peut pas s'en remettre.

Obasuté, thème et variation nous mène dans les réflexions d'un homme sur sa famille et les relations qu'il entretient plus précisément avec sa mère et sa sœur après avoir lu un conte. Ce conte relate de l'abandon des personnes âgées dans une montagne, le mont Obasuté.
J'ai été peu touché par cette nouvelle qui m'a laissé un goût de trop peu.

Enfin, Pleine Lune, nous présente l'ascension et la chute d'un homme au sein d'une société japonaise. Ici, ce n'est pas parce que l'on arrive au sommet que c'est un acquis et que l'on ne risque rien. Car comme la pleine lune, tout n'est que temporaire: après la croissance de la lune, il y a toujours sa décroissance et sa disparition...

Ces trois nouvelles ne m'ont pas marqué comme m'a marqué Le fusil de chasse. Inoué nous narre avec délicatesse d'autre aspect de la solitude. Car oui, ici tous les personnages sont seuls. Et l'on finit par croire avec un certain fatalisme que cela ne pouvait pas être autrement.
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