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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans ce tome 4 Chepsout est devenue régente sous le nom d'Hatchepsout en attendant que son fils adoptif devienne majeur. Elle a de grand projet pour son pays et pour son peuple, mais femme elle doit encore et toujours combattre la vieille garde des traditionalistes machistes, néoconservateurs avant l'heure...
Intermède dramatique avec les retrouvailles de Chepsout et Senmout, intermède humoristique avec la belle Tabia et le petit Mah, avant que la souveraine ne décide d'offrir un modèle masculin à ses enfants : elle aimerait que cela soit Senmout qui a les mêmes idéaux qu'elle, mais son fils préfère Sobek l'officier fanfaron protégé du clergé d'Amon. Celui-ci ne cesse de proclamer qu'un roi n'a pas égal mais des ennemis à tuer et des sujets à commander, et c'est qu'au cours d'un entraînement que le petit Pharaon perd son seul et unique ami massacré sans merci sous les applaudissements des courtisans... Hatchepsout démet Sobek de ses fonctions : le jeune Thoutmosis III ne lui pardonnera jamais ! To Be Continued !!!

Les passages girly ne sont pas trop prégnants, les différences de ton ne sont finalement pas trop hétérogènes et les graphismes sont plaisants de bout en bout : une série antique qu'on lit avec plaisir ^^
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J'ai bien aimé comment le rebond s'opère dans ce tome.

Ce n'était pas si évident de maintenir une tension dramatique, vu la position atteinte par Hatchepsout. Mais Chie Inudoh a réussi à maintenir le conflit larvé que la reine livre aux prêtres d'Amon désireux de détenir le pouvoir véritable. L'enjeu est à présent dans l'éducation du jeune Thoutmosis III. Ce dernier a bien compris qu'il est le pharaon et on voit la tension grimper entre lui et Hatchepsout.

Ce tome nous fait aussi découvrir la ville d'Avaris, ancienne capitale des envahisseurs Hyksos à présent en ruine, et qu'Hatchepsout veut réhabiliter.
Les personnages sont moins caricaturaux. Je préfère nettement Sobek, le guerrier chargé par les prêtres d'Amon d'entrainer Thoutmosis III, au grossier père de ce dernier. Il est beaucoup moins transparent dans ses intentions.

Enfin, le bonus qui présente la visite de l'auteure au salon LivreParis et dans les bureaux de Ki-Oon est un moment sympathique.

Continuez comme ça m'sieursdames.
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Hatchepsout est maintenant devenue régente du nouveau pharaon, Djehouty qui a trois ans. Elle continue de vouloir mener ses projets de reconstruction. Mais Djehouty qui se sent mis à l'écart demande à être formé pour combattre.
Dans le même temps, Senmout revient...
Dès leur plus jeune âge, Djehouty est traité comme un prince il a beaucoup d'assurance, de colère... Hatchepsout de son côté essaye de garder le cap sur ses résolutions, devenir pharaon. L'épisode avec le nain n'a pas beaucoup d'intérêt pour le reste de l'histoire (enfin, si un peu de culture). Dommage qu'on ne voit pas plus la princesse Neferouré (qui est presque intimidé par sa mère qu'elle ne doit pas voir souvent). Mais la tension monte en fin de tome avec un Djehouty plus en colère que jamais !
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Ce quatrième tome a un rythme plus "calme" que les trois précédents, et certaines planches font échapper - presque malgré le personnage principal - ses moments de doutes et de "faiblesses" avec des découpages très intimistes et émouvants.
Cette "décélération" dans le rythme s'explique du fait qu'elle permet d'installer la transition qui s'opère t met en scène un contraste saisissant entre le deuil que Chepsout fait de l'image qu'elle avait d'elle-même et les forces et stratégèmes nécessaires pour arriver à ses fins. La régente fait face à de nouveaux échecs dans ses plans de réconciliations des peuple, et par-dessus le marché, elle peine à trouver un équilire avec son statut de mère... et de femme ! Une dimension qui donne un goût un peu hollywoodien à certaines séquences, mais, avouons-le, ça ne déplaît pas tant que ça et ça ne casse pas l'histoire globale non plus !

Malheureusement pour Chepsout un plus grand défi s'annonce pour elle
car son fils, tout jeune pharaon, ne semble pas décidé à suivre la voie qu'elle souhaite pour lui. de quoi promettre bien des tensions dans les tomes à venir !
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Tome 4 de Reine d'Egypte et j'avoue que pour l'instant c'est celui qui m'a le moins convaincu. Alors que le précédent tome prenait une tournure plus sombre, la scénariste faisant un choix que L Histoire a fortement supposé , on retrouve Chepsout dans son rôle de régente, ses interactions avec le jeune roi.

Très intéressant d'un point de vue historique, on trouve ici ou là des éléments du quotidien des Egyptiens dans l'Antiquité. le point sur la représentation du pharaon dans son tombeau par exemple illustre mon propos. Côté dessin, j'aime toujours sans aimer. Les planches ont une certaine beauté avec beaucoup d'émotions perceptibles. Cependant, les personnages sont assez manichéens et ça se ressent directement, enlevant toute surprise. J'ai trouvé certains chapitres dans ce tome assez creux. Notamment sur le chant des vendanges. En revanche, l'orientation des relations entre Senmout et Chepsout, ainsi que celle de Chepsout et de Djehouthy sont bien amenés.
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C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans cette série, et ce volume n'a pas fait exception à la règle.
Plus ancré dans la réalité, plus politique ou politicien, ce tome suit l'avènement au trône du nouveau pharaon et de notre héroïne en tant que régente. Les rares passages à tendance sentimentale tournent autour de Senmout, qui n'apparaît que peu. le conflit avec le jeune pharaon semble inévitable, même si j'espère que la mangaka ne réutilisera pas les mêmes tropes qu'avec feu son père... j'attends un peu d'originalité. Que ce petit ait sa propre personnalité.
Graphiquement, c'est aussi toujours un plaisir !
J'ai hâte de savoir si le tome 5 enchaînera directement sur les événements du 4, ou s'il se déroulera quelques mois ou années plus tard. On sent la tension monter !
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Oui, je suis en retard sur ce manga de Kioon que j'aime beaucoup.
J'ai entendu parlé de Hatchepsout dans mon dernier livre Nefertari Dream, et là je la retrouve dans la collection Kizuna de Kioon.
Je lirai encore le tome 5 dans les prochains jours, par contre je n'ai pas encore le tome 6 😥

Au niveau du manga, il est très agréable à tenir en main, le travail d'édition de Kioon est exquis, et le graphisme également, c'est vraiment intéressant et prenant de se promener en Egypte, de découvrir le fonctionnement.
Les 2 premières et 2 dernières pages sont ocres avec des hiéroglyphes, cela nous bien dans l'ambiance.

Hatchepsout fait la couverture avec son fils. Sur la couverture, aucun cheveu ne dépasse, elle le tient affectueusement, et lui a un air mauvais.
Elle se pose de vraies questions, elle culpabilise, pourtant de tout ce que je vois, depuis sa jeunesse, je la trouve bien plus capable et sûre que d'autres.
Certaines personnes la soutiennent aujourd'hui, ce qui fait plaisir et elle en a plus que jamais besoin. Nous revoyons un personnage pour notre plus grand plaisir [spoiler]Senmout[/spoiler]

Le tome est centré sur Hatchepsout qui doit se reprendre en main, elle a du mal à se remettre de quelque chose, elle regarde également son fils avec l'amour maternelle et espère en faire quelqu'un de bien, malgré son père. Nous la revoyons également plus jeune, volontaire, et nous continuons à apprendre le fonctionnement particulier de ce temps là, l'Egypte, tout en nous régalant des décors.
Hatchepsout doit faire attention à la mauvaise influence que pourrait avoir les prêtres d'Ammon sur son fils, que tout le monde voit comme le prochain pharaon.

Pour en savoir plus :

Elle est aujourd'hui régente, et loin d'être pharaonne, et à la tête du pays.
Elle a beau faire attention à l'éducation de son fils, vouloir éviter les mauvaises influences, cela lui échappe.
Sobek est intéressant sur les cours de défense qu'il donne, il s'y croit un peu trop avec Chepsout. Mais son fils, même s'il est à un âge influençable, m'a fait très mauvaise impression du début à la fin, le genre de gosse pourri gâté, crétin, imbuvable, que j'ai envie de coller au mur, et qui se croit tout permis. le problème étant en partie il est élevé dans la perspective de devenir pharaon, pas d'ami, tout le monde à son service, on lui apprend à se comporter comme ça, sauf sa mère…
Néanmoins, il est bien trop jeune et encore bien incapable.

Nous voyons ce qui se passe à la cour, et comme les gens peuvent se faire de fausses idées, et également une jeune femme très sollicitée. A travers cela, nous pouvons également voir une certaine bienveillance de la régente.

J'ai aussi beaucoup aimé quand on voit Chepsout toute jeune, et déjà bien dégourdie, et qu'on explique la question de la représentation des pharaons, parfaite, et pas totalement vraies. Un moment très intéressant, des croyances très particulières.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Cette série arrive toujours à nous tenir en haleine. La reine a pris les rênes du pouvoir le temps que son fils adoptif soit en âge de régner. Les prêtres d'Amon lorgnent sur ce jeune garçon naïf et énergique. Il aime se battre et sa mère acceptera de lui faire enseigner l'art du combat. L'amour maternel est fort et rendra Hatchepsout aveugle des intrigues toujours présentes autour d'elle. Cela créera malheureusement une profonde scission entre la mère et l'enfant.. En parallèle, Senmout est de retour, son allié, son amant platonique. C'est épuré et ça ne prend pas des proportions de shojo: parfait pour nous ! J'ai hâte de connaître la suite comme toujours !
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Comme je l'avais dit la dernière fois, je suis vraiment bien rentrée dans l'histoire depuis un tome. Ici, on entame un nouveau chapitre dans la vie de Chepsout. Elle se retrouve confrontée au rôle de Régente et de Reine mère qui n'est pas une sinécure. J'ai été touchée de voir Chepsout rongée par ce qu'elle a fait à son frère mais aussi en proie au doute sur la façon d'élever ses enfants. C'est triste de voir la maladresse qui régit ses relations avec son fils, Djehouty, et qui va avoir tellement de conséquences sur leur futur.

En parallèle de ses éléments relevant de l'intime, la politique n'est pas en reste. Chie Inudoh raconte avec brio les relations tendues entre la Régente et les prêtres d'Amon, la puissance montante du royaume. La façon dont ses conseillers l'aident dans la réalisation de ses grands projets : devenir pharaonne mais aussi réhabiliter l'ancienne capitale du nord du pays. C'est l'occasion de voir revenir Senmout, un personnage que j'ai toujours apprécié, et qui est bon pour elle. Il la bouscule et la pousse à réfléchir, en plus de savoir l'épauler. J'espère qu'ils continueront à former un bon duo à l'avenir.

En tout cas, l'histoire avance bien. L'alliance entre intime et politique se fait toujours aussi bien. Et on entre vraiment à partir d'ici dans les parties les plus intéressante de la vie de la future Hatchepsout.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Thoutmosis III (ou Djehouty), le fils de Sothis et de Pharaon, est le digne héritier de son père, du haut de ses 3/4 ans.

La reine est donc régente, en attendant que l'enfant grandisse, mais celui-ci est déjà sous la coupe des prêtres d'Amon et plus exactement sous le contrôle d'un soldat issu du culte d'Amon, le ténébreux et ambitieux Sobek.
Il est dure et a comme son père une passion pour la guerre, il va même aller jusqu'à tuer son camarade d'entraînement...

Côté ambiance générale, on monte en tension et en violence.
Les personnages sont moins naïfs et on comprend mieux les enjeux politiques et les divers complots.

Fidèle à ses principes, la Reine veut faire revivre la cités de ses ancêtres, pour en faire une cité capitale dédiée au commerce : Avaris. Cette cité est en ruine et cela va demander beaucoup de travail et donc d'argent, ce projet n'enchante donc pas les prêtres d'Amon.

Côté dessin, c'est toujours aussi magnifique, avec un gros travail et beaucoup de finesse.
Quelques flash-back où l'on voit Chepsout enfant.

On apprend également des choses sur la vie quotidienne, et dans ce tome un focus sur la situation des gens de petites tailles (nains). cela va être l'occasion d'avoir une petite histoire annexe dans ce tome, avec Tabia qui va être mise à l'honneur.

La fin laisse entrevoir un tome 5 riche en rebondissement, avec un désaccord entre la Reine et le jeune Pharaon. Une certaine colère grandi en lui, il ne se sent pas écouté et il va nourrir un certain ressentiment pour la Reine.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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