AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 1791 notes
Le narrateur est John, troisième enfant de la tribu de Win Berry un doux rêveur, qui nous embarque avec ses frères et soeur dans la création de 3 hôtels : un dans le Maine, un à Vienne et enfin le dernier à New York !
D'hôtel en hôtel , de fiasco en fiasco, ces saltimbanques vont vivre des aventures rocambolesques, faire des rencontres improbables, vivre en toute liberté leur adolescence ! Une famille d'ours "mal léchés" qui s'aiment, s'adaptent à toutes les situations, qui parlent une langue châtiée, moderne voire " crue" au contact de leurs ami(e)s, de leurs rencontres, de leurs expériences et de leurs pulsions !
Pendant 572 pages John Irving nous plonge dans son univers ou ses thèmes récurrents reviennent ...comme celui des ours, des luttes, des parents absents, des mannequins de couturière avec des personnages atypiques ( en particulier ceux de l'hôtel viennois ), Freud le faux et le vrai, les problèmes existentiels et les réflexions loufoques ou pas, les questionnements sur le sens de la vie !
Un roman décoiffant, attachant et drôle avec tout le talent de John Irving à la " manoeuvre " !
Commenter  J’apprécie          100
C'est la deuxième fois que je lis ce livre, et je suis toujours aussi émerveillée. Je me sens d'ailleurs incapable de donner un avis pertinent, tant l'univers de John Irving y est excentrique, foisonnant, tant les rebondissements se succèdent dans une débauche surprenante et déroutante. L'écriture est vive, rapide pourtant on sent que tout y contrôlé rien n'est mis de côté et tout même l'étrange contribue à faire avancer l'intrigue ou à construire des personnages complets, à la fois dans la complexité de leur caractères et de ce qui motivera leurs actes. il n' y a pas de lacune, c'est un roman incroyable par son ampleur.
À lire et à relire encore et encore...
Commenter  J’apprécie          100
Ce roman est une succession d'anecdotes toutes plus loufoques les unes que les autres. Il est très coloré, très surprenant et absurde. C'est à la fois drôle, triste, dur et émouvant. On s'attache facilement aux personnages, on se demande à chaque page ce qui va bien pouvoir leur arriver. La plupart des personnages sont très haut en couleurs, certains sympathiques, d'autres pas du tout. Il y a toujours un ”je ne sais quoi” qui rend l'histoire étrange, décalée et toujours contrastée. Les sujets abordés sont souvent durs. Deux de ceux-ci sont le viol et comment survivre après un tel drame et l'amour incestueux. Par contre, il y a toujours une dose d'humour caustique qui rend l'histoire drôle. Mon plus grand reproche est que ce roman part dans tous les sens, ce qui nous laisse l'impression que certains sujets n'ont pas été exploités à leur maximum et nous laisse sur notre faim.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
Commenter  J’apprécie          100
L'hôtel New Hampshire, c'est tout un symbole : celui de la vie de la famille Berry racontée par John, le rejeton n°3.
John Berry comme John Irving. John, le narrateur et John, l'auteur
Deux John et trois hôtels New Hampshire, selon le rêve du père qui cherche sans fin son idéal, du New Hampshire à la Vienne européenne pour finir par revenir en Amérique dans un hôtel miteux du Maine toujours nommé «New Hampshire» car le rêve reste intact, «vissé pour la vie».
Trois enfants coup sur coup, les bien-portants : Franck, l'homosexuel, Franny, l'éblouissante, «la plus turbulente» et John, le fils du milieu, la figure centrale puis les deux petits derniers, les handicapés : Lilly, la naine et Egg, l'enfant sourd.
Autour d'eux, les animaux, les ours, les chiens, ceux qui vivent au coeur de la famille, ceux qui sont morts et qu'on empaille, ceux qu'on aime et qui vous le rende au centuple mais à leur manière et puis les serviteurs, les amis, les anciens que l'on perd peu à peu, Iowa Bob, l'aïeul, le coach, l'obsédé de culture physique, Ronda Ray, l'employée à la chambre de repos, l'initiatrice, la prostituée, celle dont le souffle séduit par le canal d'un interphone et qui reste avec les nains du cirque Fritz, et puis les amis de Freud à Urick noyé dans sa baignoire, lui, «un vieux marin maintes fois réchappé de l'abîme».
Les hôtels, ce sont des cirques à eux tout seuls, des ménageries, les lieux de vie d'une troupe familiale élargie, à des époques diverses.
le récit englobe l'avant-guerre immédiate, 1939, juste avant la naissance des enfants, les années cinquante et la reconstruction européenne à Vienne, avec ses référence au vrai Freud et la leçon qu'ils en tirent «Attention aux fenêtres ouvertes», puis le retour à New York, Noël 1964 momentanément à l'hôtel Stanhope.
C'est là que se revivent les drames anciens, viol, inceste, humiliations. Là que les plaies s'ouvrent à nouveau avec la rencontre à Central Park de Chipper Dove, l'ami violeur jamais pardonné sur qui le piège se refermera grâce à Susie, l'amie ourse du moment.
«Et voici l'épilogue ; l'inévitable épilogue.» le dernier hôtel New Hampshire «Dans un monde où flottent l'amour et le chagrin, il y a une foule d'épilogues. …A l'hôtel New Hampshire, nous sommes tous rivés pour la vie. Donc nous nous obstinons à rêver. Ainsi inventons-nous nos vies.»

Inutile de dire que je ne suis pas déçue. Après Garp et son petit monde, Twisted River et sa dernière nuit, nouveau coup de coeur pour cet hôtel New Hampshire en trois versions.
Lien : http://liratouva2.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          100
Un vrai régal !
Quelle famille originale, qui suit le père de rêve en rêve, qui s'adapte, qui souffre, qui s'amuse. John Berry nous raconte son enfance dans un roman à la fois grave et enjoué. On s'étonne de trouver autant d'humour à offrir quand tout pourrait être blues.

Ca déménage et on fait partie du voyage, des Etats-Unis à l'Autriche, on accompagne ces enfants ordinaires et extra-ordinaires, ce vieux Freud et ses ours incongrus, ces parents qui n'ont pas peur de prendre des risques. Et les clients des hôtels, qui ne sont pas moins saugrenus !

Un roman, comme une bouffée d'air frais.
Commenter  J’apprécie          100
Je dois être dans une période monomaniaque mais, en ce moment, j'ai bien envie de sortir tous les romans de John Irving que je possède et de les lire l'un à la suite de l'autre.
Une fois terminé L'oeuvre de Dieu, la part du diable, je me suis donc lancée dans la lecture de L'Hôtel New Hampshire. Et au début, j'ai eu un peu de mal à m'habituer à celui-ci car, même si l'humour de John Irving fait toujours merveille, certains passages m'ont semblé plus sombres et plus mélancoliques.
La famille Berry, qui sont tous de grands excentriques, est amusante à découvrir. Chaque membre de la famille a ses propres manies, et chacun est un peu bizarre. D'ailleurs, le narrateur (qui s'appelle John, tiens, tiens) le remarque lui-même lorsque sa famille a des invités : le contraste entre ces derniers et sa famille lui semble alors immense.
Mais, très vite, l'amusement cède la place au drame. En plus d'être bizarre, chacun sera aussi blessé par la vie.
Tout cela donne un roman assez mélancolique et nostalgique, qui pourrait sembler sombre au premier abord, mais la plume de John Irving fait des merveilles et, juste au moment où les choses semblent désespérées, l'auteur parvient à nous faire rire grâce à quelques petites anecdotes glissées ici ou là.
Commenter  J’apprécie          90
"L'été où mon père fit l'acquisition de l'ours, aucun de nous n'était né."
Ainsi débute l'histoire de la famille Berry... Les destins de Franck, Franny, John, Lilly et Egg sont ainsi d'emblée liés aux rêves de leur père, Win Berry, qui désire par dessus tout faire fonctionner un bel hôtel, un hôtel charmant et distingué. du premier hôtel New Hampshire, aux Etats-Unis, à celui de Vienne, quartier général des prostituées et des révolutionnaires, la petite famille va partager des illusions et des tragédies, mais surtout chacun va y apprendre à vivre - ou à mourir.

Des personnages multiples mais d'une densité rare, des situations improbables mais si crédibles, si réelles : Irving a l'art de conter des histoires de vies drôles et bouleversantes. L'hotel New Hampshire ne fait pas défaut à sa liste de chefs d'oeuvre : il y traite de sujets difficiles et tabous (comme le viol et l'inceste), mais une forme de légèreté qui ne les rend que plus parlant.
Son style, son imagination et son univers parlent avec force de la vie, et une fois de plus Irving m'a émue jusqu'aux larmes.

J'avais été séduite par le Monde selon Garp, bouleversée par Je te retrouverai et L'Hotel New Hampshire n'a fait que confirmer une maladie débutante : je suis devenue une "Irving addict" !

Je terminerai cette note par la -fameuse- dernière phrase du roman : "Il faut toujours faire bien attention aux fenêtres ouvertes."

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
Commenter  J’apprécie          90
John Irwing - 1981

Difficile de donner le ton de ce livre car il est très drôle tout en traitant de sujets très graves comme le viol collectif, le deuil ou l'inceste.

On y suit la famille Berry, composée des parents et de leurs cinq enfants. Vous ajoutez à cette panoplie de personnages déjà bien loufoques, un ours et un chien empaillé.

La qualité de ce roman repose vraiment sur tous ces personnages hauts en couleur et les rôles secondaires ne sont pas en reste. C'est un gros pavé et une partie m'a semblée un peu longue.

J'ai voulu poursuivre cette expérience en regardant l'adaptation cinématographique de 1984 mais malgré la présence de Rob Lowe et Jodie Foster, c'est vraiment un mauvais film à mon goût.


Commenter  J’apprécie          80
C'est le premier livre de John Irving que je lis.
Un peu surprise au départ, je me suis finalement laissé emporter par l'histoire, je me suis attachée aux personnages et à leur évolution. J'ai retrouvé dans ce livre un peu de la fantaisie des personnages de Gary dans la promesse de l'aube et j'ai aussi trouvé des similitudes avec l'épopée du « fabuleux destin d'Edgar Mint ».
Difficile de résumer ce roman : le narrateur est John, troisième enfant d'une fratrie de cinq. Il nous raconte sa famille à partir de la rencontre de ses parents et sur une quarantaine d'années. le père est un doux rêveur, utopiste, qui les embarque dans ses rêves…et il rêve d'ours et d'hôtels : dans le Maine, à Vienne, à New York…Chaque membre de cette famille hors du commun est loufoque à sa façon : Lilly ne peut pas grandir, Egg petit dernier qui attendrit tout le monde par sa grande sensibilité , Franny jeune fille qui cache un coeur tendre derrière ses grands airs et dissimule ses failles, et sa blessure « originelle », le viol qu'elle a subi, Frank, l'aîné, homosexuel et doué pour les affaires, John, amoureux de sa soeur, la mère, seule personne qui semble sensée, le grand père coach sportif à l'esprit assez fermé… Au cours du livre, Egg et sa mère meurent dans un accident aérien alors qu'ils rejoignaient le reste de la famille partie s'installer à Vienne. le reste de la famille s'installe dans un hôtel fréquenté par des prostituées qui deviennent des personnages du roman et un groupe de mystérieux agents terroristes…
Ce qui m'a surpris dans cette histoire, c'est que l'auteur raconte avec la même intensité des banalités, les détails de la vie quotidienne et les drames traversés par les membres de la tribu ou le contexte historique (antisémitisme, seconde guerre…). Il y a à la fois beaucoup de recul, d'humour et de sensibilité. Les situations invraisemblables sont amenées de telle façon que le lecteur y croit forcément.
Après quelques doutes au début de l'histoire, déroutée par le style original, un peu « cash », j'ai vite oublié mes réticences et j'ai passé de très bons moments de lecture avec tous les personnages de cette famille vraiment loufoque ! On passe par toutes les émotions au fil des pages. C'est à la fois plein de légèreté et de profondeur, triste et plein d'humour, déjanté et ancré dans la réalité…
Commenter  J’apprécie          81
Lu après Garp, ce roman reste aussi coloré, mais plus centré sur la famille ! La verve d'Irving, son style, on retrouve le récit qui oscille entre réalité et histoires à dormir debout…
Le partage entre l'Autriche et les USA me semble un peu alourdir le récit, mais c'est un détail.
Drôle et très émouvant, je me le suis rangé dans les livres à relire.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (5746) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez ces titres de John Irving

"Liberté pour ...

faire les courses'
les nounours'
les ours'
Florence Cassez'

12 questions
412 lecteurs ont répondu
Thème : John IrvingCréer un quiz sur ce livre

{* *}