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Si tous les textes ne m'ont pas séduite, il me semble difficile de rester indifférente face à chacun d'eux. Certains m'ont parfois amusée, d'autres agacée ou bien encore troublée, amenée à m'interroger. Quelquefois, trop souvent, je me suis sentie frustrée par la fin de l'une ou l'autre des nouvelles, comme si l'auteur ne m'avait pas emmenée assez loin. Pourrais-je écrire avoir eu un coup de coeur pour ce recueil ? La réponse est "non ". Cependant, John Irving est un véritable peintre de l'écriture et c'est ce qui fait la force de son oeuvre. Son univers s'imprime et pendant ma lecture, il m'a semblé voir un film défiler, parfois avec une furieuse envie de détourner les yeux et pourtant quelques phrases distillées ici et là ont su m'interpeller. J'ai savouré certaines nouvelles, zappé certaines autres (comprendre: "lu rapidement"), mais j'en suis sortie avec une folle envie de peindre en utilisant pinceaux ou clavier. ; )
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Je l'avoue, je n'ai jamais lu John Irving dont j'entendais beaucoup parler et à propos duquel je lisais maints commentaires enthousiastes. J'ai commencé par un livre un peu à part puisqu'il s'agit de nouvelles, sept en tout. Toutes ne m'ont pas charmée mais toutes m'ont intéressée. La première qui donne son titre au recueil est étrange, désarçonnante avec ses quelques phrases qui soudain suspendent la lecture. La suivante "Un énergumène passe à table", par le biais d'une parabole, répercute la douleur de la différence. La troisième "L'espace intérieur" m'a beaucoup plu, les lieux, les personnages se mettaient à vivre et contentaient les "lecteurs-voyeurs" que nous sommes. A regret, l'histoire s'arrêta, limitée par le genre (même sensation pour "Un royaume de lassitude", la cinquième). Elles renferment une telle force de vie, une telle présence qu'on en sort frustré et plein de questions. La quatrième "Dans un Etat proche de l'Iowa, ou l'itinéraire qui mène à l'état de grâce" nous conte une fugue partagée entre un homme et sa voiture : miracle de l'écriture, même en passant par des phases d'étonnement, on y croit et on se prend à être désolé de ce qui lui arrive. On se promène d'états américains en états américains, on attrappe des noms qui sont au fond de nous, on voyage de motel en motel, des images de films montent à nos yeux, les grands espaces éblouissent. Les deux dernières sont autobiographiques. L'avant-dernière nous montre la naissance de l'écrivain, les fondements de la fiction/réalité. La dernière "Mon dîner à la Maison-Blanche" nous fait faire connaissance avec un John Irving démocrate, un Clinton porteur d'espoirs, un Bush!!! (le père)"dégueulis" (anecdote amusante et répugnante, mais chut! à vous de lire!), un Reagan dont on se souvient que l'Europe, moqueuse, regardait ce cow-boy sorti tout droit d'un western de série B, en se demandant dans quel mauvais feuilleton donnait l'Amérique; bref, rien que ce dernier écrit vaut le détour.

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Les Rêves des autres est un recueil de sept nouvelles de l'américain John Irving qui ont été écrites entre 1968 et 1993.
J'oublierai facilement les 3 dernières qui m'ont laissé de marbre.
J'ai un peu plus retrouvé l'imagination débordante et le coté burlesque des écrits de l'auteur sur les premières même si je les ai toutes trouvées peu abouties. Il y manque toujours une bonne chute à mon goût. Mes préférées ont été :
- Les Rêves des autres :
après son divorce, à chaque fois que le narrateur dort dans un lit qui a été occupé par un autre, il se retrouve alors dans les rêves que d'autres avaient fait dans ce lit (exemple , il revit les rêves érotiques de sa mère quand il dort dan le lit de ses parents)
- L'Espace intérieur :
Le narrateur est un urologue qui se laisse facilement déborder par les évènements que ce soit ses patients, sa femme ou son voisin. J'ai apprécié le coté débridé de cette nouvelle entre le noyer qui produit des noix tellement grosses qu'elles causent de gros dégâts à la maison du voisin, où la manière dont une jeune femme va se venger de l'homme qui est atteint d'une maladie sexuellement transmissible.
Un gentil petit moment de lecture mais sans plus.
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D'Irving donc original et déroutant mais à mon avis loin d'être son meilleur roman. Pour les inconditionnels.
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J''aime retrouver Irving, ses histoires l'air de rien , où on se prend à son jeu et on se laisse emmener, son écriture est encore une fois imparable , l'ironie toujours là; encore une fois il sait mettre les formes et on sourit, là ou ça pique, là ou ça gratte .
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John Irving n'est pas un auteur comme je les aime, mais ses textes sont d'une efficacité terrible. Ses personnages sont crédibles; on les sent vivre, on sait qu'ils peuvent exister. Ils ont des pensées incongrues, des comportements imprévisibles ou trop prévisibles. Ils ont des travers, ils sont humains. Pour ce que j'ai lu, je mets la note maximum, "Les rêves des autres" la valent.
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A travers ces nouvelles, Irving nous offre quelques tranches de vie.
Banal me direz vous ?, mais qui a-t-il de plus envoutant qu'un auteur qui rend la banalité captivante ?
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Ce livre est composé de sept nouvelles. La première donne son titre à ce recueil.
Dans l'ordre d'apparition : un homme qui ne rêve pas ; un diner où l'on parle des minorités ; une maison, un arbre et une promesse ; un voyage en Volvo à travers plusieurs états des USA ; une femme, bientôt retraitée, qui s'occupe de jeunes filles dans un foyer ; un éboueur qui aime les cochons ; un dîner à la Maison blanche.
Je découvre John Irving dont j'ai toujours repoussé la lecture n'étant pas fan des « pavés ». Une seule nouvelle m'a paru un peu longue (Un royaume de lassitude) et j'ai beaucoup aimé (Mon dîner à la Maison Blanche) tout en ironie. La lecture est facile et agréable.
J'aime bien les nouvelles pour découvrir des auteurs et la lecture de celles-ci me décide à lire prochainement un livre de John Irving (L'oeuvre de Dieu, la part du Diable) sur ma PAL depuis pas mal d'années.
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Plaisant de retrouver John Irving dans des formats courts, qui vont à ravir à sa plume. Un délice, donc.
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Voilà bien longtemps que je n'avais plus relu un John Irving... Un peu déçue, sur 7 nouvelles seulement 2 que j'ai aimées... et il semble bien que je ne sois pas la seule.

la première : "les rêves des autres" ... un homme sans rêves, après son divorce, se met a rêver les rêves de ceux qui ont couchés avant lui sur le lit, le fauteuil, etc... jusqu'au lit de ses parents...

et "Faut-il sauver Piggy Sneed ?" où l'on rencontre la férocité enfantine...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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