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Sept nouvelles de vie simplement, aux multiples voix, un Fred qui s'approprie les rêves des autres après le divorce, un Dr Roles urologue essaie de baisser la tension dans cette farouche lutte sur la compagne d'ignominie dans laquelle se sont engagés un jeune atteint de la chaude-pisse et une de ses conquêtes difficiles tout en soulignant sachant le docteur a lui même des démêlés avec son nouveau voisin sur noyer, Une Minna change sa façon de voir la vie une fois que Céleste franchit le seuil de sa porte, un homme parle à sa Volvo qui devenait une partie de son corps ou de son âme pour palier au déclin de la vie de couple...c'est un énergumène passe à table qui m'a le plus plu, une courte nouvelle dans laquelle il ne passe pas grand chose, c'est juste un débat au cours d'un diner, un Ernest Brannbar dine avec des hommes dits intelligents accompagné de sa femme d'ailleurs c'est elle la narratrice, puis éclate un débat sur le discrimination des minorités, et Brannbar s'attelle sur un terrain qui surprend, il faut parler aussi de la discrimination des personnes ayant de problème de peau tel que avec l'acné, pourquoi pas aussi des hommes intelligents qui peuvent être discriminer dans un milieu des médiocres, et là, on sent bien le cri de coeur de l'écrivain, l'homme qui ne s'intègre pas facilement en société.
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Certainement, John Irving est-il plus à l'aise dans des récits au long cours, pour nous emmener dans ses contrées de prédilection.
Cependant, j'ai lu ces nouvelles avec plaisir et curiosité et elles ne m'ont ni déçu ni déplu.
Un autre aspect, donc, de l'oeuvre d'un grand de la littérature américaine.
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Un recueil de 7 nouvelles plutôt plaisant à lire ; John Irving nous propose de suivre un fragment de vie de différents personnages qui ne se ressemblent guère.

Ma préférence va, dans l'ordre, aux nouvelles L'espace intérieur, Un énergumène passe à table et Mon dîner à la Maison-Blanche, qui m'ont amusée.

Je dois dire que j'ai aimé le concept de la nouvelle Les rêves des autres.

Bref, je continue à découvrir tranquillement les écrits de cet auteur.
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Fan inconditionnelle de John Irving, j'ai lu presque tous ces romans, à part le dernier en date, car les critiques que des proches m'en ont fait n'étaient pas fameuses, et ayant moult autres romans à lire, je me suis dit qu'il attendrait. "Les rêves des autres" est un recueil de nouvelles, au nombre de sept: celle qui a donné son nom au livre, puis "Un énergumène passe à table", "L’espace intérieur", "Dans un état proche de l’Iowa", "Un royaume de lassitude", "Faut-il sauver Peggy Sneed ?", "Mon dîner à la Maison Blanche".
"Les rêves des autres" propose un concept captivant et original, Fred, qui vient d'être quitté par sa femme commence à faire des rêves - chose étrange sachant qu'il n'a pas le souvenir d'avoir jamais rêver - mais encore plus étrange, il fait les rêves de la personne qui a dormi à l'endroit où il dort. Il expérimente ainsi le lit conjugal, le lit de son enfant, le canapé...

"Un énergumène passe à table" est le récit d'un dîner entre gens polis et plus intelligents que la moyenne selon leurs propres dires, mais finalement c'est celui qui y paraît le moins, qui les mouche tous. Trop bon! ^^A les repas délirants, dès cette évocation, je ne peux m'empêcher de penser "Au dîner de cons". Culte.

"L’espace intérieur" est une prise de tête sans nom digne de John Irving, sur des aspects mineurs de la vie qui deviennent plus qu'envahissants. Ici, tout tourne autour d'un magnifique noyer américain ainsi que de quelques problèmes urologiques (ça se dit?!). Une belle tranche d'humour et une esquisse de ce qui fait le style de l'auteur.

"Dans un état proche de l’Iowa" est un road trip en volvo rouge. Un homme ordinaire s'assoit dans la voiture et roule droit devant. Le véhicule est considéré par son conducteur comme un individu à part entière. Il souhaite emmener sa voiture au bout, mais au bout de quoi... Une nouvelle a l'humour grinçant, mais tellement ordinaire.

"Un royaume de lassitude" est la nouvelle qui m'est le plus rester en mémoire, sachant que cela fait un mois facile que j'ai lu ce roman, cette remarque compte dans mon appréciation. L'histoire se déroule dans un foyer pour jeune fille, où Minna travaille. Son avenir est tout tracé, dans quelques temps elle aura finit de travailler et se retirera chez sa sœur, pour devenir la tata gâteau. En attendant, elle aurait besoin d'un peu d'aider pour le travail au foyer. La nouvelle venue va bouleverser ça façon de voir la vie.

"Faut-il sauver Peggy Sneed ?" est une anecdote autobiographique de l'auteur, avec pour thème majeur la cruauté des enfants envers un éboueur un peu simple d'esprit. John Irving se sert de ce récit pour aborder son travail d'écrivain, et dévoile ainsi au lecteur assidu un aperçu de sa façon de voir le monde à travers sa plume.

"Mon dîner à la Maison Blanche" est également un récit autobiographique dans lequel il est question de politique, au moment des élection de 1992 entre Bush et Clinton. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Ouvrir un livre de John Irving c'est entrer dans une plaisante contradiction. On retrouve une voix connue (je n'ose dire une voix amie, mais c'est presque ça) et, dans le même temps, il faut se préparer à être surpris.
La voix (que l'on pourra appeler le style ou encore le talent ou encore le génie) de John Irving est bien là. Pourtant, toutes les nouvelles qui composent ce recueil ne sont pas toutes de la même trempe. Certaines sentent même un peu le fond de tiroir (d'ailleurs n'est-ce pas le propos de ce recueil que d'aller déterrer sept textes, écrits entre 1968 et 1993, et publiés uniquement, à leurs époques respectives, dans des revues ?). Mais quand même : il y a le ton Irving, l'imagination Irving, les thèmes Irving. Et il y a aussi les personnages Irving, bien sûr, dont les portraits sont précis, mais sans lourdeur. John Irving sait nous les présenter dans le fil du texte, sans s'arrêter, sans casser le rythme pour dépeindre la physionomie de l'un ou l'autre. Et il n'organise jamais ses portrait selon un schéma stéréotypé ni n'use de qualificatifs convenus et usés, comme on peut le voir chez d'autres romanciers. Dit comme ça, ça parait évident, mais le fait que d'autres ne parviennent pas à écrire de la sorte prouve que ce n'est pas toujours aussi évident. Une leçon d'écriture chez le professeur Irving est alors indispensable.
Passons donc à la leçon numéro deux : dans le style Irving, il y a aussi l'humour Irving ; et l'humour Irving, c'est de la finesse. C'est parfois une remarque, glissée l'air de rien, à propos de l'un ou l'autre de ses personnages ; c'est encore un trait caricatural (mais sans excès) qui apparaît pour faire sourire le lecteur et dénoncer (ou simplement railler) l'un ou l'autre travers de ses semblables (une habitude, une obsession, une conviction politique, un tic, un vice ou que sais-je encore) et nous donner ainsi à appréhender divers modèles d'habitants de la planète Terre (car, si certains personnages sont typiquement américains, d'autres sont beaucoup plus universels). Chacun des sept textes de ce livre est empreint de cette touche amusée que l'auteur aime distiller entre ses lignes.
Leçon numéro trois : le rythme. Pas plus que les descriptions des personnages, celles des décors ne viennent briser le déroulement de l'intrigue. Et, de fait, plutôt que "déroulement", le mot qui me venait à l'esprit était "écoulement". le texte d'Irving coule tout seul. Et le lecteur n'a plus qu'à embarquer et se laisser mener au gré des remous, des vagues, des creux que l'auteur lui propose de vivre pour le surprendre, l'éloigner de sa propre vie le temps de sa lecture. Mais ce qui rend les livres d'Irving si fluides (que ce soit un court recueil de nouvelles ou un pavé de 600 pages), c'est aussi sa façon d'agencer les tableaux qui composent ses histoires. Et c'est encore une leçon à retenir de ce maître de la plume, car, même si cela paraît évident qu'il faut soigner les transitions d'une scène à l'autre (et les soigner si bien que le lecteur ne les voit pas), tous les écrivains n'y parviennent pas de la même façon. Soigner les transitions, ça veut dire passer d'une scène à l'autre aussi facilement que l'on passe d'une pièce à l'autre, mais ça veut aussi dire savoir revenir à la scène précédente en douceur, dans le cas (fréquent chez Irving) où la visite de la seconde pièce n'était qu'un intermède.
Evidemment, cette dernière qualité caractéristique du style Irving, peut mieux se ressentir dans les nouvelles les plus longues, intitulées "Un Royaume de lassitude" et "Espace intérieur", qui sont les deux textes que j'ai préférés. Mais les autres, même s'ils m'ont moins emballé (peut-être étaient-ils trop courts et m'ont laissé sur ma faim), portent quand même, indéniablement, la patte Irving et valent le coup d'être lus.
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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J'ai déjà tenté de lire des romans de cette auteur, et sur 3, j'en ai fini qu'un seul " une prière pour Owen", je ne suis pas arrivée à finir "le monde selon Garp" et "la veuve de papier", trop de longueurs et descriptions interminables et lassantes.
Je suis plutôt têtue, en matière de lecture, j'ai donc décidé de lire ce recueil de 7 nouvelles : vu que c'est des récits courts, j'ai bien aimé, pas de longueurs, une écriture plus fluide et facile à lire.
Ce sont des tranches de vie de citoyens américains, avec une pointe d'humour parfois ; du coup, je pense retenter un autre roman de l'auteur.
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Ça n'est sans doute pas la meilleure oeuvre de Irving, mais on retrouve dans ces nouvelles ces petites choses anodines qui prennent une profondeur inattendue sous sa plume.
C'est un livre léger, qui se lit vite et facilement : on passe un bon moment sans trop se fatiguer. C'est humain, tendre et cynique à la fois : sans être une lecture indispensable, les amateurs de l'auteur apprécieront.
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Les rêves des autres, Un énergumène passe à table, L'espace intérieur, Dans un état proche de l'Iowa, Un royaume de lassitude, Faut-il sauver Piggy Sneed ? et Mon dîner à la Maison-Blanche sont les sept nouvelles réunies dans cet ouvrage. Ecrites entre 1968 et 1993 par l'auteur du "Monde selon Garp", elles n'avaient pas encore fait l'objet d'une publication autre qu'en périodique. Elles retracent l'Amérique d'Irving, celle d'un pays largement anti-intellectuel et des petites villes de province dont il fustige allègrement le conformisme et peuvent présenter, comme les deux dernières nouvelles, un caractère autobiographique.
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Un recueil de nouvelles qui ont en apparence peu de rapport entre elles, sinon qu'elles nous démontrent cette propension naturelle de l'écrivain iconoclaste à briser les évidences et faire son miel des réalités les plus banales pour nous en dévoiler un autre versant. Il maitrise toujours à merveille l'art de la chute.
Le titre est emprunté à la première nouvelle : un homme se met à rêver seulement après son divorce. Mais, il rêve uniquement par procuration. Ce sont tour à tour les rêves de son fils Nigel, de sa femme Gail, de sa mère selon l'endroit où il s'endort. Sans doute une parabole qui a trait à sa vocation d'écrivain quand il se découvre une faille, « une faille de vulnérabilité incurable », une étrange faculté de remonter dans le passé à partir du réel. [...]
Un peu gênée parfois par le style et les maladresses du traducteur...
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C'est drôle, à chaque fois que je viens de terminer un livre de John Irving, je suis incapable d'en parler, alors que je suis en général captivée par ses écrits...
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