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4,2

sur 148 notes
J'ai eu le plaisir de lire le sacrilège, tome un de la série Anna Caritas de Patrick Isabelle, grâce aux éditions Kennes et net galley.
Le retour de Marianne Roberts au prestigieux collège Anna Caritas semble avoir déclenché une série d'événements bizarres dans la petite ville de St-Hector. William Walker n'a jamais cru à ce genre de phénomène. Pourtant, lorsque ses amis et lui décident d'interroger l'au-delà, ils réveillent quelque chose d'étrange dans la maison de Sabrina et, bientôt, cette force surnaturelle semble s'attaquer à eux sans répit. Forcé d'admettre son impuissance face à l'ennemi invisible, William, accompagné de ses fidèles complices, Anthony et Gabrielle, n'aura pas d'autre choix que de se tourner vers celle qu'il essayait d'éviter à tout prix : Marianne.
Le sacrilège est le premier tome de cette série. L'auteur nous explique pas mal de choses au début de ce premier tome, notamment le contexte dans lequel ces jeunes gens ont eu l'idée de faire du Ouija. J'ai trouvé ça très intéressant et même si l'auteur pose les bases, il n'y a pas de longueurs à proprement parler.
Patrick Isabelle sait faire monter la pression et arrive à nous faire sursauter à certains moments.
Le narrateur est Will, un jeune garçon à qui j'ai eu du mal à m'attacher. Sa façon de narrer les événements ne m'a pas toujours convaincu, j'ai eu un peu de mal avec son ton. Il m'a paru trop détaché par moment, comme s'il n'était pas réellement impliqué dans ce qui se déroule suite à la séance de Ouija.
Le sacrilège est un roman qui m'a intéressé, j'ai apprécié l'ambiance très particulière de ce pensionnat et de la petite ville de Saint Hector,
Certaines scènes sont réussies et foutent le frousse. C'est vraiment pas mal du tout et je serais curieuse de lire le tome deux.
Même si c'est un bon roman, je n'ai pas eu de coup de coeur à cause de Will et du ton de ce roman même s'il y a de très bonnes choses dedans. Je pense qu'il pourra plaire à de nombreux adolescents et jeunes adultes.
Anna Caritas est une série prometteuse, et je suis vraiment très curieuse de lire le tome deux :)
Ma note : 4 étoiles.
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Tout d'abord un grand merci à Netgalley et aux Editions Kennes pour ce partenariat très apprécié. D'habitude, je n'aime pas les histoires de sorcellerie, mais comme ce livre s'adresse à des adolescents, il est nettement plus soft que de tels romans destinés aux adultes, et de ce fait je l'ai beaucoup aimé. Grâce à Netgalley, je redécouvre les charmes des livres jeunesse et c'est vraiment plaisant.

Anna Caritas n'est pas une personne mais un ancien couvent devenu un collège prestigieux à Saint-Hector, une petite ville canadienne. Des familles riches y envoient leurs enfants, comme le rocker John Roberts qui a emménagé dans un manoir de la périphérie quelques années auparavant. Sa fille Marianne y a été scolarisée jusqu'à ce que le chanteur et sa femme meurent dans des circonstances étranges trois ans avant les faits relatés dans le livre. Marianne a quitté la ville durant ce laps de temps, puis y revient, ce qui déclenche la machine à ragots de cette petite communauté où tout le monde se connaît. Elle a la réputation d'être une sorcière et tous les élèves la fuient comme la peste.

Nous suivons un petit groupe d'adolescents, il y a Will le narrateur, Anthony son meilleur ami, Gabrielle sa petite amie et Sabrina, meilleure amie de la précédente. Sabrina est plutôt antipathique et prétentieuse. Un soir que ses parents sont absents, elle invite ses amis, ainsi que Maddox, le champion du collège et deux autres filles. Ils boivent de l'alcool et jouent au Ouija. Au début seule Sabrina prend le jeu au sérieux, les autres n'y croient pas. Des phénomènes étranges se passent dans le salon durant la partie, mais Sabrina insiste pour continuer. Finalement, ils libèrent une entité et le jeu tourne au drame. le salon est dévasté, Laurie s'enfuit et se fait renverser par une voiture.

A partir de ce moment, les évènements malheureux s'enchaînent, Sabrina se met à dépérir, Will se sent épié, des dissensions apparaissent entre les amoureux. Si Anthony fait comme si rien ne s'était passé et veut oublier cette malheureuse soirée, Will et Gabrielle désirent aider Sabrina, même contre sa volonté, pour ce faire ils demandent de l'aide à Marianne qui semble en connaître un rayon sur le sujet.

Quelques passages sont effrayants, mais restent assez soft vu le jeune public à qui est destiné le livre. On ne se complaît pas dans le glauque et le macabre, ça reste léger et très agréable à lire. Il y a une réflexion sur l'amitié et sur les forces du mal, sur le fait de juger selon les apparences. Les personnages sont plutôt sympathiques en dehors de Sabrina. Les plus intéressants sont Will et Marianne. Il reste beaucoup de questions à la fin du roman, aussi suis-je impatiente de découvrir la suite prévue pour cet automne.

Certaines tournures de phrases sont inhabituelles, mais on a rarement l'occasion de lire des auteurs canadiens. J'ai beaucoup aimé ce roman et je le recommande chaleureusement.
#AnnaCaritas #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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#AnnaCaritas
#NetGalleyFrance

J'ai adoré ce livre, qui destinait aux adolescents, traite des esprits maléfiques et des conséquences auxquelles se frottent les personnes qui décident de jouer avec un ouija.

Anna Caritas est un collège célèbre, qui attire énormément d'élèves, les gens n'hésitant pas à déménager à Saint Hector, pour pouvoir y scolariser leurs enfants. Parmi ses élèves, il y a William Walker, Anthony, Gabrielle, Marianne Roberts, Sabrina...
Marianne Roberts est considéré comme mystique, depuis que son père et sa belle-mère ont été retrouvé morts dans leur manoir, et ce, de façon très étrange. Anthony et Gabrielle forme un couple uni, qui passent leurs temps à se bécoter comme tout bons adolescents amoureux, William Walker est notre héros, tout du moins, celui qui va nous raconter l'histoire qu'il a vécu avec ses amis.
Lors d'une soirée chez Sabrina, ils vont décider de jouer avec une planche de ouija, et depuis plusieurs drames ont eu lieu dans la ville, drames qui ont dans le pire des cas, entraînés la mort.
J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce livre, j'aime les histoires traitant de possession, d'exorcisme, d'esprits maléfiques, et je dois dire qu'avec ce livre, j'ai été gâtée, et comme il s'agit d'un tome 1, je sais déjà que j'aurais la chance de me replonger dans une aventure se déroulant dans ce drôle de collège, surtout qu'il reste pas mal de point à éclairer à la fin de ce premier tome.
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Un bon roman horreur / jeunesse. L'histoire est pas mal, l'atmosphère bien retranscrite et les personnages bien fouillés pour un premier tome. Je vais entamer de ce pas le 2ᵉ opus. Par contre, l'écriture québécoise fait mal au yeux et est parfois une insulte à la langue française. J'y suis habitué avec Patrick Senécal par exemple, et ça ne me gène pas. Mais cet auteur dépasse un peu les bornes.
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William, jeune adolescent vit à St-Hector depuis toujours, contrairement à certains de ses collègues qui n'y sont que pour la prestigieuse institution scolaire Anna Caritas. Un soir, lors d'une petite soirée organisée par une amie, la bande décide de jouer à Ouija... Mal leur en pris, parce que, croyez-moi, ça prend !!! Et malheureuse, le jeu qui ne devait qu'être divertissant, devient des plus sanglants et effrayant ! C'est un premier tome, mais l'histoire en soi est vraiment complète. Début, milieu et fin, bien sur, ouverte, mais qui clôt l'épisode de Sacrilège... Des personnages attachants, surtout William et Marianne. de l'action en veux-tu en voilà. Des frissons, de l'angoisse, une bonne montée de tension... Bref, une bonne lecture... et je vais lire le deuxième tome, c'est certain.
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Une ville de province où les commérages et les médisances vont bon train, un collège prestigieux où cohabitent les jeunes de St Hector et les pensionnaires aisés attirés par la qualité des études, des jeunes qui n'ont pas beaucoup de loisirs en dehors des clubs de sport scolaires, voilà le décor du roman de Patrick Isabelle.
Nous suivons quatre étudiants d'Anna Caritas dont la vie va être bouleversée lors d'une soirée pourtant bien anodine au départ. Après avoir entamé une séance de spiritisme, pour s'amuser, tout va déraper. On ne réveille pas impunément les esprits. Des événements paranormaux vont alors s'enchainer et perturber la fin d'année scolaire de ces jeunes. Marianne Roberts y est-elle pour quelque chose ou a-t-elle simplement la clé de ces phénomènes ?

Si vous me suivez, vous savez que j'adore Patrick Isabelle, sa plume, les sujets qu'il aborde et la force de son écriture. Ici, il plonge dans l'univers de la peur et du fantastique, jouant avec les codes du spiritisme et de la sorcellerie. Il n'édulcore rien. Il y a des morts, des blessés, des scènes de violence mais rien n'est exagéré ou gore. Tout est maîtrisé par l'auteur qui n'est pas du tout dans la surenchère ou le gratuit.

En toute objectivité, c'est juste très bon ! Dès le départ, on est ferré par l'auteur grâce à une intrigue bien ficelée qui n'a pour but que de nous prendre dans ses filets. Une fois entamé, on n'a de cesse de connaître le dénouement. de plus, les personnages sont attachants et leur personnalité est habilement construite au fur et à mesure. C'est tout simplement machiavélique à souhait.
Je ne peux que vous le conseiller et je ne manquerai pas de lire la suite.
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Un roman fantastico-horrifique pour des lecteurs à partir de 13-14 ans.
Une première partie pour présenter quelques jeunes (dont William, le narrateur, 15 ans) avec leurs évidentes relations d'amitiés et premiers amours... jusqu'à cette soirée entre amis, avec spiritueux, qui tourne au désastre spiritiste (et qui m'a donnée la chair de poule !).
Un entracte dans lequel chacun essaie de se remettre de ses frayeurs et de ses incertitudes (le lecteur y compris) et qui amène un énigmatique personnage sur le devant de la scène.
Un dernier tiers au suspense électrisant qui n'occulte guere encore l'existence certaine de quelque chose de maléfique...

Le scénario est certes plutôt classique, mais tout est dans l'art narratif et éloquent de l'auteur qui dès les premiers chapitres introduit le lecteur dans une ambiance rapidement apeurante. Tout aussi convaincant est sa façon de décrire comment les relations entre ces ados vont imperceptiblement changer après cette veillée effarante et les évènements néfastes qui vont en découler...
(Malgré mon âge) je me suis complètement laissée prendre par cette histoire, bien digne d'une veille de Samhain.
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Roman jeunesse qui présente l'intérêt certain d'offrir des thèmes quasi inexploités de la littérature québécoise pour adolescents: la communication avec les morts, les démons, les phénomènes inexpliqués, l'horreur... C'est pourquoi beaucoup d'adolescents du secondaire adorent ce roman. C'est l'histoire d'une bande d'amis fréquentant le collège privé d'Anna Caritas, où les rumeurs vont bon train concernant la mort suspecte de la famille d'une ancienne élève revenue récemment. Ces amis décident de faire une soirée ouija et s'en suivent plusieurs événements inexpliqués et épeurants. L'histoire est un peu lente et a pour public-cible les ados, elle présente donc peu d'intérêt pour les adultes. Toutefois, mes élèves raffolent de cette histoire et veulent lire la suite.
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Marianne Roberts est considérée comme la "sorcière" de Saint-Hector : on détourne les yeux lorsqu'elle passe, on murmure sur son passage, on crache en prononçant son nom pour conjurer le sort. Avec sa mèche bleue habillant ses cheveux noirs, son style vestimentaire dérangeant et son magnétisme obscur, Marianne détonne, Marianne dérange.
Mais le jeune William Walker, 14 ans, ne cautionne pas les diffamations dont elle est l'objet. Il a connu Marianne lorsqu'elle venait le garder avec ses deux soeurs ; il refuse de la stigmatiser mais conserve tout de même ses distances. Et puis un soir, l'une de ses camarades, Sabrina, décide de pimenter sa soirée en sortant un ouija. L'expérience vire au drame…
Très vite, les accidents s'enchaînent, Sabrina dépérit, les copains se sentent observés, suivis, hantés. Ils en sont maintenant assurés : ils ont libéré quelque chose… mais quoi ? Démuni, terrorisé, impuissant devant les malheurs qui s'affalent sur ses amis, William décide d'aller chercher de l'aide auprès de la fameuse Marianne…
Patrick Isabelle reprend les codes de la sorcellerie avec subtilité. Sa séance de ouija est cauchemardesque ; certaines scènes sont incroyablement terrifiantes. On sent la menace qui pèse sur la bande d'amis, on sent l'effroi qui rampe, on sent partout le mal rôder.
Si j'ai été agacée par certains tics de langage et des dialogues manquant parfois de vraisemblance, l'auteur installe une atmosphère irréprochable : c'est asphyxiant, brutal, rugueux. Il aborde surtout une thématique très particulière et fascinante qui m'a littéralement captivée. Et puis son autre réussite, c'est Marianne : elle est ensorcelante, astucieuse, attachante.
Les personnages sont attachants, l'ambiance est lourde et grave. Ce n'est pas exceptionnellement original mais c'est efficace, percutant. Je voulais qu'on m'effraye, qu'on m'empêche de dormir, qu'on m'oblige à allumer toutes les lumières du couloir en me levant la nuit : c'est réussi.
L'auteur ne chavire pas dans le bien-pensant pour consoler et rassurer son lecteur, il assume son propos : une séance de magie occulte n'est ni un passe-temps ni un divertissement pour jeunes en mal de sensations fortes. Il y a de vraies puissances derrière, il y a de réels dangers et des épouvantes qui vous peupleront très longtemps. Quant au final du roman, ingénieux et efficace, il nous promet un deuxième tome tout aussi envoûtant…
Merci aux éditions Kennes et NetGalley pour cette jolie découverte de fin d'année.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
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Il faut bien que jeunesse se passe, mais certaines expériences audacieuses ont parfois des répercussions qui dépassent l'entendement. Les collégiens d'Anna Caritas l'apprendront °a la dure, de même d'ailleurs qu'une partie de la population de la petite bourgade où est situé ce collège sélect. À partir d'un scénario assez convenu l'auteur tisse un récit efficace avec une montée en tension qui fait frissonner et un dénouement qui laisse songeur, de quoi mettre en appétit pour la suite. J'avais craint un roman trop jeunesse à mon goût, or ce n'est pas le cas; bien sûr les protagonistes sont jeunes et ont les préoccupations de leur âge, mais l'histoire est solide et n'a rien de gnagnan. En somme un roman d'horreur très classique, bien maîtrisé, qui m'a plu au point de vouloir suivre ces jeunes dans leur lutte contre, justement contre quoi au juste ?
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