Je suis triste d'avoir du abandonner la lecture de ce livre, écrit par
Kazuo Ishiguro, prix Nobel de littérature 2017.
Mais il me tombait vraiment des mains. Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire de Klara.
J'avais choisi ce livre suite à une bonne critique Télérama. Mais je ne suis même pas arrivée à la page 100, ce livre m'a profondément ennuyée.
Dans une chronique sur
France Inter,
Clara Dupont-Monod crie au génie de l'auteur, qui dès la première phrase arrive à nous positionner dans un futur proche, à suivre l'histoire de Klara, racontée par la machine en personne. Mais il m'en faut plus pour me transporter.
J'ai écouté l'avis du Masque et la Plume sur ce livre, pour savoir si je devais continuer ou abandonner. Ils n'ont pas été tendres, ce qui m'a confortée dans mon choix d'arrêter la lecture. Seul
Arnaud Viviant (Transfuge) l'a défendu, et (toutes mes excuses pour lui), je ne suis jamais d'accord avec lui sur les livres...
D'après
Jean-Claude Raspiengeas, (
La Croix), dans l'émission du Masque, le problème vient du fait que toutes les observations faites par Klara sur le monde qui l'entoure ne dépasse pas les propres observations faites par le lecteur, ce qui crée un décalage, et un sentiment "nunuche" dans le personnage même de Klara. Et je suis tout à fait d'accord avec cela. le fait aussi que Klara soit un robot, cela n'aide pas à avoir de l'empathie avec elle, elle parle de manière très mécanique. de même, on ne s'accroche pas du tout au personnage de Josie (l'enfant que va accompagner Klara).
Tout cela fait que je n'ai pas du tout eu le courage de continuer ma lecture.
Cependant, le Masque et la Plume a bien souligné que Ishiguro avait écrit "
les vestiges du jour", qui est apparemment un chef d'oeuvre (en plus d'avoir été adapté au cinéma dans les années 1990). Je le lirai très certainement, afin de ne pas rester sur cet échec avec cet auteur.