J'ai préféré ce deuxième volume de la trilogie marseillaise de
Jean-Claude Izzo au premier, sans doute parce qu'il a évacué le personnage de Lole, l'amoureuse de Fabio Montale qui est un total cliché et de toute façon un flic maudit est bien mieux tout seul. D'ailleurs, c'est toujours du côté des filles,que les ennuis lui arrive. Cette fois, c'est sa cousine qui a perdu son fils, et comme on est à
Marseille, chez
Jean-Claude Izzo, le pauvre gosse ne peut pas bien s'en tirer. Les personnages donnent une bonne impression de vraisemblance.
Marseille est toujours là, en pleine lumière, avec toutes ses saveurs. Quand il ne s'assomme pas au Glanmorangie, Fabio Montale donne volontiers des noms de crus provençaux. Je me demande si l'auteur n'a pas reçu quelques caisses de vin comme récompense. Je lui souhaite car il m'est fort sympathique. Ses dénonciations des collusions entre le Front National et la mafia était d'utilité publique à l'époque de la sortie de ce roman. Ce sont maintenant des faits passés qu'il ne faut pas oublier.