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🦌❄️Septième tome de la saga Jim Qwillleran.❄️🦌


Jim Qwilleran s'est installé à Pickax avec ses chats afin de respecter les modalités du testament Kligenschoen. L'hiver approchant, une tempête étant annoncée à la radio comme imminente (mais tardant à arriver), Jim Qwilleran apprend la mort du propriétaire du Picayune, le journal local ; puis la vente par sa veuve de tous ses biens ; enfin, l'incendie du journal... Coïncidences ? Et pourquoi Koko semble-t-il si subjuguer par certaines oeuvres de Shakespeare ????


Cette saga d'un point de vue policier est décevante si vous vous cantonnez à cet unique élément. Les morts et accidents s'enchaînent sans que Qwilleran et les habitants ne trouvent à y redire jusqu'au final où tout nous est dévoilé. Bref, c'est insipide pour nos neurones.

Mais... oui il y a un mais. Cette série n'est pas seulement une série policière. Cet aspect d'ailleurs est plutôt secondaire. L'auteur nous propose une manière ludique et sympathique de découvrir l'histoire de la ville. Ici, nous découvrons comment la ville s'est enrichie avant de sombrer, comment certaines familles se sont implantées et sont toujours présentes et respectées. Lilian Jackson Braun nous relate également les conditions difficiles de vie dans ses contrées où une tempête de neige, un élan peuvent mettre fin à vos vies.


Le côté humoristique présent dans les premiers tomes avec notamment les interactions avec Koko sont moindres. C'est dommage parce que c'est ce qui apportait l'élément distinctif de cette série. À part quelques regards, quelques YAO bien sentis... pas grand-chose de nouveau.


Au final, cette série me fait de plus en plus penser à la saga télévisée Arabesque avec Jessice Fletcher. Dans un petit bourg d'à peine 3000 âmes, les crimes sont légion. Je me demande combien il restera d'habitants à la fin de la série sachant qu'à chaque aventure, au moins 3 personnes meurent. Jim Qwilleran serait-il payé par le service d'état civil pour alléger la population ???🙄
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J'aime le coté "anglais" et serein qui se dégage de ces livres, même si cela reste des policiers avec des crimes. Il semble que ceux ci se passent toujours dans un environnement feutré.
Par contre, je regrette que dans cet opus, on voit moins les matous. Leurs interventions sont peu nombreuses et assez courtes.
Mais comme j'ai encore passé un bon moment, je continue à lire cette série.

Pioche de mars 2019 choisie par sarahbarbier2008
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Ça n'est franchement pas le meilleur opus de la série. Je passe sur l'enquête criminelle, inexistante, puisqu'après un décès et un incendie, Qwilleran attend que les choses se passent, entre tiraillements de moustache et clins d'oeil appuyés de Koko pour le mettre sur la piste d'un criminel. Comme d'habitude, quoi. le suspens atteint un niveau particulièrement bas, vu que c'est tout juste si les coupables ne s'affichent pas avec le mot "assassin" écrit en majuscules sur le front. Donc, pour passer le temps, Lilian Jackson Braun a flairé le bon coup : elle a émaillé le roman d'une série d'entretiens entre le journaliste et de vieux habitants de la région, devant déboucher sur l'écriture d'un livre sur le passé de Pickax. Bizarrement, c'est un artifice un peu grossier qui dévoile pourtant les moments les plus intéressants : les vielles histoires locales ont plus de saveur que la pseudo-enquête de Qwilleran.

J'ai trouvé assez ridicule le fait que Polly connaisse tous les dialogues de Shakespeare par coeur, les déclame à qui mieux mieux et se répande en commentaires aussi insipides que "C'est un passage terrible" à propos de telle ou telle scène de telle ou telle pièce. Assez ridicule également la malédiction qui continue à s'acharner sur la famille Goodwinter et les coups du sort qui, par miracle, se font jour pour punir les méchants. Bref, l'auteure nous prend un peu pour des truffes, sur ce coup-là. Je n'ai jamais pensé que cette série recelait des trésors de littérature, mais il y a un petit d'abus dans ce roman-ci (ce ne sera pas le seul, malheureusement). Bon, ça se lit, mais sans plus.

Bonne nouvelle cependant : le chat William Allen n'est pas mort dans l'incendie. On ne l'apprendra que plusieurs volumes plus tard, mais je préfère rassurer les lecteurs les plus sensibles dès maintenant.
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Jim Qwilleran s'habitue à cette nouvelle situation d'homme très riche, en compagnie de ses deux chats et de sa charmante gouvernante.

Le fil conducteur de ce titre est l'attente de la grande tempête. Chaque chapitre s'ouvre sur des prévisions météorologiques pas forcément fiables allant dans ce sens. La tempête se fait attendre, mais pas la mort…toujours au rendez-vous dans ces livres qui paraissent pourtant si légers.
Une mort par accident (hum !), deux incendies, une veuve pas très éplorée, deux morts par élan (véridique !) , Qwill est là pour résoudre le mystère !
Il prend les choses en main, fait appel à ses connaissances du pays d'en Bas, mais on ne peut rien contre certains esprits étroits.
Dans ce titre, pas de véritable enquête, seulement une moustache qui frémit, et une interprétation par Qwill des actes de Koko. Ceux-là sont un peu tirés par les cheveux, encore plus que d'habitude. Comment Koko, aussi intelligent fut-il, peut-il connaitre le contenu de l'oeuvre complète de Shakespeare, et faire le lien avec les événements qui se produisent dans cette histoire ?

Malgré ces quelques incohérences, c'est une série qui est pour moi reposante entre mes livres bien plus sérieux, et je profite donc de l'été pour mettre à jour les critiques de tous les titres de Lilian Jackon Braun, qui n'est malheureusement plus là pour nous régaler de ces chats qui… n'en loupent pas une.
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Jim Qwilleran vit depuis un an à Pickax où il prend ses marques.
Le journal local prend feu le lendemain de la mort de son propriétaire.
Voilà de quoi intriguer Qwill, d'autant que Koko n'arrête pas de faire tomber des livres de Shakespeaare de la bibliothèque.
Lecture calme et tranquille sans qu'il se passe grand chose.
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(...) Cet épisode est particulièrement sympathique pour ceux qui, comme moi, ont commencé par les lire derniers romans de la série, du fait qu'on y apprend beaucoup de choses sur les débuts de Qwill à Pickax et sur les personnages que l'on retrouve dans les tomes suivants.

Comme dans toutes les aventures de ce sympathique trio d'enquêteurs, on a l'impression qu'il se passe finalement assez peu de choses. Et pourtant la lecture est très addictive et on a hâte de découvrir pourquoi Koko fait une fixation sur Shakespeare et comment cela va aider Qwill a démêler le mystère qui nous est proposé.

Le quotidien des personnages n'a rien de très palpitant, mais l'intérêt de le découvrir réside dans le pittoresque des lieux et les manies des habitants. Les légendes locales ont leur vie propre, également, et l'ensemble de l'univers est très riche, rempli d'anecdotes loufoques ou surprenantes.

Le charme de la série, y compris ce tome, réside donc plus dans son contexte que dans les enquêtes proposées, mais je passe toujours un excellent moment avec les aventures des habitants de Pickax. A dévorer sans modération! (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Dans cet opus, il n'y a pas d'enquête proprement dite. Qwil prend ses marques dans sa nouvelle vie à la campagne et les chats dans leurs nouveaux territoires. Petit à petit une intrigue se forme et se dénoue simplement au fil des pages, sans grandes investigations.
J'ai apprécié ce tome. Il change un peu des autres et de plus on apprend à connaître Qwil en tant qu'homme, le côté journaliste d'investigation est un peu mis de côté. de plus, les autres personnages sont aussi plus présent, l'histoire ne tourne pas uniquelent autour de Qwil et de Koko. Malheureusement je trouve que Yom Yom est un peu oubliée, j'espère qu'elle aura un jour un rôle un peu plus important que celui, assez effacé, qu'elle joue pour le moment dans les histoires.
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Cette nouvelle enquête de Qwilleran et de son chat Koko (ou de Koko et de son humain Qwilleran) débute en plein mois de novembre, alors que la radio locale n'en finit pas d'annoncer en vain la première chute de neige qui doit isoler la ville de Pickax du reste du monde pour de longs mois. Qwilleran s'est installé dans la petite ville à 600 kms au nord de partout depuis un an et demi et s'habitue lentement à sa nouvelle existence de millionnaire oisif. C'est dans ce contexte que Senior Goodwinter, propriétaire du journal local, le Pickax Picayune, trouve la mort dans des circonstances apparemment banales : un accident de voiture sur un vieux pont de bois. Mais des détails troublants, des frémissements dans la moustache et l'obstination de Koko à vérifier les lois de la gravité sur de vieux volumes de Shakespeare vont peu à peu inciter Qwilleran à se poser des questions : est-ce vraiment un accident ? pourquoi les locaux du journal sont-ils partis en fumée si peu de temps après la mort de leur propriétaire ? pourquoi la veuve met-elle tant de hâte et d'indélicatesse à vendre ce qui appartenait à son défunt mari ? qui est cet étranger qui rôde dans le pays ? qu'y aura-t-il dans les sandwiches servis à la vente aux enchères ?

La série des le chat qui... n'est certainement pas écrite pour ceux qui aiment les enquêtes menées tambour battant, le suspens insoutenable et les énigmes tordues. Dans le chat qui connaissait Shakespeare, il n'y a même pas de crime avéré pendant une bonne partie de l'histoire. Par contre, ceux qui aiment l'univers feutré de Lilian Jackson Braun auront plaisir à retrouver la nonchalance de Qwilleran, l'intelligence caractérielle de Koko et tous les personnages secondaires si bien caractérisés qui donnent tout leur sel à ces histoires. le chat qui connaissait Shakespeare nous offre une enquête certes lente mais pas si facile à démêler et pleine d'imprévus. de plus, cette nouvelle histoire se déroule à un moment plutôt charnière de la série puisque Qwilleran, installé depuis peu à Pickax, commence à peine à y faire sa place. Il commence à fréquenter Polly Duncan, la bibliothécaire et à faire venir petit à petit quelques-uns de ses amis du Pays d'En-Bas auprès de lui. On en apprend aussi un peu plus sur l'incontournable famille Goodwinter dont le dernier rejeton, Junior, est un personnage récurrent des tomes suivants.
J'ai toujours plaisir à retrouver le style si caractéristique de Lilian Jackson Braun, fait de discussions bizarres, d'ironie, de petits détails charmants. Comme à chaque fois, la traduction française me laisse un sentiment de frustration avec l'impression de ne pas saisir toutes les subtilités et de buter parfois sur des formulations qui ne passent pas toutes seules en français. C'est mon seul regret car, pour le reste, c'est toujours un plaisir de lire un petit le chat qui... de temps à autre...

En résumé : Une enquête bien léchée, qui avance à pattes de velours et prend place à un moment-clé de l'histoire de Qwilleran à Pickax.
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Le titre de ce livre m'a tout de suite attiré, et puis ensuite, le nom du chat aussi. J'avais hâte de voir ce que pouvais donné une enquête mené par des chats. Et bien comment dire... L'enquête ? Quelle enquête ? L'enquête n'existe presque pas ! le chat se contente quant à lui de faire tomber les bons bouquins au bon moment - c'est d'ailleurs mes passages préférés du livre -. En plus l'intrigue est vraiment simple et même si on ne devine pas le coupable, on devine ce qui c'est passé et pourquoi, on est même plus intelligent que le personnage principal. Et puis, la résolution de l'affaire se déroule un peu trop vite. Heureusement, les personnages sont sympathiques, notamment Koko que j'ai adoré, ainsi que Yom Yom et bien sûr leur maître Qwilleran. Les chats donnent vraiment du goût et de l'intérêt à ce livre. Aussi, l'histoire tourne un peu en rond, et on à plus l'impression lire un roman, juste un roman et non pas un roman policier, vu que comme je l'ai dit, il n'y a presque pas d'enquête. Pour finir, une chose m'a intrigué, le héros pose plus de questions qu'il ne parle normalement, mais c'est sûrement sa nature de journaliste, même si j'ai trouvé ça un peu..Dérangeant et pas normal.
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J'ai apprécié retrouver Jim et ses deux compagnons félins. Koko a une sacrée personnalité et un certain don pour révéler que quelque chose ne va pas.

Comme dans le chat qui avait un don, tout se déroule avec une certaine lenteur et il n'y a pas vraiment d'enquête. Il menace de neiger pendant presque tout le roman et puis les révélations tombent comme des flocons de neige.

Un moment de lecture agréable, grâce à son ambiance sympathique.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
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