Egyptologie, ésotérisme, science et enquête sont les piliers de cette aventure de Mortimer au pays des pyramides.
Venu en vacances pour déchiffrer des papyrus, il est vite embarqué dans une affaire de trafic d'objets d'art antique qui le conduira jusqu'à la chambre d'Horus. Des péripéties multiples vont s'enchaîner pour un dénouement qui ne viendra pas à la fin de ce premier tome sur la grande pyramide.
L'histoire est séduisante, la mise en scène avec la qualité des planches assure le suivi de l'histoire, le texte est dense et, si on est amateur du genre, on est séduit par cet album.
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Ah les vacances... Tant il est vrai qu' après la troisième guerre mondiale, quelque repos n'est jamais de trop pour Philip Mortimer!
Le professeur, accompagné d' un Nazir transformé en domestique, va donc rejoindre un ami conservateur du musée du Caire.
Nazir croit reconnaître un vieil ennemi, mais n'est-il pas l'objet d'une obsession?...
Ensemble, les deux professeur vont déchiffrer quelques papyrus fort intéressant...
Et Blake? Et bien le cher capitaine, parti rejoindre Mortimer, connait quelque problème à l' escale d'Athènes.
Jacobs, avec une deuxième aventure en deux tomes, s'embarque dans un nouveau travail de titan! hors de question que cet auteur, pointilleux à l'extrême, offre au lecteur une histoire qui ne soit réaliste et méticuleusement documentée.
Jacobs parvient à passionner le lecteur pour l' égyptologie, tout en menant un récit d'aventure teinté de polar et de fantastique qu'incarne magnifiquement le Cheik Abdel Razek.
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Mortimer est le personnage principal dans cette aventure où il est égyptologue. Cela permet de faire du tourisme au Caire et environs. L'ennemi juré de Mortimer Olrik apparaît en cours d'histoire, éclairant le mystère de disparition de papyrus. Action et suspense agrémentent le récit. Les dessins sont précisément élaborés dans les attitudes des personnages, du cheval de Mortimer. Il est très intéressant de regarder avec attention la précision des gestes et allures dessinés par Jacobs.
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Retour dans mon passé de lecteur de Bd : J'ai adoré Blake et Mortimer quand j'ai découvert leurs aventures et je continue à apprécier les albums même si mon goût a évolué avec l'âge; La précision des dessins , la volonté didactique et le bonne construction de l'intrigue (malgré quelques notables invraisemblances) restent . Par contre la verbosité des commentaires et des dialogues qui entraîne des redondance avec l'image est pénible .De même les accents (allemand ou arabe) attribués à certains personnages sont caricaturaux.Cette première partie est d'une ambiance roman d'espionnage (Le caire nid d'espions) avec Mortimer et Olrik au premier plan se disputant de mystérieux fragments de papyrus. C'est daté mais toujours plaisant.
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Après une très belle entrée en matières, une aventure étalée sur trois tomes, nous avons droit à un diptyque autour des pyramides. On se doute d'emblée qu'E.P. Jacobs est féru d'archéologie, qu'on se trouve dans un domaine chéri et qu'il lui tient à coeur de nous emmener avec lui.
Hélas, qui trop embrasse mal étreint. Et à l'instar de ces personnes passionnées qui s'emmêlent dès qu'il s'agit de parler de l'objet de leur passion, E.P. Jacobs ne m'a pas vraiment convaincu. J'aurais bien voulu, mais je n'ai pas enclenché.
C'est érudit. On apprend des tonnes de choses, on mélange adéquatement le mythe et la réalité, on a de la fiction qui entre de plain-pied dans le réel. C'est bien vu.
Mais c'est verbeux. Même les dialogues n'en sont pas, ce sont des monologues, des succédanés de textes d'information. Le recours aux dialogues devrait tonifier, dynamiser, dynamiter les choses. Il n'en est rien. Finalement, on retient peu de choses de cette masse d'info, mais elle ralentit le cours du récit. Personnellement, j'aime les BD où le texte complete le dessin, avec de belles cases qui se passent de tout texte.
De plus, on a très souvent un découpage en très petites cases (j'ai lu la BD sur une tablette) dans lesquelles on a une tête et un phylactère énorme... Pendant des années ce découpage, qui est àmha la marque de fabrique de Blake et Mortimer, m'a tenu éloigné de la série. Et je comprends pourquoi...
L'action commence tard dans le récit. Et elle s'interrompt pour laisser la place au second tome. le scénario m'a fait penser à certains épisodes de Tintin, dans la construction. Trahison, rebondissement, etc. C'est bien pensé, mais un peu dépourvu d'énergie, en ce qui me concerne. Ou disons que le rythme imprimé par E.P. Jacobs ne m'a pas convenu. Car j'ai bien senti que tout est parfaitement maîtrisé, organisé, ordonnancé.
Cette BD et ses tomes emblématiques (au rang desquels celui-ci figure) reste cependant un incontournable du 9è Art.
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Ce n'est pas souvent que je lis des bandes dessinées.
Mais de retour du Musée du Louvre et la visite de l'aile égyptienne mon mari m'a sorti ce Blake et Mortimer.
Je le suis prise au jeu et j'ai trouvé cette lecture bien plus agréable que prévu. J'ai d'ailleurs mis le 2eme volume de cette balade en Égypte sur la table de nuit. En attendant d'aller en Égypte visiter ces merveilles
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